Published by Gaud, 2006
ISBN 10: 2840801604 ISBN 13: 9782840801603
Seller: Eratoclio, Saint-Julien, France
First Edition
Couverture rigide, illustrée. Condition: Comme neuf. Dust Jacket Condition: Comme neuf. Gilles Aymard. Cleeren Michel. Philippe Domingos. Claude Eichel, Pierre Filliquet, Gérald Garbez, Henri Gaud, Marc Genevrier, David Giancatarina, Marc Grandjean, Henri Peyre, Pierre Stringa, (illustrator). Edition originale. Ouvrage bilingue Français anglais. Grand format: 29 x 29 x 3 cm. 179 pp. Poids 2 kilos. Relié sous jaquette illustrée. Comme neuf. Rare. Photographies à pleine page de Gilles Aymard. Cleeren Michel. Philippe Domingos. Claude Eichel, Pierre Filliquet, Gérald Garbez, Henri Gaud, Marc Genevrier, David Giancatarina, Marc Grandjean, Henri Peyre, Pierre Stringa. Textes de Régis Martin, Guillaume Péronne, Henri Peyr . Extrait du texte de Régis Martin: L'Architecte et la photographie La photographie accompagne l'Architecte des Monuments Historiques dans chacun de ses actes professionnels, et cela depuis toujours. En effet, le service des Monuments Historiques est né en France (septembre 1837), sensiblement à la même époque que la photographie (janvier 1839), mais dès 1838, avant même d'être révélée au public, la Commission des Monuments Historiques pense au daguerréotype pour «former les plans et dessins de tous les monuments historiques de France» : séance du 30 mars des premiers travaux de la commission des Monuments Historiques. En 1851, l'idée d'une couverture photographique des monuments est née avec la constitution d'une mission héliographique. Cinq photographes vont parcourir la France pour inventorier le patrimoine monumental. C'est la première commande officielle du genre. La photographie apporta un complément, mais aussi un support nécessaire aux dessins des architectes, toujours merveilleusement aquarelles, mais parfois idéalisés. C'est ainsi que des daguerréotypes ont pu être décalqués pour produire des gravures. Cette première confrontation entre dessin et photographie a été excellente pour la mémoire des édifices, car elle a apporté des informations inédites et un regard particulier. Souvent la photographie peut infirmer ou valider un détail peu compréhensible sur une gravure. Les photographies les plus anciennes nous montrent des édifices sur lesquels nous avons une communauté de regard avec une période aujourd'hui éloignée de plus de 250 ans, ce n'est pas innocent pour la perception historique d'un lieu. Mais la photographie permet également de comprendre le processus de création de certaines oeuvres au XIXe siècle, où l'on voit figurer sur des vitraux l'effigie photographique de tel ou tel personnage. L'étude des attitudes anatomiques à partir d'une pose d'atelier est également pratiquée. Il n'est pas rare de retrouver les clichés qui ont servi à ce travail.