Journal de Lorraine et Barrois. [Puis :] Journal de Nancy 4 volumes [1778 t 1 & 2 et 1779 t 1& 2]

Journal de Lorraine et Barrois [François de Neufchâteau]

Published by Nancy : Claude Sigisbert Lamort, 1778
Used Couverture rigide

From LIBRAIRIE PIMLICO, MELUN, France Seller rating 2 out of 5 stars 2-star rating, Learn more about seller ratings

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Description:

Journal de Lorraine et Barrois. 4 volumes in-8° basane marbrée de l'époque, dos lisse orné. INCOMPLET : manquent les numéros 11, 13, 14 et 15 au premier volume et 27, 28, 41, 42 et 43 du deuxième volume. Les volumes 1 & 2 de 1779 sont complets. TÈTE DE SÉRIE D'UN TRÈS RARE JOURNAL NANCEEN - - Les deux premiers volumes (pour 1778) ont paru sous le titre de Journal de Lorraine et Barrois. le titre change en 1779. Cette deuxième série dont nous avons deux volumes doit en comporter six (1779 à 1781). Le titre change à nouveau en 1782 Continué par le Journal de Nancy (1779-1781), puis par le Journal littéraire de Nancy (1782-1787). L'avertissement annonce l'intention de donner en Lorraine un journal littéraire, puisque malgré le grand nombre de périodiques en cette région, il n'y en a pas de ce genre. L'auteur souhaite trouver des lecteurs «qui [fassent] l'honneur à ce journal de ne pas le regarder comme des Affiches» et qui ne le lisent pas seulement «pour savoir le prix du blé, ce qui est très accessoire dans ce journal». Il publiera des pièces fugitives, des analyses raisonnées, des comptes rendus d'ouvrages nouveaux dus à des Lorrains, en philosophie, morale, chimie, agriculture ou médecine, car «sur dix ouvrages qui s'impriment en Lorraine, il y en a au moins huit de médecine». A partir de 1779 s'y ajoute le projet d'une rubrique de jurisprudence, d'une sorte de journal du Parlement et des tribunaux du ressort. L'auteur tient pourtant aussi à l'information générale: biens à vendre, conservation des hypothèques, anciens titres de la noblesse de Lorraine, observations météorologiques; malgré l'ironie de certains critiques, «le Journal de Lorraine vous dira si vous vous êtes servis souvent de votre parapluie». La réalisation ne répond pas toujours aux espérances; on déplore la rareté des articles de jurisprudence, on est conscient de la faible valeur des pièces fugitives reçues pour les premières pages. L'un des collaborateurs les plus fidèles du journal, François de Neufchâteau, avocat au Parlement de Paris puis lieutenant-général du présidial de Mirecourt, membre de plusieurs académies, dont celle de Nancy, auteur de poésies très appréciées, reconnaît que «la littérature n'est pas encore dans cette province une affaire de goût général, comme dans quelques autres parties du Royaume, plus avancées que nous à cet égard» (n° 47). Le Journal de Lorraine et Barrois est cependant intéressant dans la mesure où il est fortement ancré dans la vie locale: intérêt pour le passé historique de la Lorraine, pour son présent (par exemple pour la création d'un évêché à Nancy en 1778, ou l'ouverture d'un cabinet littéraire en 1778, n° 47), pour tout ce qui est production nancéenne dans le royaume. La vie du journal a été marquée par ses rapports avec les Affiches des Evêchés et Lorraine, qui se targuent de leur ancienneté et demandent de leur cadet «la politesse due à l'aîné». Therrin se prévaut du privilège dont il est propriétaire, au lieu d'avoir seulement affermé, comme son concurrent, une fraction du privilège des Affiches. Leurs journaux ne sont pas de la même famille; il ironise sur le rôle des Affiches, rappelant «les maisons ou les cabriolets à vendre ou à louer, à l'amour desquels ce papier est spécialement dévoué» (1779). La controverse naît facilement, par exemple à propos d'une analyse des eaux minérales de Saint-Dié, donnée dans les Affiches, et qui entraîne une discussion assez aigre dans le Journal en 1779. Cette rivalité finira par s'apaiser; les Affiches évoluent, le Journal de Nancy perd de sa fougue, et on se rallie à l'avis d'un lecteur qui écrivait dès le n° 13 de 1778: «Y a-t-il donc si loin de Metz à Nancy pour ne pas être fiers nous-mêmes de ce nouveau phénomène littéraire?». Seller Inventory # CIRW3158

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Bibliographic Details

Title: Journal de Lorraine et Barrois. [Puis :] ...
Publisher: Nancy : Claude Sigisbert Lamort
Publication Date: 1778
Binding: Couverture rigide
Condition: Bon
Edition: Edition originale

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Journal de Lorraine et Barrois [François de Neufchâteau]
Published by Nancy : Claude Sigisbert Lamort, 1778
Used Hardcover First Edition

Seller: PRISCA, Paris, France

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Couverture rigide. Condition: Bon. Edition originale. Journal de Lorraine et Barrois. 4 volumes in-8° basane marbrée de l'époque, dos lisse orné. INCOMPLET : manquent les numéros 11, 13, 14 et 15 au premier volume et 27, 28, 41, 42 et 43 du deuxième volume. Les volumes 1 & 2 de 1779 sont complets. TÈTE DE SÉRIE D'UN TRÈS RARE JOURNAL NANCEEN - - Les deux premiers volumes (pour 1778) ont paru sous le titre de Journal de Lorraine et Barrois. le titre change en 1779. Cette deuxième série dont nous avons deux volumes doit en comporter six (1779 à 1781). Le titre change à nouveau en 1782 Continué par le Journal de Nancy (1779-1781), puis par le Journal littéraire de Nancy (1782-1787). L'avertissement annonce l'intention de donner en Lorraine un journal littéraire, puisque malgré le grand nombre de périodiques en cette région, il n'y en a pas de ce genre. L'auteur souhaite trouver des lecteurs «qui [fassent] l'honneur à ce journal de ne pas le regarder comme des Affiches» et qui ne le lisent pas seulement «pour savoir le prix du blé, ce qui est très accessoire dans ce journal». Il publiera des pièces fugitives, des analyses raisonnées, des comptes rendus d'ouvrages nouveaux dus à des Lorrains, en philosophie, morale, chimie, agriculture ou médecine, car «sur dix ouvrages qui s'impriment en Lorraine, il y en a au moins huit de médecine». A partir de 1779 s'y ajoute le projet d'une rubrique de jurisprudence, d'une sorte de journal du Parlement et des tribunaux du ressort. L'auteur tient pourtant aussi à l'information générale: biens à vendre, conservation des hypothèques, anciens titres de la noblesse de Lorraine, observations météorologiques; malgré l'ironie de certains critiques, «le Journal de Lorraine vous dira si vous vous êtes servis souvent de votre parapluie». La réalisation ne répond pas toujours aux espérances; on déplore la rareté des articles de jurisprudence, on est conscient de la faible valeur des pièces fugitives reçues pour les premières pages. L'un des collaborateurs les plus fidèles du journal, François de Neufchâteau, avocat au Parlement de Paris puis lieutenant-général du présidial de Mirecourt, membre de plusieurs académies, dont celle de Nancy, auteur de poésies très appréciées, reconnaît que «la littérature n'est pas encore dans cette province une affaire de goût général, comme dans quelques autres parties du Royaume, plus avancées que nous à cet égard» (n° 47). Le Journal de Lorraine et Barrois est cependant intéressant dans la mesure où il est fortement ancré dans la vie locale: intérêt pour le passé historique de la Lorraine, pour son présent (par exemple pour la création d'un évêché à Nancy en 1778, ou l'ouverture d'un cabinet littéraire en 1778, n° 47), pour tout ce qui est production nancéenne dans le royaume. La vie du journal a été marquée par ses rapports avec les Affiches des Evêchés et Lorraine, qui se targuent de leur ancienneté et demandent de leur cadet «la politesse due à l'aîné». Therrin se prévaut du privilège dont il est propriétaire, au lieu d'avoir seulement affermé, comme son concurrent, une fraction du privilège des Affiches. Leurs journaux ne sont pas de la même famille; il ironise sur le rôle des Affiches, rappelant «les maisons ou les cabriolets à vendre ou à louer, à l'amour desquels ce papier est spécialement dévoué» (1779). La controverse naît facilement, par exemple à propos d'une analyse des eaux minérales de Saint-Dié, donnée dans les Affiches, et qui entraîne une discussion assez aigre dans le Journal en 1779. Cette rivalité finira par s'apaiser; les Affiches évoluent, le Journal de Nancy perd de sa fougue, et on se rallie à l'avis d'un lecteur qui écrivait dès le n° 13 de 1778: «Y a-t-il donc si loin de Metz à Nancy pour ne pas être fiers nous-mêmes de ce nouveau phénomène littéraire?». Seller Inventory # CIRW3158

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