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  • Emile ZOLA

    Publication Date: 1898

    Seller: Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Pas de couverture. Condition: Bon. Edition originale. [AFFAIRE DREYFUS] ZOLA, Emile (1840-1902) Manuscrit autographe signé « Emile Zola » [Grosvenor Hotel, Londres, 19 juillet 1898], 5 pages in-4 sur papier ligné Traces de pliures, petites fentes, petit trou central sur le cinquième feuillet sans manque de texte Manuscrit inédit sur l Affaire Dreyfus Rédigé six mois après sa lettre ouverte « J accuse ! » et s inscrivant directement dans sa continuité, ce manuscrit capital témoigne de l engagement sans relâche de l écrivain pour la cause du capitaine Alfred Dreyfus « La vérité aveuglante est pourtant que ce sont nos adversaires qui, dès le premier jour, et pas les moyens les plus monstrueux, se sont efforcés et s efforcent encore de nous fermer violemment la bouche. [ ] De toute ma lettre au président de la République [« J accuse ! »], on avait extrait savamment quelques lignes, limitant les poursuite uniquement pour empêcher la vérité de se faire jour sur l affaire Dreyfus. Le plan était de me condamner tout en me bâillonnant. Et l on se souvient du terrible : La question ne sera pas posée , revenant sans cesse, sabrant tout, éteignant toute lumière. [ ] Enterrer l affaire, tout l ardent désir est là, il n y a rien d autre au fond de l effroyable campagne qu on mène contre nous [ ] nous n avons d autre idée que de la faire vivre jusqu à ce que la vérité et la justice triomphent [ ] Les choses vont trop bien, l abcès mûrit, nous avons tout intérêt à attendre qu il crève. Comment ! Esterhazy est sous les verrous et l on s imagine que nous ne sommes pas curieux de savoir avant toute chose quelle partie de vérité va éclater ! Je veux bien être condamné, mais tout de même la complaisance au martyre a des bornes [ ] On aura beau jusque-là travestir nos actes, prodiguer les mensonges et les ignobles injures, nos amis savent que nous resterons les soldats impassibles du vrai, incapables d une reculade, capables de tous les sacrifices et de toutes les attentes, les plus rudes et les plus anxieuses. Emile Zola » « Pour la Lumière » est un article inédit d Émile Zola écrit en juillet 1898, six mois après « J accuse ! », en pleine affaire Dreyfus. Il s agit du seul article sur l Affaire que Zola a écrit pendant son exil. Destiné à figurer en première page de L Aurore, il n a jamais été publié, car très probablement censuré par Georges Clemenceau, qui était rédacteur au journal. Ce dernier s est en effet servi du présent manuscrit pour publier « Pour la Preuve », en une de L Aurore du 20 juillet 1898. À la lecture des deux textes, « Pour la Preuve » apparaît nettement plus édulcoré que « Pour la Lumière », et largement expurgée par endroits. Toute la puissance du verbe « Zolien » disparaît ainsi sous les traits d un article fade et sans saveur. Le manuscrit date du tout début de l exil londonien de l écrivain. Le 18 juillet 1898, la condamnation de Zola, suite à la publication de « J accuse ! » le 13 janvier de la même année, est confirmée par le tribunal de Versailles. Sur injonction de Georges Clemenceau et son avocat Fernand Labori, Zola quitte la France pour Londres le jour même, avant même la fin du procès. Les circonstances entourant la rédaction de « Pour la lumière » sont assez bien connues grâce à différentes sources : la correspondance de Zola, le journal que l écrivain a tenu pendant son exil (publié, plus tard sous le titre de « Pages d exil »), et une note que Bernard Lazare a laissée sur ces événements. Les cinq feuillets de l article sont écrits durant la fin de journée du 19 juillet 1898 dans une petite chambre située au dernier étage du Grosvenor Hotel, dans laquelle l écrivain se sent comme emprisonné : « la fenêtre était barrée par la frise ajourée qui couronne tout l immense bâtiment : un avant-goût de la prison », rapporte-t-il dans ses Pages d exil. « Pour la Lumière » devait offrir une réponse à tous ceux qui accusaient l écrivain de fuir la justice tout en faisant la rétrospective de son procès depuis son coup d éclat du 13. Signé par l'auteur.

  • Seller image for Germinal for sale by Librairie Le Feu Follet

    ZOLA Emile

    Published by Charpentier, 1885

    Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Couverture rigide. - Charpentier, Paris 1885, 11,5x18,5cm, relié. - Édition originale, un des 150 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers après 10 japon. Reliure à la bradel en demi maroquin rouge à coins, dos lisse, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, reliure début XXe signée Alfred Farez. Provenance : Fondation Napoléon, Bibliothèque de Martial Lapeyre avec son timbre à sec sur la couverture et l'étiquette de sa bibliothèque au dos de la première garde blanche. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe signée de deux pages d'Émile Zola à Octave Mirbeau, datée du 15 mars 1885, en réaction à l'article que ce dernier fit paraître dans La France le 11 mars 1885 : « Je lis seulement aujourd'hui votre article sur Germinal et j'ai à vous remercier bien vivement des choses aimables qui s'y trouvent. » L'article de Mirbeau, bien que favorable à l'ouvrage, n'est pas dithyrambique : « L'écriture de Zola n'est pas toujours parfaite ; elle a des incorrections qui irritent, des recherches qui fatiguent, et pourtant c'est un maître écrivain. Écrivain du moment, qui passera malheureusement, car nos fils n'en comprendront pas la langue, et ne verront plus l'intérêt de ses livres, tout d'actualité, et par conséquent fugitif ». Si Mirbeau salue le choix du sujet du roman (« Zola a merveilleusement indiqué, et par des réalités impitoyables, ce qu'il y a d'insalubre et, pour ainsi dire, de fatal dans les disproportions des destinées humaines. D'un côté, la révolte que la misère et la besogne maudite arment, et qui finit par les boucheries sanglantes et les tueries effrayantes ; d'un autre côté, l'indifférence bourgeoise et son incapacité à déplacer le mécanisme de la vie sociale, si injustement doux aux uns, si injustement cruel aux autres. ») Il déplore la vulgarité de l'ouvrage, selon lui emblématique du mouvement naturaliste : « Je n'ai point de répugnance pour le mot cru. Je prétends au contraire qu'il faut savoir ne pas reculer devant lui, quand il est nécessaire à l'effet. [.] M. Zola l'étale avec une sorte de complaisance agaçante ; il y revient avec persistance, comme s'il éprouvait une joie d'enfant à défier le « bégueulisme » bourgeois, à envoyer des pieds de nez à ses pudeurs qui s'effarouchent. Le mot cru finit par emplir le livre ; on ne voit que lui, on ne sent plus que son odeur. Il gâte le plaisir et fige l'admiration ; pourquoi Zola, qui est un maître et un grand esprit ne laisse-t-il pas ces procédés démodés à l'insatiable naturalisme des Trublots, qui barbotent toute leur vie dans la crotte ? Le naturalisme n'a, jusqu'ici produit que M. Paul Alexis et M. Henry Céard - de quoi, j'imagine, il n'y a point lieu de se vanter. » L'article prend progressivement la tournure d'un pamphlet condamnant vivement le courant naturaliste : « Ce qu'on appelle naturalisme est une école singulière, où l'on apprend à ne voir des choses que le détail inutile. [.] Je sais que ce mot de naturalisme a beaucoup servi la fortune de Zola, car, en France, il est nécessaire que le succès, pour être accepté, se colle une étiquette sur le ventre, même une étiquette fausse, et on serait tenté de lui pardonner à cause de cela. Mais aujourd'hui cette fortune est acquise, le succès est éclatant. Zola ne devrait-il pas abandonner cette direction du naturalisme, laquelle ne dirige rien d'ailleurs, et laisse à sa réputation je ne sais quoi d'amoindrissant qui irrite ? Cet admirable écrivain, qui sait donner de la vie au plus petit et au plus fugitif de ses rêves, est un poète aux larges coups d'aile, qui l'emportent malgré lui vers les pures et splendides régions de l'art. Par quelle déraison veut-il faire croire à la foule qu'il a coupé ses ailes, et qu'il rampe tristement sur ses moignons dans la boue du chemin ? » La réponse de Zola, bien que polie et circonstanciée est cinglante : « Mais pourquoi dites-vous que je conduis le naturalisme ? Je.

  • Seller image for Les soirées de Médan for sale by Librairie Le Feu Follet

    MAUPASSANT Guy de & ZOLA Emile & HUYSMANS Joris-Karl & HENNIQUE Léon & ALEXIS Paul & CEARD Henri

    Published by Charpentier, 1880

    Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Couverture rigide. - Charpentier, Paris 1880, 12x19cm, relié. - | Le manifeste du naturalisme | Édition originale sur papier courant. Reliure en demi chagrin vert bouteille, dos à cinq nerfs orné de motifs floraux dorés, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliure de l'époque. Bel et rare exemplaire établi dans une reliure strictement de l'époque. Notre exemplaire est enrichi des signatures manuscrites de Guy de Maupassant, Emile Zola, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique, Paul Alexis et Henri Céard sur la première garde. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Les soirées de Médan [Evenings at Médan], Charpentier, Paris 1880, 12x19cm, bound. First edition, an ordinary paper copy. Contemporary green half shagreen, marbled paper boards, spine with five raised bands and gilt flowers, speckled edges. With the autograph signatures of every author of the "Médan group" involved in the writing of this famous collection of short stories: Guy de Maupassant, Emile Zola, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique, Paul Alexis and Henri Céard on the first flyleaf. A very good and rare copy in a strictly contemporary binding.

  • Emile Zola; Alfred Bruneau

    Publication Date: 1897

    Seller: Moroccobound Fine Books, IOBA, Lewis Center, OH, U.S.A.

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    Hardcover. Condition: Very Good. Manuscript of a joint article published in Le Figaro on February 20, 1897 with fifteen pages penned by Zola, with headings "Messidor" and "Le Poeme," boldly signed at the conclusion, "Emile Zola," followed by nine pages penned by Bruneau, headed "La Musique," signed "Alfred Bruneau." Bound in half red morocco with slipcase. With pre-publication cuts (without loss) and notes in blue pencil. Signed by Author(s).

  • Seller image for Les Soirées de Médan avec les portraits des six auteurs : eaux-fortes de Desmoulin, et 6 compositions de Jeanniot, gravées par Muller. for sale by Librairie Faustroll

    Couverture rigide. Condition: Très bon. In-8, demi-chagrin brun, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, couvertures en peau de vélin conservées, faux-titre, titre, 300 pp. Première édition illustrée, comportant les portraits des six auteurs à l'eau-forte par Desmoulin et six compositions inédites à l'eau-forte par L. Muller. L'un des exemplaires du tirage très restreint sur beau vélin teinté, au format in-8 écu, après 65 exemplaires de grand luxe. Exemplaire exceptionnel, provenant de la bibiliothèque d Eugène Le Senne, avec son ex-libris gravé par Vanteyne, enrichi des documents suivants montés sur onglets : - une importante et très belle lettre autographe, inédite, signée de 5 pp. de Maupassant adressée à Charpentier, son éditeur, en relation avec l édition illustrée des Soirées de Médan qu'il vient de faire paraître ; miscive virulente, dans laquelle l'auteur de Boule de suif exprime son opposition à la publication de son portrait et exige qu il soit ôté de tous les exemplaires en stock chez l éditeur et déposés chez les libraires, sous peine de poursuites judiciaires. Malgré sa réticence maladive à voir diffuser des images de sa personne, Maupassant ne mit finalement pas sa ménace à exécution et l'ouvrage fut diffusé complet des portraits gravés (décharge laissée par la photographie décrite ci-après sur le premier feuillet) ; - une rare photographie originale de Maupassant, en tirage d'époque, montée sur carton (104 x 63 mm) par l atelier Liébert (un cliché similaire du même photographe, probablement issu de la même scéance de photographie est reproduit en page 155 de l Album de la Pléiade consacré à Maupassant (la datation de 1880 figurant dans ce volume semblant erronée, la première photographie connue de Maupassant par Carjat datant de fin 1880 - début 1881, la photo de Liébert datant probablement de 1886), photographie ayant servi à l'élaboration du portrait gravé par Desmoulin figurant dans l'ouvrage et faisant l'objet de la vive réclamation faite par Maupassant dans la lettre décrite précédemment) ; - une lettre autographe signée d une page d Émile Zola écrite à Médan le 18 octobre 1885 dans laquelle il décline une proposition de collaboration à un journal ; - une lettre autographe signée de 3 pp. de J.-K. Huysmans à un cher ami, datant probablement de 1898 ou 1899 ; - deux lettres autographes signées de Henry Céard, l une datée de 1897, l autre de 1919 ; - une lettre autographe signée de Léon Hennique au critique d art Félix Fénéon ; et - une carte de visite de Jules Brivois, membre de la Société des Bibliophiles Contemporains remerciant son correspondant de lui avoir présenté la précieuse lettre de Maupassant. Eugène Le Senne fut également, membre de la Société des Bibliophiles Contemporains, société fondée en 1889 et dissoute 5 ans plus tard en 1894. Guy de Maupassant exerçait un sévère contrôle sur les productions le représentant. S'il se laissa parfois photographier, il interdit ou contrôla strictement la diffusion des épreuves trouvant, le plus souvent, son image " détestable ". On ne connaît que quatre portraits de Guy de Maupassant dont le plus connu est celui réalisé par Nadar vers 1889. Selon les spécialistes de l'écrivain, ce dernier souffrait d'une phobie de sa propre image. Ce sentiment de dépossession, qu'Honoré de Balzac avait ressenti avant lui, s'exprime d'ailleurs clairement dans ses écrits, et notamment dans Le Horla, où le narrateur ne se voit plus dans son miroir, l'invisible ayant dévoré son reflet. Signé par l'auteur. Livre d'occasion.

  • Seller image for Les Soirées de Médan for sale by Librairie Walden

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    Paris, Charpentier, 1880. 1 vol. (140 x 190 mm) de 1, [3] f. et 295 p. Bradel maroquin rouge, titre dorée, date en pied, large dentelle intérieure, couvertures et dos conservés (reliure signée d'Alfred Farez). Édition originale. Un des 50 exemplaires sur Hollande (n° 37). Il a été relié dans l'exemplaire 36 pièces, dont 13 lettres et cartes autographes signées des six auteurs : - 6 portraits d'Emile Zola par Desmoulins, Rops, Burney, Steinlein, tirés sur différents papiers ;- 3 lettres autographes d'Emile Zola à Huysmans datée « Médan, 24 août 1880 », à une dame « Paris, 5 février 1879 » et à Louis Desprez « Paris, 11 mai 1885 » ;- 5 portraits de Guy de Maupassant par Lerat, tirés sur différents papiers ;- 1 lettre autographe de Guy de Maupassant à Rodolphe Salis ;- 4 portraits de J.-K. Huysmans ;- 2 cartes autographes et 1 lettre autographe, signée de J.-K. Huysmans datées (9 septembre 1896 et 12 septembre 1904)- 1 portrait de Henry Céard ;- 2 lettres autographes signées de Henry Céard du 8 février 1913 ;- 1 portrait de Léon Hennique ;- 1 carte autographe signée de Léon Hennique à Lucien Descaves et 1 lettre du même, datée du 10 mars 1913 ;- 1 portrait de Paul Alexis ;- 3 lettres de Paul Alexis du 13 décembre 1888 adressée à Métaigner, ainsi qu'une du 30 novembre 1890 adressée à un collaborateur et une autre du 6 mai 1897.C'est avec la nouvelle « L'Attaque du moulin » que s'ouvre le recueil des Soirées de Médan (du nom de la petite bourgade de Seine-et-Oise où Zola avait une propriété), rassemblant, sous la bannière du naturalisme, « une même philosophie » destinée à lancer ses cadets et adeptes : Guy de Maupassant (« Boule de suif »), J.-K. Huysmans (« Sac au dos »), Henry Céard (« La Saignée »), Léon Hennique (« L'Affaire du grand 7 ») et Paul Alexis (« Après la bataille ») ; l'ambition, justifie Zola dans l'avertissement, est « d'affirmer publiquement nos véritables amitiés et, en même temps, nos tendances littéraires ».« Sac au dos », la nouvelle que Huysmans livre ici, avait été publié dans une première version en 1877 dans la revue L'Artiste à Bruxelles, avant d'être remaniée pour le recueil. Il faut aussi signaler la deuxième nouvelle des Soirées de Médan, celle de Maupassant : « Boule de suif est un chef-d'oeuvre », dira Flaubert. Un récit emprunté au réel puisque l'oncle de l'écrivain, Charles Cord'Homme, lui aurait relaté ce fait divers se déroulant pendant la guerre de 1870 : dix personnes fuyant Rouen envahie par les Prussiens ont pris place dans une diligence ; parmi elles, Élisabeth Rousset, une prostituée surnommée « Boule de Suif » du fait de son embonpoint, se donnera à un officier prussien pour sauver les autres voyageurs qui pourtant la méprisent. (John Ford en fera une célèbre adaptation pour son western La Chevauchée fantastique, troquant les boucles de la Seine pour Monument Valley et les Prussiens par les Apaches de Geronimo.) Exemplaire de choix, richement enrichi de pièces en partie inédites. De la bibliothèque Louis de Sadeleer (ex-libris).

  • Seller image for Les soirées de Médan for sale by Librairie Le Feu Follet

    MAUPASSANT Guy de & ZOLA Emile & HUYSMANS Joris-Karl & HENNIQUE Léon & ALEXIS Paul & CEARD Henri

    Published by Charpentier, 1880

    Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Couverture rigide. - Charpentier, Paris 1880, 12x19cm, relié. - Edition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en demi maroquin bleu marine, dos lisse, pièce de titre de maroquin bordeaux, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, ex-libris encollé sur un contreplat, reliure signée de Kauffmann. Précieux envoi autographe signé de Guy de Maupassant : « À mon aimable cousine Lucie Le Poittevin et à mon cher cousin, beau-fils de Cornudet lui-même, leur bien dévoué. » Notre exemplaire est enrichi de deux billets manuscrits et signés de Léon Hennique et Henri Céard. Ce véritable manifeste du Naturalisme que constituent Les Soirées de Médan se compose de six nouvelles, « L'Attaque du moulin » d'Émile Zola, « Sac au dos » de J.-K. Huysmans, « La Saignée » d'Henry Céard, « L'Affaire du grand 7 » de Léon Hennique, « Après la bataille » de Paul Alexis, et bien sûr, « Boule de Suif » de Guy de Maupassant. Qualifiée de chef-d' uvre par Gustave Flaubert, cette nouvelle est tirée d'une anecdote contée à Maupassant par son oncle, Charles Cord'Homme. Plus encore, celui-ci inspire au jeune écrivain Cornudet, le personnage masculin principal de « Boule de Suif ». L'envoi de Maupassant confirme cette influence dans l'hommage qu'il rend à son cousin et confident, Louis-Paul Le Poittevin, beau-fils de Charles Cord'Homme alias Cornudet. Cet envoi est mentionné par Armand Lanoux dans son ouvrage Maupassant le Bel Ami : « Boule de Suif n'est pas sorti de l'imagination du conteur. Le modèle d'Elisabeth Rousset s'appelait Adrienne Legay. Charles Cord'Homme l'avait connue avant 1870. Il s'en défendra plus tard, mais il ne pouvait effacer, entre autres la dédicace faite par Maupassant à ses cousins Louis et Lucie Le Poittevin, ce dernier présenté comme beau-fils de Cornudet lui-même. » Guy de Maupassant séjourna à de nombreuses reprises à La Neuville - la propriété normande des Le Poittevin -, notamment à l'occasion de ses 30 ans en août 1880, quatre mois après la publication des Soirées de Médan. C'est très vraisemblablement lors de cette visite qu'il leur offrit ce recueil. Dans son édition de la Correspondance inédite de Maupassant, Artine Artinian souligne : « Les rapports de Maupassant avec ses cousins Le Poittevin sont ceux d'une ancienne, franche et cordiale amitié. » À l'occasion du mariage de Louis et Lucie en 1869, l'écrivain avait en effet prédit à son cousin : « Je serai si tu veux l'ami de ton ménage. » L'un et l'autre furent de véritables confidents, en témoigne leur correspondance, et en 1884, Maupassant ira jusqu'à vivre quelques temps dans leur hôtel particulier rue Montchanin à Paris. Belle démonstration de l'attachement profond de Maupassant à sa famille maternelle. Provenance : de la bibliothèque d'Alain de Suzannet avec son ex-libris encollé sur un contreplat contreplat ; Gérard de Berny (vente, Giraud-Badin, novembre 1958, n°293). Rare exemplaire d'une remarquable provenance. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

  • Seller image for L assommoir for sale by Librairie de l'Univers

    ZOLA, Émile (1840-1902)

    Seller: Librairie de l'Univers, Lausanne, Switzerland

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    ÉDITION ORIGINALE rare et très recherchée. À Paris, G. Charpentier Éditeur, 1877. 1 volume, in-12° (12 x 17.5 cm), III + [1bl] + 569 + [1bl] pages. Achevé d imprimer à Corbeil, Typographie et Stéréotypie de Crété, 1876. Reliure en demi-percaline à grand coins bleu roi, dos lisse avec pièce de titre en maroquin vert et lettres dorés, date et une décoration florale. Beau papier-marbré sur les contre-plats, deuxième et troisième de couverture. Ouvrage enrichi d une rare dédicace autographe de l auteur à Léon Gambetta (1838-1882), important homme d État français de la Troisième République. Deux petites taches de rousseur sur la page de titre et le faux-titre, une petite tache de huile de lampe en bas des pages 300-330, autrement ouvrage en très bon état.

  • ZOLA (Emile).

    Published by Paris Charpentier 1877, 1877

    Seller: Librairie Vignes Online, Paris, France

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    Condition: 6. in-12, demi-maroquin tabac à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservées (Vermorel), III + 569 pp. Édition originale peu commune et, selon Clouzot, "très recherchée, même sur papier ordinaire". Exemplaire revêtu d'une belle reliure signée, quasi contemporaine, et enrichi d'un précieux billet autographe inédit de Zola à Mallarmé (une page in-8 datée du 7 février 1877, plat supérieur de l'enveloppe conservé). Cette brève missive, au propos assez anodin, n'est autre que la réponse de Zola à la longue et brillante lettre que Mallarmé venait de lui adresser après avoir lu L'Assommoir. On sait que Mallarmé saluait dans sa lettre du 3 février 1877 les qualités esthétiques du roman, parlant d'une "admirable tentative linguistique", là où la plupart des contemporains s'indignaient des crudités de langage. Aussi est-il surprenant de découvrir ici que Zola ne relève dans le courrier de son "cher confrère" que les considérations les plus triviales : sa proposition d'aller lui "serrer la main" l'un de ces jeudis et "l'étrange lapsus" que Mallarmé lui a signalé. "Tout le monde a passé à côté sans l'apercevoir", note Zola qui semble lui-même ne pas mesurer l'importance de la lettre à laquelle il répond. Comme le résument les éditeurs de la correspondance de Zola, "les deux hommes s'estimaient, [mais] Zola, certes, ne comprenait pas bien les recherches de Mallarmé".

  • Emile ZOLA

    Publication Date: 1893

    Seller: Le Manuscrit Français, Versailles, France

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    Pas de couverture. Condition: Bon. ZOLA, Emile (1840-1902) Lettre autographe signée « Emile Zola » à un confrère Paris, 12 novembre [18]93, 1 p. 1/2 in-8 Traces de pliures d époque Magnifique lettre, presque entièrement inédite, écrite à la clôture de la saga des Rougon-Macquart Zola y explique ne plus posséder ses livres une fois parus et évoque par une superbe métaphore ce qu ils représentent des années après. L écrivain exprime avec pertinence et sensibilité la distance qu il éprouve face à ses livres, une fois tous publiés. Cette lettre propose une réflexion plus générale sur le rapport de l auteur à son uvre « Mon cher confrère, Je ne préfère aucune de mes uvres. Dans chacune, j aime mieux certaines pages, celles où j ai dit nettement ce que je voulais dire : voilà tout. Lorsque j ai terminé un livre et que je l ai donné au public, il n existe plus pour moi. Toute ma passion tombe, et j en commence un autre, pour lequel je me passionne, jusqu à ce qu il soit aux autres. Il faut que je fasse un effort, lorsque je veux me souvenir des romans, hélas ! trop nombreux que j ai écrits. Ce sont comme des tombes de parents et d amis, autrefois bien chers, sur lesquelles il me serait trop triste d aller m attendrir. Cordialement à vous. Emile Zola ». Signé par l'auteur.

  • Seller image for Remarquable lettre du tout jeune Zola, quelques semaines avant le lancement de Thérèse Raquin, qui le fit connaître du grand public Exprimant un besoin financier pressant, l écrivain n en caresse pas moins de hautes ambitions pour le succès de son ouvrage for sale by Le Manuscrit Français

    Pas de couverture. Condition: Assez bon. Edition originale. ZOLA, Émile (1840-1902) Lettre autographe signée « Emile Zola » [à Albert Lacroix] Paris, 13 sept[embre] 1867, 2 pp. in-8° à l encre noire, en-tête de la Librairie Internationale Annotation « Zola » (d époque et à l encre noire) d une autre main, petits manques en marge inférieur affectant une lettre, fentes aux plis, discrètes réparations au papier Japon Remarquable lettre du tout jeune Zola, quelques semaines avant le lancement de Thérèse Raquin, qui le fit connaître du grand public Exprimant un besoin financier pressant, l écrivain n en caresse pas moins de hautes ambitions pour le succès de son ouvrage C est dans cette même lettre que Zola annonce pour la première fois le titre définitif du livre « Cher Monsieur, Si je ne vous ai pas envoyé les numéros de L Artiste¹ qui contiennent mon roman, c est que M. Guérin [employé de la Librairie Internationale] m avait assuré que vous deviez avoir ces numéros à Bruxelles. Aujourd hui encore, il me dit que votre maison de Paris vous les enverra, si vous ne les avez pas. Donc je ne m inquiète pas de ce détail. Quant au titre, il sera d autant meilleur, selon moi, qu il sera plus simple. L uvre s intitule dans L Artiste : Un Mariage d amour, mais je compte changer cela et mettre : Thérèse Raquin, le nom de l héroïne. Je crois que le temps des titres abracadabrants est fini et que le public n a plus aucune confiance dans les enseignes. D ailleurs, la question du titre n en sera pas une. Je vous avoue que j ai besoin d argent et que je préférerai vous vendre la propriété de l uvre pour un certain nombre d années, si vous croyez pouvoir m offrir une somme raisonnable. Dans le cas où vous ne voudriez pas acheter l uvre, je vous demanderais le douze pour cent sur le prix fort, payable le jour de la mise en vente. Je tiens surtout à éviter les ennuis qui se sont produits au sujet de La Confession de Claude [son deuxième ouvrage, publié également chez Lacroix deux ans auparavant]. Il est préférable que la question argent soit réglée sur-le-champ entre nous, sans avoir besoin de recourir plus tard à des inventaires. Veuillez, chez Monsieur, me donner une réponse définitive au plus tôt. Je tiens à ce que ce livre paraisse en octobre. Prenez connaissance de l uvre, laissez-moi choisir un titre bien simple², et faites-moi à votre tour vos conditions. Dites-moi combien vous me donneriez pour la propriété de l uvre pendant un nombre fixé d années. L affaire peut être conclue en quelques jours, et c est ce que je désire. En deux mots, voici le sujet du roman : Camille et Thérèse, deux jeunes époux, introduisent Laurent dans leur intérieur. Laurent devient l amant de Thérèse, et tous deux, poussés par la passion, noient Camille, pour se marier et goûter les joies d une union légitime. Le roman est l étude de cette union accomplie dans le meurtre ; les deux amants en arrivent à l épouvante, à la haine, à la folie, et ils rêvent l un et l autre de se débarrasser d un complice. Au dénouement, ils se suicident. L uvre est très dramatique, très poignante, et je compte sur un succès d horreur. Une prompte réponse, je vous prie. Votre dévoué Émile Zola » 1- Revue hebdomadaire illustrée (de 1831 à 1904), réputée pour avoir publié des estampes et des écrivains de qualité. Le roman, d abord intitulé Un Mariage d amour, avait préalablement été publié en feuilletons dans la revue. 2- Le 9 novembre 1867, A. Lacroix et Verboeckhoven, libraires-éditeurs, prévenaient Zola qu ils avaient donné le bon à tirer du titre et de la couverture de Thérèse Raquin, ajoutant : « Nous avons supprimé le mot étude qui était, d après nous, du plus mauvais effet sur la couverture et qui, d un autre côté, aurait pu faire tort au volume, en ce sens qu il pouvait faire croire que votre volume était une ouvre aride et trop sérieuse et éloigner par là toute une catégorie de lecteurs. En tout cas, ce sous-titre nous a paru inutile ; n est-ce pas votre avis aussi ? » Le jeune Zola, alors âgé de 27 ans, laisse ici déjà entr. Signé par l'auteur.

  • Seller image for Très importante lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux à propos de la fausse publication d'une pré-originale d'Au bonheur des Dames : "Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ?" for sale by Librairie Le Feu Follet

    Pas de couverture. - Médan 1er décembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - rédigée à l'encre noire sur un double feuillet et adressée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit à Zola un nombre important d'informations, notamment sur les m urs des employés, leur rémunération et surtout sur les techniques d'inventaire. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Très importante lettre inédite apportant un éclairage nouveau sur la publication pré-originale d'Au bonheur des dames. Dans sa biographie d'Emile Zola, Henri Mitterrand écrit : « Avant même que le roman ne soit achevé, Zola en donne un extrait au Panurge, en novembre ; et le 23 novembre 1882, le Gil Blas en annonce la proche publication dans ses colonnes. » Notre lettre, évoquant justement cette prétendue prépublication dans le Panurge, atteste qu'il s'agit tout bonnement d'une plaisanterie et dément ainsi Henri Mitterrand : « Mais votre lettre m'étonne et me chagrine un peu. Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ? Vous n'avez donc pas remarqué que tout le numéro est une « farce » ? Pas un des articles n'est authentique, ce sont des pastiches, et même fort mal faits. » En effet, la lecture dudit extrait ne peut tromper le lecteur assidu de Zola, malgré l'introduction que les journalistes ont rédigée : « Après Nana et Pot-Bouille, ces épopées du vice élégant et du vice bourgeois, M. Emile Zola a voulu faire celle de l'honnêteté : Au bonheur des Dames, qui va paraître prochainement, est une peinture rassérénante de l'innocence et de la vertu ; le plus grand succès est assuré à cette nouvelle uvre dont les personnages se meuvent dans le décor d'un grand magasin de nouveautés ; le haut commerce parisien n'attendra pas longtemps son observateur et son peintre. Nous remercions Emile Zola d'avoir bien voulu, tout spécialement pour Panurge, découper quelques feuilles de son ouvrage encore inédit, et nous sommes fiers de donner les premiers au public un extrait de cette uvre d'une si haute moralité et d'un si puissant intérêt. » (Panurge n°4 du 22 octobre 1882) Les phrases de ce faux texte zolien sont exagérément longues et le Panurge a pris la liberté de doter le roman d'un personnage principal masculin, Denis Mouret, amalgame de Denise (véritable héroïne du livre à paraître) et Octave Mouret. On peut penser qu'il s'agit d'un texte composé à partir d'éléments de Pot-Bouille, précédent volume des Rougon Macquart où Octave - futur patron du Bonheur des Dames - exerçait la fonction de commis avant sa fulgurante ascension sociale : « Depuis déjà plus de deux mois, il était attaché au rayon des « soieries et fourrures » ; il arrivait le matin à sept heures pour ne rentrer chez lui, sa journée finie, qu'à neuf heures du soir, quand Paris tout entier bruissait étrangement d'une animation fiévreuse de plaisir et de jouissance, et, en s'en retournant, il suivait badaudant les grands boulevards encombrés, où flambaient les cafés pleins de filles, et où, sur l'asphalte, à la porte des théâtres, se bousculait la foule avec, ça et là, dans la rumeur vague du piétinement et de la presse, l'intonation voyou des cris des marchands de programmes et des vendeurs de billets. » (Panurge) Dans sa lettre du 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux - lisant l'extrait du Panurge - avait reproché à Zola ses erreurs : « Nulle part excep.

  • Seller image for L'Assommoir for sale by Librairie Le Feu Follet

    ZOLA Emile

    Published by G. Charpentier & Cie, 1887

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    Couverture rigide. - G. Charpentier & Cie, Paris 1887, 11,5x18cm, relié. - Réédition postérieure de neuf ans à l'originale. Reliure en demi percaline bleu gris à coins, dos lisse orné d'un fleuron doré au centre et d'un double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin marron, discrètes restaurations sur les mors, reliure de l'époque. Quelques légères piqûres sans gravité. Envoi autographe d'Émile Zola à l'éditeur [Ernest] Flammarion. Précieux exemplaire enrichi d'un envoi autographe de l'auteur sur l'un de ses chefs-d' uvre. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Republished nine years after the original. Binding in half blue-grey percaline, spine decorated with a gilt fleuron in the centre and a double gilt filet at the bottom, brown shagreen title piece, discreet restorations on the joints, contemporary binding. Some minor foxing. Handwritten presentation by Émile Zola to the publisher [Ernest] Flammarion. Precious copy enriched with a handwritten presentation by the author set on one of his masterpieces.

  • Seller image for Germinal for sale by Librairie Le Feu Follet

    ZOLA Emile

    Published by Charpentier, 1886

    Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Couverture rigide. - Charpentier, Paris 1886, 11,5x18cm, relié. - Réédition postérieure d'un an à l'originale. Reliure en demi percaline bleu gris à coins, dos lisse orné d'un fleuron doré au centre et d'un double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin marron, discrètes restaurations sur les mors, reliure de l'époque. Envoi autographe d'Émile Zola à l'éditeur Ernest Flammarion. Précieux exemplaire enrichi d'un envoi autographe de l'auteur sur le plus célèbre de ses Rougon-Macquart. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Republished one year after the original. Binding in half blue-grey percaline, spine decorated with a gilt fleuron in the centre and a double gilt filet at the bottom, brown shagreen title piece, discreet restorations on the joints, contemporary binding. Handwritten presentation by Émile Zola to the publisher Ernest Flammarion. Precious copy enriched with a handwritten presentation by the author set on one of his masterpieces.

  • [ZOLA (Émile)] GILL (André)

    Published by Paris, Les hommes d'aujourd'hui n°4, 1878, 1878

    Seller: Librairie Faustroll, Paris, France

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    Couverture rigide. Condition: Très bon. 1ère édition. Fascicule de 30 x 20,2 cm, couverture illustrée en couleurs, 4 pp. Rarissime épreuve d'essai du quatrième numéro de la série des Hommes d'aujourd'hui, illustré de l'une des plus spirituelles caricatures d'André Gill, en couleurs : Émile Zola, les Rougon-Macquart sous le bras, rendant hommage à Balzac, son modèle incarnant pour lui la modernité, et Balzac répondant au salut de son digne héritier. Pièce unique comportant la mention manuscrite suivante signée par Émile Zola : "J'autorise ce dessin, Médan, 29 sept. 1878 Émile Zola". Le document est contresigné en tête : "autorisé le 4 octobre 1878". Important document. Pour Zola, Balzac incarne la modernité littéraire. Signé par l'auteur. Livre d'occasion.

  • Seller image for Contes à Ninon for sale by Librairie Le Feu Follet

    ZOLA Emile

    Published by J. Hetzel & A. Lacroix, 1864

    Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Couverture rigide. - J. Hetzel & A. Lacroix, Paris 1864, 11x18cm, relié. - Edition originale du premier ouvrage de l'auteur. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs sertis de filets dorés orné de triples caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tampon à froid de bibliophile en tête d'une garde, tranches mouchetées, reliure de l'époque. Précieux et rare envoi autographe signé d'Emile Zola sur ce texte à monsieur Boucher. Une pâle mouillure sur les 70 premières pages, quelques petites rousseurs. Il existe très peu d'exemplaires de ce texte enrichis d'un envoi autographe. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] The first edition of the author's first book. Contemporary half red shagreen over marbled paper boards, spine in five compartments with gilt fillets and triple gilt frames, marbled endpapers and pastedowns, collector's blindstamp to head of one endpaper, speckled edges. Handsome, rare autograph inscription to this text from Emile Zola to a monsieur Boucher. Faint dampstain to the first 70 pages, a little light foxing. There are very few inscribed copies of this text.

  • Seller image for Emile ZOLA Poème autographe signé for sale by Manuscripta

    Emile ZOLA

    Seller: Manuscripta, LYON, France

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    Pas de couverture. Condition: Bon. Rarissime poème de jeunesse, à la veine romantique, du jeune élève de rhétorique du Lycée Saint-Louis, signé « Pajot et Zola ». Georges Pajot était un condisciple et ami proche d Emile Zola au lycée Saint-Louis à Paris, quand ce dernier s y installe avec sa mère en 1858, année de notre poème. Contrairement à Cézanne, leur amitié n eut pas de faille. Il était de ceux que Zola considérait comme ses vrais amis et participait aux soirées du jeudi, chez l écrivain à Paris. Ces soirées du jeudi ont commencé vers 1865, alors que Zola était âgé de 25 ans, et ont perdurés jusqu à la fin de l existence d écrivain. La victoire des troupes françaises dans leur combat pour l unification de l Italie, donne à Zola et son complice, l occasion de glorifier l empereur, Napoléon III, qu ils comparent à son glorieux aîné. « Madame pardonnez si ma modeste lyre, A votre auguste oreille a l audace de bruire Pardonnez ! Un enfant vient ici bégayer Mais la victoire fait naître nos chants novices, Nous qui sommes placés sous les vaillants auspices Du saint roi chevalier Pour délivrer du joug l Italie opprimée Vers les Alpes on vit s élancer notre armée ; De roses sous ses pas on semait les chemins Par de nombreux hourras l accueillant au passage, A sa noble valeur chacun rendit hommage Et l on battait des mains. Allez Français, allez combattre sur ces terres Où noblement jadis combattirent vos pères, Allez vaincre ceux là qu écrasa leur talon Allez Notre Empereur nous quitte pour la gloire, Comme autrefois soldats notre hymne de victoire Sera Napoléon Ils se sont éloignés, attentive la France Ecoutait bien encore ! Tout gardait le silence. Du midi tout à coup un grand cri s éleva, Montebello, Verceil déjà le canon tonne ; Victoire à Palestro presqu aussitôt résonne Victoire à Magenta. Magenta ! Bondissez cloches de Notre Dame ! Qu une guirlande, le soir étincelle la flamme, Des vainqueurs d Austerlitz notre garde est la s ur, Les troupes de Joseph s enfuient à l armée, Victoire à Mac-Mahon ! Victoire à nos armées ! Victoire à l Empereur. France, réjouis toi, c est un beau jour de fête. Puissions nous, nous aussi célébrer ta conquête Nous que l étude tient dans calme profond Nous qui pour te servir travaillons solitaires Oh ! Puissions nous crier tous au près de nos mères Vive France et Piémont. Pageot et Zola élèves de classe de rhétorique Poème figurant aux uvres complètes, tome 15, éditions Cercle du livre précieux 1969 En 1859, Napoléon III s engage auprès de Victor-Emmanuel II pour l unification de l Italie alors morcelée en duchés, contre l empire d Autriche. Cette campagne militaire permet à la France de récupérer la Savoie et le comté de Nice mais la laisse dans une situation diplomatique délicate. Signé par l'auteur.

  • Seller image for POT-BOUILLE for sale by Buddenbrooks, Inc.

    Zola Émile

    Published by Paris G. Charpentier 1882, 1882

    Seller: Buddenbrooks, Inc., Newburyport, MA, U.S.A.

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    First edition, WARMLY INSCRIBED by the author, Émile Zola to Edouard Noël, most probably the important author and critic. Noël wrote with Edmond Stoullig, "Les Annales du Theatre et de la Musique," for 1891, which contained a comprehensive review of every new play presented at the principal Paris theatres during the past year, as well as much other interesting information. One of Zola s plays was included in the work. 8vo, in a handsome binding by Stikeman of three-quarter deep brown morocco and marbled boards, the spine gilt ruled and stippled on raised bands and lettered in gilt in one compartment, retaining the publisher s original front and rear wrappers of yellow paper printed in black, t.e.g.,others untrimmed. 521 pp. A fresh, fine and very well preserved copy with the original wrappers bound in and well protected by an attractive binding. The binding is in fine condition, the wrappers very well preserved and quite fresh, internally, unusually nice and with only very light age mellowing. SCARCE FIRST EDITION INSCRIBED BY ZOLA WITH A LARGE BOLD SIGNATURE. POT-BOUILLE (Stew Pot) is the tenth novel in the Rougon-Macquart series. The novel is an indictment of the hypocritical mores of the bourgeoisie of the Second French Empire. It is set in a Parisian apartment building, a new and modern development in housing at the time. The title reflects the disparate and sometimes unpleasant elements lurking behind the building's new and decorative façade. When the English edition was issued, the publisher was charged with obscenity and found guilty under the Obscene Publications Act. A very scarce copy of the first edition and utterly rare in signed, presentation format.

  • Seller image for Thérèse Raquin. Drame en quatre actes. Avec une préface. for sale by Moroccobound Fine Books, IOBA

    Zola, Emile

    Published by Paris: Charpentier, 1873

    Seller: Moroccobound Fine Books, IOBA, Lewis Center, OH, U.S.A.

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    Hardcover. Condition: Very Good. 1st Edition. Inscribed to a prior owner and signed by Zola on the half-title. 144 pp. Hardcover, bound in half maroon morocco over marbled boards by Dunault with original wraps bound in. The binding is rubbed at the fore-corners; light foxing early and late, mostly on the leaves facing the wraps. Inscribed by Author(s).

  • Seller image for La Curée. for sale by Bernard Quaritch Ltd ABA ILAB

    ZOLA, Émile.

    Published by Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1871., 1871

    Seller: Bernard Quaritch Ltd ABA ILAB, London, United Kingdom

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    First Edition. 8vo, pp. 360, with a photogravure portrait of Zola after Manet bound in; in very good condition, edges uncut, in contemporary or near-contemporary half red morocco signed by Émile Carayon (1843 1909), flat spine lettered in gilt; the original pale yellow wrappers (dated 1872 as always) and spine bound in.First edition of the second novel in Zola's Rougon-Macquart series, La Curée. The first six volumes of the series were printed on ordinary paper only (no grand papier issue) and are all very rare. Carteret II, 480. Language: French.

  • Seller image for Retour de voyage. - Lettre du capitaine Tanera sur la débâcle for sale by Librairie Le Feu Follet

    ZOLA Emile

    Published by Société des Amis des Livres|& Alphonse Lemerre, 1892

    Seller: Librairie Le Feu Follet, Paris, France

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    Couverture rigide. - Société des Amis des Livres & Alphonse Lemerre, Lyon & Paris 1892, 12x18,5cm, 2 volumes reliés en 1. - Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête après 5 chamois. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées, deux coins légèrement émoussés, tête dorée, reliure signée Canape & Corriez. On a relié en tête de l'ouvrage, l'édition originale, également sur Hollande, de la lettre du capitaine Tanera sur la Débâcle parue chez Alphonse Lemerre en 1892. Agréable et rare ensemble. Envoi autographe signé d'Emile Zola : "A M. Rubattel, en remerciement de la très aimable idée qu'il a eue de publier cette élégante plaquette". [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] First edition, one of 20 numbered copies on Hollande, the tirage de tête after 5 chamois. Half red morocco over marbled paper boards by Canape & Corriez, spine in six compartments, date gilt at foot of spine,marbled endpapers and pastedowns, covers preserved, two corners slightly bumped, top edge gilt. Autograph inscriptiuon from Emile Zola : "A M. Rubattel, en remerciement de la très aimable idée qu'il a eue de publier cette élégante plaquette". Retaining the original letter, also on Hollande, of Captain Tanera's letter about La Débâcle, published by Alphonse Lemerre 1892 on a leaf bound in at the beginning of the work A good and rare copy.

  • Seller image for Lettre autographe signée adressée à Louis-Edmond Duranty : "Je n'ai eu des nouvelles de Manet qu'indirectement, par Duret. [.] On m'a dit que la déconfiture d'Hoschedé avait jeté la misère dans le camp impressionniste." for sale by Librairie Le Feu Follet

    Pas de couverture. - L'Estaque - Marseille 22 septembre 1877, 13,3x20,8cm, 3 pages 1/2 sur un double feuillet. - Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Louis-Edmond Duranty, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Quelques ratures et corrections ; pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été transcrite dans la correspondance complète d'Emile Zola éditée par le CNRS et les Presses de l'Université de Montréal. Longue lettre évoquant la canicule à l'Estaque, Une page d'amour et Edouard Manet. « Il y a quatre mois que nous sommes ici, et je vous avais promis de vous écrire. Mais j'ai tant travaillé et j'ai eu si chaud, que vous m'excuserez de mon apparente paresse. Imaginez-vous que jusqu'au 15 août, la température a été très agréable ; il faisait beaucoup moins chaud qu'à Paris et nous respirions chaque soir une brise de mer délicieuse. Puis, voilà que, brusquement, lorsque je nous croyais hors de toutes mauvaises plaisanteries de la chaleur, le thermomètre est monté à 40 degrés et s'y est maintenu nuit et jour. Nous avons ainsi passé deux semaines intolérables. Aujourd'hui, la fraîcheur est revenue, et nous allons rester jusqu'aux premiers jours de novembre pour jouir des charmes d'un bel automne. » En cet été 1877, Zola quitte la tumultueuse capitale pour un séjour de cinq mois à l'Estaque (« banlieue de Marseille ») en compagnie de son épouse Alexandrine et de sa mère, Emilie Aubert. Cette longue parenthèse méridionale lui rappelle sa jeunesse aixoise : « Je suis d'ailleurs enchanté de mon été. Les pays est splendide et me rappelle toute ma jeunesse. » « Pour finir avec moi, j'ajouterai que j'ai travaillé vigoureusement à mon roman, sans pourtant l'avancer autant que je l'aurais voulu. Ce roman doit paraître dans le Bien Public à partir du 14 novembre. J'en serai quitte pour donner encore un vigoureux coup de collier à Paris. » Le nouveau roman dont il est ici question est Une page d'amour dont l'intrigue et le style tranchent complètement avec le précédent volume des Rougon-Maquart : « Je ne sais vraiment pas ce que vaut mon travail. J'ai voulu donner une note absolument opposée à celle de L'Assommoir, ce qui me déroute parfois et me fait trouver mon roman bien gris. Mais je vais tout de même bravement mon chemin. Il faudra voir. » Mais cette « page d'amour » en cache une autre et, durant ce séjour dans la fournaise marseillaise, Emile Zola songe déjà au tome suivant : « Ce qui mijote dans sa marmite méridionale, ce n'est rien de moins qu'une nouvelle bombe. Non pas Une page d'amour : « c'est une uvre trop douce pour passionner le public ». Mais est Nana d'ores et déjà annoncée : « Je rêve ici une Nana extraordinaire. Vous verrez ça. » [lettre à Marguerite Charpentier du 21 août 1877] » (Henri Mitterrand, Zola) Même si Une page d'amour n'emporta pas un grand succès auprès du public, la critique fut quant à elle relativement enthousiaste. Ainsi Flaubert écrit-il à Zola : « Lundi soir, j'avais fini le volume. Il ne dépare pas la collection. Soyez sans crainte. Et je ne comprends pas vos doutes sur sa valeur. Mais je n'en conseillerais pas la lecture à ma fille si j'étais mère !!! - Car, malgré mon grand âge, ce roman m'a troublé. Et excité. On a envie d'Hélène, d'une façon démesurée. Et on comprend très bien votre docteur. » (vers le 25 avril 1878) L'éloignement de la capitale n'empêche pas Emile Zola de penser à ses amis restés à Paris : « Je n'ai eu des nouvelles de Manet qu'indirectement, par Duret. Travaille-t-il, est-il dans un bon état d'esprit ? - On m'a dit que la déconfiture d'Hoschedé avait jeté la misère dans le camp impressionniste. Je prévoyais ce plongeon depuis l'année dernière. » « Duret et Duranty envoient [à Zola] quelques échos de la vie des peintres. Duret l'a entretenu de Manet en détail, évoquant les portraits qu'il a commencés, « d'une note hardie et dans le mouvement », mais aussi de son insuccès persistant. [.] Zola apprend d'autre part par Marguerite Charpentier, « la déconfiture » d'Ernest Hosc.

  • Seller image for Lettre autographe signée adressée à Henry Fouquier à propos de La Terre : "Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi." for sale by Librairie Le Feu Follet

    Pas de couverture. - Paris 11 février 1888, 13,2x20,5cm, 2 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Fouquier, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été transcrite dans la correspondance complète d'Emile Zola éditée par le CNRS et les Presses de l'Université de Montréal. Belle lettre évoquant La Terre et La Puissance des Ténèbres de Tolstoï. Henry Fouquier (1838-1900) fut critique littéraire et chroniqueur pour de nombreux journaux. Proche ami de Guy de Maupassant, il appuya la candidature d'Emile Zola à l'Académie française. Cette lettre lui a été adressée au lendemain de la représentation de La Puissance des Ténèbres de Tolstoï au Théâtre-Libre. Nous n'avons pu trouver trace d'un article dans lequel le journaliste aurait fait le rapprochement entre le drame russe et La Terre d'Emile Zola, mais ce dernier lui adresse ici des remerciements : « Merci, mon cher Fouquier, de ce que vous voulez bien dire de « la Terre », si attaquée. J'en suis touché vivement, et croyez à toute ma gratitude. » Il faut dire que la critique n'a pas été tendre avec le quinzième volume des Rougon-Macquart qui, dès sa parution en feuilleton dans le Gil Blas, déchaîna les passions. Le 18 août 1887, alors que la fin du roman n'est même pas encore révélée au public, paraît dans Le Figaro le « Manifeste des Cinq », rédigé par Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Marguerite et Gustave Guiches. Ces jeunes auteurs dressent un constat sans appel : « La Terre a paru. La déception a été profonde et douloureuse. Non seulement l'observation est superficielle, les trucs démodés, la narration commune et dépourvue de caractéristiques, mais la note ordurière est exacerbée encore, descendue à des saletés si basses que, par instants, on se croirait devant un recueil de scatologie : le Maître est descendu au fond de l'immondice. [.] Nous répudions ces bonshommes de rhétorique zoliste, ces silhouettes énormes, surhumaines et biscornues, dénuées de complication, jetées brutalement, en masses lourdes, dans des milieux aperçus au hasard des portières d'express. De cette dernière uvre du grand cerveau qui lança L'Assommoir sur le monde, de cette Terre bâtarde, nous nous éloignons résolument, mais non sans tristesse. Il nous poigne de repousser l'homme que nous avons trop fervemment aimé. » Zola, qui mûrissait l'idée d'un roman paysan depuis une dizaine d'années, est profondément touché et bien qu'il n'ait aucune réaction publique à ces accusations, sa correspondance est essaimée d'explications de l' uvre dont seule la brutalité semble avoir retenu l'attention des lecteurs : « Mais vous ajoutez que notre thèse, à Tolstoï et à moi, est la même et peut se résumer en ceci : le travail de la terre est corrupteur. Tolstoï, il me semble, protesterait bien haut, et quant à moi, je vous affirme que je n'ai jamais voulu prouver une telle chose, radicalement fausse à mon avis. Ce que je pense, c'est que la petite propriété, telle qu'elle existe chez nous, c'est que la suite de faits sociaux qui ont abouti à notre forme sociale, nous ont donné notre paysan d'aujourd'hui, avec ses qualités et ses vices. Notre paysan est le prisonnier de sa terre, et non l'homme libre qu'il devrait être. Comment voulez-vous qu'il n'y étouffe pas, dans son ignorance et sa passion unique ? Labourer est très sain, mais à la condition qu'on sera le maître de son champ, au lieu d'en être le forçat. Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi. » Très belle lettre du maître du naturalisme révélant une nouvelle facette de l'un des plus brutaux volumes des Rougon-Macquart. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

  • Seller image for Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient." for sale by Librairie Le Feu Follet

    Pas de couverture. - Médan 16 novembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentation et du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart : Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les m urs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. « J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons. » Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire : « Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas ? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place. » La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché : « Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [.] Neuf heures sonnaient. [.] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même. » (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son uvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus : « Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de.

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    (ZOLA Emile) ROCHEGROSSE Georges-Antoine

    Publication Date: 1888

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    autre. - 1888, 27x35cm, autre. - Peinture à l'huile en grisaille sur panneau signée en bas à droite. Cette oeuvre originale a servi d'illustration pour une scène de La Terre, première édition illustrée, roman d'Emile Zola publié chez Marpon & Flammarion en 1889. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Oil on wood, signed lower right This original work was used to illustrate a scene from "The Earth" in the first illustrated edition of Emile Zola's work, published by Marpon & Flammarion in 1889.

  • Seller image for Fouan chez les Delhomme for sale by Librairie Le Feu Follet

    (ZOLA Emile) ROCHEGROSSE Georges-Antoine

    Publication Date: 1888

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    autre. - 1888, 27x35cm, autre. - Peinture à l'huile en grisaille sur panneau signée en bas à droite. Cette oeuvre originale a servi d'illustration pour une scène de La Terre, première édition illustrée, roman d'Emile Zola publié chez Marpon & Flammarion en 1889. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Oil on wood, signed lower right This original work was used to illustrate a scene from "The Earth" in the first illustrated edition of Emile Zola's work, published by Marpon & Flammarion in 1889.

  • Seller image for Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable." for sale by Librairie Le Feu Follet

    Pas de couverture. - Médan 23 juin 1882, 13,4x21,6cm, 1 page 1/2 sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentation et du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart : Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les m urs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Cette réponse serait donc la toute première que l'écrivain adressa au chef de rayon, en réponse à sa lettre du 19 juin 1882. Bien loin d'imaginer le vif succès que remportera ce nouveau roman, Zola semble même le prendre à la légère : « Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable. Vos notes sont excellentes. [.] Enfin, me voilà au travail. Le sujet est à la fois bien vaste - et bien ingrat pour un roman. On devra me tolérer un peu de fiction, car il faut bien que je passionne la matière. Mais je tâche de m'en tenir le plus strictement possible à mes notes. » Il faut dire que Carbonnaux prend son rôle d'informateur très à c ur et, n'ayant aucun doute quant au succès du livre, il écrit : « Dans le bâtiment chez nous d'ailleurs, partout on attend votre livre. Les lecteurs ne vous manqueront pas. Soyez-en sûr. Vous n'en êtes plus à compter les succès celui-là s'annonce comme devant dépasser les autres. » (lettre du 19 juin 1882) Car un autre ouvrage, sur le même sujet, vient de paraître : « J'ai lu le volume de Pierre Giffard. Il me paraît comme vous injuste et même faux dans plusieurs parties. C'est bâclé. Il aurait fallu, pour un pareil ouvrage de documents purs, une entière exactitude. Moi qui écris une uvre d'imagination, je ne me permettrai pas de tels écarts. » C'est Carbonnaux qui avait signalé l'ouvrage à Zola : « Pierre Giffard du Figaro vient de faire paraître chez Havard un vol de 300 pages intitulé « Les Grands bazars de Paris ». [.] On sait que le Figaro est inféodé au Louvre [magasin concurrent au Bon Marché] & on peut assurer que ce livre a été commandé et bâclé dès que votre intention de traiter le même sujet a été connue. [.] Il fallait déguiser un peu la réclame pour le Louvre. » (lettre du 19 juin 1882) On voit bien ici à quel point les grands magasins fascinent et l'on comprend l'immense succès que remportera ce roman de Zola décrivant leur avènement et leur suprématie. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

  • Zola, Émile

    Published by Charpentier, Paris, 1894

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    Pas de couverture. Condition: Bon. Edition originale. "Paris, Charpentier, 1896 ; 1898. 3. Pas de couverture, [2] ff. - 598 pp. + [2] ff. - 751 pp. + [2] ff. - 608 pp. . Reliure de l?époque en demi-maroquin brun (Lourdes) et vert (Paris, Rome), dos à nerfs orné d?encadrements à l?or, titres dorés, filet doré sur les plats. Couvertures conservées sans le dos. Dos passés, quelques frottements. Papier bruni. ÉDITIONS ORIGINALES du cycle romanesque des Trois villes, auquel Émile Zola se consacre après Les Rougon-Macquart. Tirages courants, sans mention. ENVOIS AUTOGRAPHES SIGNÉS surdeux derniers volumes, Rome et Paris, à Édouard Béliard, peintre impressionniste et ami intime de Zola qui inspira le personnage de Gagnière (L'Oeuvre). à Edouard Béliard son ami Emile Zola à Ed. Béliard son ami Emile Zola Véritable "illustre inconnu", Béliard, dont on ne trouve aujourd'hui plus qu'une quinzaine de tableaux, participa pourtant aux deux premiers Salons impressionnistes, exposant 4 puis 8 toiles. Proche de Monet, Renoir, Degas, et plus encore de de Cézanne et de Pissarro, Béliard évoluait dans les mêmes cercles que Zola : tous deux servirent ainsi de témoins à Marie-Louise Monnier lorsqu'elle épousa l'écrivain, collectionneur et critique d'art Paul Alexis (Le Figaro, 24 août 1888). Plus tard, Béliardaccueillit Zola à Pontoise, assurant son lien avec les peintres de la nouvelle génération. Henri Mitterand souligne : Zola a été à l'école des peintres, et pas de n'importe quels peintres. [.] Cet apprentissage n'a aucun équivalent parmi les sociologues, au moins ceux de son temps, à qui il manquait cette complicité quasi professionnelle avec les artistes." (II, p. 120) Zola encouragera Béliard dans ses ambitions artistiques tout en lui reprochant un manque d'audace. Dans son "Salon" de 1876 pour Le Messager de l'Europe, Zola décrira son ami comme : "un paysagiste dont le trait distinctif est la méticulosité. On sent chez lui le copiste appliqué de la nature. L'ayant étudiée à fond, il a acquis une grande solidité de facture qui fait de chacun de ses tableaux une traduction érudite et textuelle de la nature. [.] Le seul défaut que je le trouve, c'est l'absence d'originalité. J'aimerais qu'une flamme intérieure consume ses scrupules, même si ce feu devait flamber aux dépens de l'exactitude." On identifie aisément Béliard comme le modèle de Gagnière (L'Oeuvre), personnage de peintre mélomane et rêveur qui expose au salon des Refusés "un paysage d'un gris perlé, un bord de Seine soigneusement peint, joli de ton quoiqu'un peu lourd, et d'un parfait équilibre, sans aucune brutalité révolutionnaire." (p. 156) En dépit de ces piques (et d'un désaccord profond au sujet des théories sur l'art de Proudhon), Zola reprochera à Béliard d'avoir renoncé à la peinture pour se consacrer à la politique. Une amitié fidèle continua néanmoins de lier les deux hommes. Ainsi, Béliard, élu maire d'Etampes (il occupera cette position de 1892 à 1900), présidera une réunion publique pour la défense de Dreyfus, et ce malgré qui la foule qui scandait "A bas Zola !" ". Signé par l'auteur.

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    Pas de couverture. - Médan 28 novembre 1882, 13,6x21,5cm, 1 page sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe.Une petite déchirure sans manque en marge basse, ne touchant pas le texte. Important témoignage du colossal travail de documentation et du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart : Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les m urs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Sans réponse à sa précédente lettre du 16 novembre, Zola relance ici son informateur : « Excusez-moi, si j'insiste, si je deviens tout à fait importun. Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l' uvre. Ne me donnez que les grandes lignes, cela suffira. C'est malheureusement très pressé. » Deux jours plus tard, Carbonnaux répondra à l'écrivain, lui adressant une longue lettre, commençant ainsi : « J'étais retenu à la campagne près de ma mère malade lorsque votre lettre m'est parvenue. » Ce bref courrier est un précieux témoignage du rôle de premier ordre que jouèrent les conseillers de Zola dans la composition des Rougon-Macquart. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].

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    Pas de couverture. - Floury décembre 1896-décembre 1897 (le mois de novembre n'est pas paru) , 23x31cm et 26x35,5cm, 13 numéros en feuilles sous couvertures le tout sous une chemise. - | Parmi les plus belles réalisations de l'édition d'art "Fin de Siècle" | Un des 100 exemplaires de la revue tirés sur papier Chine pour les numéros 1 à 11. Le numéro spécimen et le n°12 sont sur papier vélin. Notre exemplaire est complet du dos et des plats de la couverture générale, et des douze couvertures illustrées. Edition originale de la collection complète de L'image, parue entre 1896 et 1897. Tous les numéros de la revue sont réunis sous une chemise en demi basane à coins, dos à cinq nerfs titré à l'or, plats de papier à la cuve. Quelques frottements. Rousseurs éparses et déchirures marginales. Exemplaire complet de cette revue fondée par la jeune corporation française des graveurs sur bois, et publiée par l'éditeur des lithographies de Toulouse-Lautrec (Au pied du Sinaï, Histoires naturelles, Café-Concert). L'Image compte parmi les plus belles réalisations de l'édition d'art "Fin de Siècle". Les directeurs de la revue, et notamment le célèbre graveur Auguste Lepère, fondateur de la corporation, tentèrent d'y rassembler et promouvoir, selon l'idée d'Arts and Crafts et de l'Art Nouveau, le savoir-faire des artisans de la gravure sur bois menacé par l'utilisation de procédés plus rapides et de moindre qualité. Cette collection complète réunit les oeuvres de 106 graveurs et de dizaines d'écrivains, faisant d'elle une oeuvre d'une qualité bibliophilique et artistique exceptionnelles. Son papier Chine en parfait état de conservation rend toute la splendeur et le contraste des gravures sur bois monochromes, ainsi que le camaïeu d'ocres, de vermeils et de verts olives typiques de la période. On y trouve les poèmes et nouvelles de Maurice Barrès, Huysmans, Stéphane Mallarmé, Émile Zola, encadrés d'une variété d'arabesques, de rinceaux, de frises, de lettres ornées et de fleurons. Cette revue constituait en effet un recueil ornemental d'une grande richesse, mais surtout très hétérogène, chaque artiste apportant un style différent, et toujours remarquable. Dans le même esprit, chaque couverture est une oeuvre originale réalisée spécialement pour la revue, représentant les courants Symbolistes, Art Nouveau, Orientalistes et "Belle Epoque". C'est le célèbre Alfons Mucha qui inaugure la revue et en signe la première couverture, parue en décembre 1896, et Henri de Toulouse-Lautrec, qui, un an plus tard, clôt la publication avec un portrait de l'actrice Marthe Mellot. Exemplaire complet de la revue L'Image, ouvrage d'érudition, raffiné et esthétique, marquant l'apogée de la gravure originale sur bois. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].