Le message est simple : on veut du beau, de la gaieté, de la vie, là où il y a du laid, du sombre, des ruines. Et les ruines, ils connaissent puisqu’ils viennent du quartier “rénové” de la Moskova. Donc Mosko...Au début des Mosko, il y a le pochoir. Technique urbaine particulière qui, des grands anciens comme Miss.Tic, Epsylon Point, Blek aux plus jeunes comme Hao, Spliff, embellit depuis 20 ans les murs de Paris avec créativité.Mosko et associés peignent des animaux sur les murs : de grands animaux sauvages, avec une prédilection pour le bestiaire africain. Pas besoin de parc zoologique, ils utilisent les surfaces disponibles rue de l’Ourcq (Paris 19e) ou ailleurs. Des œuvres accessibles au plus grand nombre, parce que peintes sur les murs de la ville, parce qu’on les admire immédiatement avec complicité, avec humour et joie. Attention ! Les deux lascars ne voient pas d’inconvénient à voir figurer leurs œuvres sur toiles, ce qui permet la pérennité du travail, impossible si l’on ne travaille que sur les murs régulièrement effacés, dégradés ou détruits.En associant le parcours photographique et le reportage filmé, on a là un support original, utile pour comprendre et voir en action ce duo important de la peinture urbaine.
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