Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent généralement télécharger une copie gratuite scannée du livre original (sans les coquilles) auprès de l'éditeur. Non référencé. Non illustré. 1784 edition. Extrait: ... de Platon, 8c sesant ses réflexions sur l'immortalité de l'ame. Mais ceux qui s'élèvent au-dessus des usages, des préjugés, des saiblesses de leur nation, ceux qui sont de tous les temps 8c de tous les pays, ceux qui préfèrent la grandeur philosophique à des déclarations d'amour, seront bien aises de trouver ici une copie, quoiqu'impavsaite de ce morceau sublime. II semble c Addijfon, dans ce beau monologue de Caton, ait voulu lutter contre Shakespeare. Je traduirai l'un comme l'autre, c'est-à-dire, avec cette liberté sans laquelle on s'écarterait trop de son original à sorce de vouloir lui reiïembler. Le sonds est très-sidelle; j'y ajoute peu de détails. II m a sallu enchérir sur lui, ne pouvant l'égaler. Oui, Platon, tu dis vrai, notre ame est immortelle. C'est un Dieu qui lui parle, un Dieu qui vit en elle. Eh! d'où viendrait sans lui ce grand pressentiment, Ce dégoût des saux biens, cette horreur du néant? Vers des siècles sans sin je sens que tu m'enrraínes. Du monde 8c de mes sens je vais briser les chaînes, Et m'ouvrir loin d'un corps dans la sange arrêté, Les portes de.la vie Se de l'éternité. L'étemité! quel mot consolant 8c terrible! O lumière! ô nuage! ô prosondeur horrible! Que suis-je? où suis-je? où vais-je? 8c d'où suis-je tiré? Dans quels climats nouveaux, dans quel monde ignoré, Le moment du trépas va-t-il plonger mon être? Où sera cet esprit qui ne peut se connaître? Que me préparez-vous, abymes ténébreux? Allons, s'il est un Dieu, Caton...
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