Préface de Tristan Garcia. Un texte fort sur l'adolescence et les années 90 par une nouvelle voix, sans concession, qui s'inscrit dans la lignée de Virginie Despentes. Tout commence un 11 septembre. Un autre 11 septembre, quelques années avant celui des tours jumelles. Mais la date n’en reste pas moins historique : ce 11 septembre des années 90, Camille entre en quatrième secondaire. Elle y rencontre un garçon. Aucun doute pour Camille : ce Mathieu sera LE garçon, celui avec lequel elle pourra changer de vie, abandonner ce quotidien triste des lotissements, former le groupe de rock dont elle rêve. Mais l’adolescente va vite comprendre qu’en amour, comme dans la vie en général, il ne suffit pas de vouloir quelque chose pour ce que cela se concrétise; Noël revient rarement en février. C’est cette passion fantôme, trois années à espérer un coup de fil, à ouvrir des boîtes aux lettres vides, que raconte Noël en février. D’une écriture tendue et réaliste qui évoque parfois certains romans de Virginie Despentes, Sylvia Hansel dessine avec émotion, violence mais aussi humour, les méandres des années de jeunesse. Et même si Camille n’évitera aucun des pièges tendus par l’adolescence - qui pourrait s’en vanter? -, elle parviendra pourtant à changer sa vie. Comme l’explique l’écrivain Tristan Garcia dans sa préface, Noël en février est un livre « insolent, moderne et fragile. [...] Une Éducation sentimentale des années 1990, réécrite dans un langage direct, oral et perpétuellement inventif ».
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