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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
Seller rating 4 out of 5 stars
AbeBooks Seller since March 25, 2024
In-8° broché, bien complet de ses couvertures originales reliées par une cordelette, exemplaire en état de parution non rogné. Nombreuses traces de cachets de cire rouge de l'époque, sur le plat. Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798) Imprimeur-libraire ; libraire de l'Imprimerie royale (1764-1778) ; libraire titulaire de l'Académie (royale des Sciences et des Inscriptions et Belles-Lettres) (1764). - Né à Paris ; fils du libraire de Lille André-Joseph Panckoucke et petit-fils du libraire parisien Pierre Gandouin. Tente en vain de devenir ingénieur (1753-1757) puis décide de succéder à son père. Reçu libraire à Lille en 1759, se dit libraire établi dès 1757. Emprisonné 6 semaines à Lille pour retrait et destruction d'une pièce du greffe ; en 1760, fait l'objet d'une saisie. Fondateur à Lille de l'académie du Brunin (1761). Après un apprentissage fictif chez l'imprimeur-libraire André-François Le Breton, il est reçu libraire à Paris le 2 sept. 1762. En janv. 1763, annonce qu'il succède à Paris au fonds de librairie de Michel Lambert. Gendre de l'imprimeur-libraire d'Orléans Martin Couret de Villeneuve (août 1766). A fondé son premier journal à Lille en 1759 et va constituer le premier "empire de presse" français. Achète en 1778 le "Mercure de France" qui absorbe différents périodiques. Obtient en mai 1778 le privilège exclusif des journaux politiques. Beau-frère de Jean-Baptiste-Antoine Suard. Pendant la Révolution, possède des journaux aux opinions contraires, le "Mercure", monarchiste, et le "Moniteur universel", patriote (qu'il fonde en 1789). Monte sa propre imprimerie en nov. 1790. Entre autres grandes entreprises éditoriales, publie les oeuvres de Buffon et différents dictionnaires et encyclopédies, dont une rééd. de celle de Diderot (1768-1777) et l'"Encyclopédie méthodique" (1777-1794). Également auteur de divers ouvrages, et traducteur de Lucrèce, de l'Arioste et du Tasse. À Paris, publie souvent sous la raison "(Librairie de l' Hôtel de Thou, rue des Poitevins" ou "Bureau du Mercure, hôtel de Thou." Décédé à Paris en déc. 1798 ; sa veuve succède à sa librairie Associé à partir de 1790 à son gendre Henri Agasse à qui il cédera son fonds et son imprimerie en 1794 - - En mai 1778, Panckoucke devient propriétaire du privilège du Mercure de France dédié au Roi. En juin 1778, Vergennes, ministre des Affaires étrangères, concède pour 25 ans à C.J. Panckoucke «le privilège exclusif et les Brevets des journaux politiques». Désormais, sous la surveillance de l'Etat et des censeurs, Panckoucke monopolise toutes les nouvelles politiques et les autres journaux politiques lui doivent redevance. Sont réunis successivement au Mercure: en 1778, le Journal de politique et de littérature, le Journal des dames, le Journal de Bruxelles (qui devient, dans le M.F. le Journal politique de Bruxelles qui, paraissant tous les dix jours, correspond à la partie politique du M.F.), le Journal français, le Journal des spectacles, le Journal des affaires d'Angleterre et d'Amérique (qui devient dans le M.F. le «précis des gazettes anglaises»); en 1782, le Journal de la librairie; à une date inconnue, la Gazette des tribunaux; en 1784, le Journal de Genève, qui devient semblable au Journal politique de Bruxelles déjà inséré dans le M.F. En 1786 est inséré un Supplément contenant les Prospectus et avis particuliers de la librairie. Seller Inventory # LSG8069
Title: Journal de Genève n° 17 samedi 28 avril 1792
Publisher: Paris, Hôtel de Thou, rue des Poitevins
Publication Date: 1792
Binding: Couverture souple
Condition: Bon
Edition: Edition originale
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, bien complet de ses couvertures originales reliées par une cordelette, exemplaire en état de parution non rogné. Nombreuses traces de cachets de cire rouge de l'époque, sur le plat. Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798) Imprimeur-libraire ; libraire de l'Imprimerie royale (1764-1778) ; libraire titulaire de l'Académie (royale des Sciences et des Inscriptions et Belles-Lettres) (1764). - Né à Paris ; fils du libraire de Lille André-Joseph Panckoucke et petit-fils du libraire parisien Pierre Gandouin. Tente en vain de devenir ingénieur (1753-1757) puis décide de succéder à son père. Reçu libraire à Lille en 1759, se dit libraire établi dès 1757. Emprisonné 6 semaines à Lille pour retrait et destruction d'une pièce du greffe ; en 1760, fait l'objet d'une saisie. Fondateur à Lille de l'académie du Brunin (1761). Après un apprentissage fictif chez l'imprimeur-libraire André-François Le Breton, il est reçu libraire à Paris le 2 sept. 1762. En janv. 1763, annonce qu'il succède à Paris au fonds de librairie de Michel Lambert. Gendre de l'imprimeur-libraire d'Orléans Martin Couret de Villeneuve (août 1766). A fondé son premier journal à Lille en 1759 et va constituer le premier "empire de presse" français. Achète en 1778 le "Mercure de France" qui absorbe différents périodiques. Obtient en mai 1778 le privilège exclusif des journaux politiques. Beau-frère de Jean-Baptiste-Antoine Suard. Pendant la Révolution, possède des journaux aux opinions contraires, le "Mercure", monarchiste, et le "Moniteur universel", patriote (qu'il fonde en 1789). Monte sa propre imprimerie en nov. 1790. Entre autres grandes entreprises éditoriales, publie les oeuvres de Buffon et différents dictionnaires et encyclopédies, dont une rééd. de celle de Diderot (1768-1777) et l'"Encyclopédie méthodique" (1777-1794). Également auteur de divers ouvrages, et traducteur de Lucrèce, de l'Arioste et du Tasse. À Paris, publie souvent sous la raison "(Librairie de l' Hôtel de Thou, rue des Poitevins" ou "Bureau du Mercure, hôtel de Thou." Décédé à Paris en déc. 1798 ; sa veuve succède à sa librairie Associé à partir de 1790 à son gendre Henri Agasse à qui il cédera son fonds et son imprimerie en 1794 - - En mai 1778, Panckoucke devient propriétaire du privilège du Mercure de France dédié au Roi. En juin 1778, Vergennes, ministre des Affaires étrangères, concède pour 25 ans à C.J. Panckoucke «le privilège exclusif et les Brevets des journaux politiques». Désormais, sous la surveillance de l'Etat et des censeurs, Panckoucke monopolise toutes les nouvelles politiques et les autres journaux politiques lui doivent redevance. Sont réunis successivement au Mercure: en 1778, le Journal de politique et de littérature, le Journal des dames, le Journal de Bruxelles (qui devient, dans le M.F. le Journal politique de Bruxelles qui, paraissant tous les dix jours, correspond à la partie politique du M.F.), le Journal français, le Journal des spectacles, le Journal des affaires d'Angleterre et d'Amérique (qui devient dans le M.F. le «précis des gazettes anglaises»); en 1782, le Journal de la librairie; à une date inconnue, la Gazette des tribunaux; en 1784, le Journal de Genève, qui devient semblable au Journal politique de Bruxelles déjà inséré dans le M.F. En 1786 est inséré un Supplément contenant les Prospectus et avis particuliers de la librairie. Seller Inventory # LSG8069
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