Ce livre historique peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent télécharger une copie gratuite scannée du livre original (sans fautes de frappe) de l'éditeur. 1833. Non illustré. Extrait: ... Amour toujours le même, en variant sans cesse, Son pouvoir éthéré ne craint pas de vieillesse. Des sages ont pensé que ce monde mortel N'est qu'une ombre en relief de l'esprit éternel; Le poète, à son tour, ne voit, de sphère en sphère, Qu'un mirage éloquent de l'être qu'il préfère. Et voilà sous quel prisme aujourd'hui je te voi, Dans la nuit, qui m'entoure, astre levé sur moi, Maria, mon bonheur, cher ange, dont les ailes Jettent sur mes chagrins leur rideau d'étincelles: Des hauteurs de l'espace à tes pieds descendu, J'y respire du ciel le souffle inattendu; Et mon culte, altéré de la soif des oracles, S'abreuve, en t'embrassant, de l'air pur des miracles. Je ne puis séparer l'univers d'avec toi; «Devise indestructible, il constate ma foi, Et toute sa splendeur n'est qu'une hymne immortelle, Qui me parle de toi, comme tu parles d'elle. Comme on entend, groupés par un heureux effort, Mille sons dispersés ne former qu'un accord, Il semble qu'en toi seule une main tutélaire Confonde adroitement tout ce qui peut nous plaire. Je t'aime, Maria, comme on aime le jour, L'aurore, le printemps, le soleil et sa cour, Le chant du bengali dans son nid d'églantine, Ou l'arc-en-ciel qui dort courbé sur la colline. Richesse, éclat, parfum, mélodie ou beauté, Tout semble de ta vie un reflet enchanté, Tout devient un rayon du Dieu que j'idolâtre. Ce flambeau, dont la nuit vient allumer l'albâtre, Ce fanal caressant, dont les feux assoupis De leurs pâles baisers blanchissent nos épis, Cette étoile, qui semble, au-dessus des nuages, Consoler de l'eff...
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