An carbonum vapor in claufis Cameris Fedulo vitandus ? (thèse de doctorat de médecine de Joseph Guillotin)

Joseph Ignace Guillotin [Josephus Ignatius Guillotin]

Published by Paris, Quillau, 1769
Used Couverture souple

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In-4° broché, sous couverture d attente moderne, titre contrecollé, 8 pp. Rarissime thèse de doctorat de médecine de Guillotin. Sous l ancien régime on passait une thèse cardinale avec un sujet imposé par la Faculté et une, éventuellement deux, thèse quodlibertaire avec des sujets laissés au choix du candidat. La thèse cardinale était la plus importante. Elle est l équivalent du doctorat du XIX° siècle. La thèse quodlibertaire disparaissant en laissant comme trace les deux ou trois questions très succinctes apparaissant généralement à la dernière page des thèses modernes. On localise cinq exemplaires de cette rarissime thèse en bibliothèque dans le monde. Joseph Ignace Guillotin (1738-1814) est un médecin et homme politique français, connu pour avoir fait adopter, sous la Révolution française, la guillotine comme mode unique d exécution capitale. Il fait des études théologiques pendant 7 ans dans le collège des jésuites de Bordeaux et y obtient son baccalauréat. Jésuite, il est d'abord professeur du Collège des Irlandais à Bordeaux. En 1763, il choisit les études de médecine d'abord à Reims puis en 1768 à Paris, pendant trois ans grâce aux bourses d'étude. Il devient pupille à la Faculté de Médecine de Paris, obtient un doctorat de régent en 1770 après avoir passé sa thèse en 1769 et enseigne l'anatomie, la physiologie et la pathologie dans cette même Faculté (1778-1783). En même temps, il exerce en cabinet et effectue des expériences scientifiques sur le vinaigre ou les caractéristiques de la rage. Élu député du Tiers-État de la ville et des faubourgs de Paris en 1789, c'est lui qui proposa la réunion dans la salle du Jeu de paume, lorsque les députés trouvèrent leur salle fermée le 20 juin. Avec l'appui de Mirabeau, député et secrétaire de l Assemblée nationale constituante, Guillotin propose un projet de réforme du droit pénal dont le 1er article dispose que « les délits de même genre seront punis par les mêmes genres de peines, quels que soient le rang et l'état du coupable. » Il demanda dans la séance du 1er décembre 1789 que « la décapitation fût le seul supplice adopté et qu'on cherchât une machine qui pût être substituée à la main du bourreau. » L utilisation d un appareil mécanique pour l exécution de la peine capitale lui paraît une garantie d égalité, devant selon lui ouvrir la porte à un futur où la peine capitale serait finalement abolie. En effet, jusqu alors, l'exécution de la peine capitale différait selon le forfait et le rang social du condamné : les nobles étaient décapités au sabre, les roturiers à la hache, les régicides et criminels d'État écartelés, les hérétiques brûlés, les voleurs roués ou pendus. Après plusieurs essais sur des moutons puis trois cadavres à l'Hospice de Bicêtre le 15 avril 1792, la première personne guillotinée en France fut un voleur, du nom de Nicolas Jacques Pelletier, le 25 avril 1792. Emprisonné durant la Terreur, Guillotin est remis en liberté après la mort de Robespierre. Il passa le restant de ses jours loin de la vie politique et ne se consacra plus qu'à la médecine, s activant à propager la pratique de lavaccination contre la variole et, sous le Consulat, il est chargé d installer le premier programme cohérent de santé publique en France à l échelle de la nation. Il est nommé médecin chef de l'hôpital Saint-Vaast d'Arras. Guillotin est également le fondateur de la Société des premiers médecins de Paris, ancêtre de l'actuelle Académie nationale de médecine. Guillotin reste dans l histoire de la médecine pour avoir été membre de la commission chargée d examiner la véracité du magnétisme animal de Mesmer. Cette commission comptait parmi ses membres des sommités comme Lavoisier et Benjamin Franklin. À l'époque, ce dernier était ambassadeur des États-Unis à Paris. Il y avait aussi le mathématicien Jean Sylvain Bailly et le médecin Joseph Guillotin. Ironiquement, Lavoisier et Bailly perdront leur tête pendant la Révolution grâce au dispositif qui porte le nom du dr Guillotin. Seller Inventory # x3664

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Title: An carbonum vapor in claufis Cameris Fedulo ...
Publisher: Paris, Quillau
Publication Date: 1769
Binding: Couverture souple
Condition: Très bon

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Joseph Ignace Guillotin [Josephus Ignatius Guillotin]
Published by Paris, Quillau, 1769
Used Couverture souple

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Couverture souple. Condition: Très bon. In-4° broché, sous couverture d attente moderne, titre contrecollé, 8 pp. Rarissime thèse de doctorat de médecine de Guillotin. Sous l ancien régime on passait une thèse cardinale avec un sujet imposé par la Faculté et une, éventuellement deux, thèse quodlibertaire avec des sujets laissés au choix du candidat. La thèse cardinale était la plus importante. Elle est l équivalent du doctorat du XIX° siècle. La thèse quodlibertaire disparaissant en laissant comme trace les deux ou trois questions très succinctes apparaissant généralement à la dernière page des thèses modernes. On localise cinq exemplaires de cette rarissime thèse en bibliothèque dans le monde. Joseph Ignace Guillotin (1738-1814) est un médecin et homme politique français, connu pour avoir fait adopter, sous la Révolution française, la guillotine comme mode unique d exécution capitale. Il fait des études théologiques pendant 7 ans dans le collège des jésuites de Bordeaux et y obtient son baccalauréat. Jésuite, il est d'abord professeur du Collège des Irlandais à Bordeaux. En 1763, il choisit les études de médecine d'abord à Reims puis en 1768 à Paris, pendant trois ans grâce aux bourses d'étude. Il devient pupille à la Faculté de Médecine de Paris, obtient un doctorat de régent en 1770 après avoir passé sa thèse en 1769 et enseigne l'anatomie, la physiologie et la pathologie dans cette même Faculté (1778-1783). En même temps, il exerce en cabinet et effectue des expériences scientifiques sur le vinaigre ou les caractéristiques de la rage. Élu député du Tiers-État de la ville et des faubourgs de Paris en 1789, c'est lui qui proposa la réunion dans la salle du Jeu de paume, lorsque les députés trouvèrent leur salle fermée le 20 juin. Avec l'appui de Mirabeau, député et secrétaire de l Assemblée nationale constituante, Guillotin propose un projet de réforme du droit pénal dont le 1er article dispose que « les délits de même genre seront punis par les mêmes genres de peines, quels que soient le rang et l'état du coupable. » Il demanda dans la séance du 1er décembre 1789 que « la décapitation fût le seul supplice adopté et qu'on cherchât une machine qui pût être substituée à la main du bourreau. » L utilisation d un appareil mécanique pour l exécution de la peine capitale lui paraît une garantie d égalité, devant selon lui ouvrir la porte à un futur où la peine capitale serait finalement abolie. En effet, jusqu alors, l'exécution de la peine capitale différait selon le forfait et le rang social du condamné : les nobles étaient décapités au sabre, les roturiers à la hache, les régicides et criminels d'État écartelés, les hérétiques brûlés, les voleurs roués ou pendus. Après plusieurs essais sur des moutons puis trois cadavres à l'Hospice de Bicêtre le 15 avril 1792, la première personne guillotinée en France fut un voleur, du nom de Nicolas Jacques Pelletier, le 25 avril 1792. Emprisonné durant la Terreur, Guillotin est remis en liberté après la mort de Robespierre. Il passa le restant de ses jours loin de la vie politique et ne se consacra plus qu'à la médecine, s activant à propager la pratique de lavaccination contre la variole et, sous le Consulat, il est chargé d installer le premier programme cohérent de santé publique en France à l échelle de la nation. Il est nommé médecin chef de l'hôpital Saint-Vaast d'Arras. Guillotin est également le fondateur de la Société des premiers médecins de Paris, ancêtre de l'actuelle Académie nationale de médecine. Guillotin reste dans l histoire de la médecine pour avoir été membre de la commission chargée d examiner la véracité du magnétisme animal de Mesmer. Cette commission comptait parmi ses membres des sommités comme Lavoisier et Benjamin Franklin. À l'époque, ce dernier était ambassadeur des États-Unis à Paris. Il y avait aussi le mathématicien Jean Sylvain Bailly et le médecin Joseph Guillotin. Ironiquement, Lavoisier et Bailly perdront leur tête pendant la Révolution grâce au dispositif qui porte le nom du dr Guillotin. Seller Inventory # x3664

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