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  • FRÉRON, (Élie Catherine (1719-1776)

    Publication Date: 1776

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  • FRÉRON, (Élie Catherine (1719-1776)

    Publication Date: 1776

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  • FRÉRON, (Élie Catherine (1719-1776)

    Publication Date: 1776

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    Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-12° broché, en condition de parution, à grandes marges, en cahiers non massicotés, paginé 71-146.

  • FRÉRON, (Élie Catherine (1719-1776)

    Publication Date: 1776

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  • FRÉRON, (Élie Catherine (1719-1776)

    Publication Date: 1776

    Seller: PRISCA, Paris, France

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  • FRÉRON, (Élie Catherine (1719-1776)

    Publication Date: 1776

    Seller: PRISCA, Paris, France

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  • FRÉRON, (Élie Catherine)

    Publication Date: 1776

    Seller: Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France

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    Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-12° broché, en condition de parution, à grandes marges, en cahiers non massicotés reliés par une cordelette. Notons cependant le premier plat un peu empoussiéré. - - - - L'Année littéraire, est un périodique littéraire français créé le 3 février 1754 à Paris par Élie Fréron. Fréron avait fait ses premières armes sous l'abbé Desfontaines. Attaché à ce célèbre critique avec lequel il rédigea les Observations et les Jugements, il demeura jusqu'au bout son lieutenant le plus courageux et le plus dévoué et conserva à sa mémoire fidélité et reconnaissance : « Je perds un bienfaiteur, un guide, et plus que tout cela, un ami. [.] notre siècle a autant d'obligations à l'abbé Desfontaines que nos pères ne durent à Boileau. » Cependant, soit qu'il fût impatient de voler de ses propres ailes, soit qu'il ait cédé a une autre considération, Fréron entreprit, le 1er septembre 1745, la publication de son propre journal intitulé Lettres de madame la Comtesse de ***. Pour modérées qu'elles fussent, ces Lettres où il critiquait la littérature de son temps en lui appliquant les modèles du siècle précédent blessèrent néanmoins l'amour-propre de nombre de littérateurs dont, au premier chef, Voltaire. Le 3 février 1754, les Lettres sur quelques Écrits de ce temps devinrent l'Année littéraire avec cette épigraphe tirée de Martial : « Parcere personis, dicere de vitiis ». À leur début, les feuilles de Fréron où il combattait les Philosophes au nom de la religion et de la monarchie furent, aux dires mêmes de ses ennemis, accueillies avec la plus grande faveur. Les périodiques étaient alors assez rares en France. Il n'y avait à l'époque que deux autres revues, le Mercure de France qui se contentait de tout encenser tandis le Journal des sçavans n'était fait que pour très peu de lecteurs. L'Année littéraire, qui paraissait par cahiers tous les dix jours, eut un débit prodigieux. Ce grand succès valut à Fréron de très bien gagner sa vie, mais aussi quelques séjours en prison. Fréron avait eu pour collaborateurs l'abbé de La Porte qui, après s'être brouillé avec lui, fonda les Observations littéraires, l'abbé Jean-Baptiste Grosier, l'abbé Thomas-Marie Royou, l'abbé Duport de Tertre, Baculard d'Arnaud, Palissot, Dorat, Dudoyer de Gastels, Sautreau de Marsy, Daillant de Latouche, Jourdain, etc. Fréron avait, en outre, de nombreux collaborateurs officieux ou anonymes, dont des grands personnages comme le marquis d'Argenson. La banqueroute de Fréron n'empêcha pas sa succession d'être ardemment convoitée. Son fils Stanislas, qui s'était déjà essayé dans quelques contes auxquels l'Almanach des Muses avait donné une indulgente hospitalité, reprit la direction de l'Année littéraire mais il n'avait guère qu'une vingtaine d'années et n'était pas à la hauteur d'une pareille tâche. L'abbé Grosier, assisté de Le Bret et Clément, prit la direction en chef de l'Année littéraire. Il faut également citer, au nombre des collaborateurs de Fréron fils, Geoffroy, qui devait faire plus tard presque autant de bruit que le fondateur de L'Année littéraire. Les mêmes haines qui avaient poursuivi Fréron s'attachèrent à son successeur, et elles triomphèrent un instant. L'Année littéraire s'étant oubliée, dans le courant de 1781, jusqu'à appliquer l'épithète de ventriloque à un comédien, ses ennemis firent si bien qu'elle fut suspendue sous ce prétexte, et l'éditeur Panckoucke se mit en campagne, à l'instigation et avec l'appui du parti encyclopédique, pour la faire supprimer et l'annexer à son Mercure. L'Année littéraire fut continuée jusqu'en 1790, époque à laquelle elle paraissait tous les six jours. En 1800, Geoffroy et l'abbé Jean-Baptiste Grosier tentèrent de la ressusciter mais il n'a paru de cette continuation que 45 numéros, en 7 volumes.

  • FRÉRON, (Élie Catherine)

    Publication Date: 1776

    Seller: Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France

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    Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. In-12° broché, en condition de parution, à grandes marges, en cahiers non massicotés reliés par une cordelette. Notons cependant le premier plat un peu empoussiéré. - - - - L'Année littéraire, est un périodique littéraire français créé le 3 février 1754 à Paris par Élie Fréron. Fréron avait fait ses premières armes sous l'abbé Desfontaines. Attaché à ce célèbre critique avec lequel il rédigea les Observations et les Jugements, il demeura jusqu'au bout son lieutenant le plus courageux et le plus dévoué et conserva à sa mémoire fidélité et reconnaissance : « Je perds un bienfaiteur, un guide, et plus que tout cela, un ami. [.] notre siècle a autant d'obligations à l'abbé Desfontaines que nos pères ne durent à Boileau. » Cependant, soit qu'il fût impatient de voler de ses propres ailes, soit qu'il ait cédé a une autre considération, Fréron entreprit, le 1er septembre 1745, la publication de son propre journal intitulé Lettres de madame la Comtesse de ***. Pour modérées qu'elles fussent, ces Lettres où il critiquait la littérature de son temps en lui appliquant les modèles du siècle précédent blessèrent néanmoins l'amour-propre de nombre de littérateurs dont, au premier chef, Voltaire. Le 3 février 1754, les Lettres sur quelques Écrits de ce temps devinrent l'Année littéraire avec cette épigraphe tirée de Martial : « Parcere personis, dicere de vitiis ». À leur début, les feuilles de Fréron où il combattait les Philosophes au nom de la religion et de la monarchie furent, aux dires mêmes de ses ennemis, accueillies avec la plus grande faveur. Les périodiques étaient alors assez rares en France. Il n'y avait à l'époque que deux autres revues, le Mercure de France qui se contentait de tout encenser tandis le Journal des sçavans n'était fait que pour très peu de lecteurs. L'Année littéraire, qui paraissait par cahiers tous les dix jours, eut un débit prodigieux. Ce grand succès valut à Fréron de très bien gagner sa vie, mais aussi quelques séjours en prison. Fréron avait eu pour collaborateurs l'abbé de La Porte qui, après s'être brouillé avec lui, fonda les Observations littéraires, l'abbé Jean-Baptiste Grosier, l'abbé Thomas-Marie Royou, l'abbé Duport de Tertre, Baculard d'Arnaud, Palissot, Dorat, Dudoyer de Gastels, Sautreau de Marsy, Daillant de Latouche, Jourdain, etc. Fréron avait, en outre, de nombreux collaborateurs officieux ou anonymes, dont des grands personnages comme le marquis d'Argenson. La banqueroute de Fréron n'empêcha pas sa succession d'être ardemment convoitée. Son fils Stanislas, qui s'était déjà essayé dans quelques contes auxquels l'Almanach des Muses avait donné une indulgente hospitalité, reprit la direction de l'Année littéraire mais il n'avait guère qu'une vingtaine d'années et n'était pas à la hauteur d'une pareille tâche. L'abbé Grosier, assisté de Le Bret et Clément, prit la direction en chef de l'Année littéraire. Il faut également citer, au nombre des collaborateurs de Fréron fils, Geoffroy, qui devait faire plus tard presque autant de bruit que le fondateur de L'Année littéraire. Les mêmes haines qui avaient poursuivi Fréron s'attachèrent à son successeur, et elles triomphèrent un instant. L'Année littéraire s'étant oubliée, dans le courant de 1781, jusqu'à appliquer l'épithète de ventriloque à un comédien, ses ennemis firent si bien qu'elle fut suspendue sous ce prétexte, et l'éditeur Panckoucke se mit en campagne, à l'instigation et avec l'appui du parti encyclopédique, pour la faire supprimer et l'annexer à son Mercure. L'Année littéraire fut continuée jusqu'en 1790, époque à laquelle elle paraissait tous les six jours. En 1800, Geoffroy et l'abbé Jean-Baptiste Grosier tentèrent de la ressusciter mais il n'a paru de cette continuation que 45 numéros, en 7 volumes.

  • FRÉRON, (Élie Catherine

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