Leçon inaugurale de Lucien Leger à la Chaire de technique chirurgicale et de chirurgie expérimentale (copy inscribed)

Lucien Léger

Published by Faculté de Médecine de Paris, 1960
Used Couverture souple

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Description:

Plaquette in-8 de 56pp. Avec un portrait en frontispice. Envoi en page de faux-titre. C'est à Bastia, le 29 août 1912, que Lucien Léger naquit, au cours d'un bref séjour que fit sa famille en Corse, loin de son origine guadeloupéenne. Peu après, son père, Marcel Léger, médecin biologiste qui s'illustra par ses travaux sur la lèpre, la leishmaniose, la trypanosomiase, fut appelé à la direction de l'Institut Pasteur de Dakar. Dès ses premières années d'études, le jeune Lucien fit apparâitre une rapidité d'acquisition inhabituelle. Arrivé en classe de 4e en 1923 au Lycée Henri IV, dépourvu de formation initiale gréco-latine (absente à Dakar), il fut en quelques mois, dans ce temple des Lettres classiques, au niveau des meilleurs de ses condisciples. Le cursus à la Faculté de Médecine ne démentit pas ces prémices : à tous les examens, quelle que soit la matière, ce fut la note maximale, 10/10 ! La nomination à l'Internat, dès le premier Concours, en 1933, était dans la même ligne, avec cependant une grave péripétie : il dut passer deux fois l'écrit, parce que le concours fut cassé. Drame exceptionnel, lié à de déplorables effractions de l'anonymat dont certains, notamment des lecteurs, s'étaient rendus coupables. Il fut nommé 13e, entouré de Seringe, Gracianski, Siguier, Bour, Benassy, de notre ancien Président Fasquelle, de Domart, Bouvrain, de Faulong, son ancien condisciple du Lycée Henri IV, de Thieffry, etc. La mention de ses Maîtres de l'Internat mérite l'attention. On y trouve le germe de beaucoup d'aspects de sa pratique ultérieure. Après Paul Moure, attentif à la pathologie artérielle, il fut élève de Charles Lenormant, à la culture pathologique immense. Il y rencontra Pierre Wilmoth et se lia d'une profonde amitié avec Jean Patel. Puis il fut élève de Christophe Ménégaux, qui l'intéressa à la pathologie des membres, aux fractures, puis de Maurice Chevassu, pour une année entière d'urologie, " par contrat ". Le séjour chez René Toupet le marqua profondément. Dans cette école de chirurgie, la discipline du geste, issue de la médecine opératoire de Farabeuf, réglait les opérations de manière souveraine. Auprès de Raymond Grégoire, l'importance des fondements anatomiques du choix de la voie d'abord, qui rend l'acte aisé et rapide, était démontrée chaque jour. Enfin, chez Louis Michon, une vision nouvelle de la pathologie urinaire était illustrée par la finesse sémiologique. À la Faculté, élève d'André Hovelacque, de Henri Rouvière, d'Eugène Olivier, il fut nommé Prosecteur en 1938. Les " anciens " se souviennent encore de la qualité de ses démonstrations et de ses dessins (Gabriel Richet). L'obtention de la Médaille d'or de l'Internat en 1938, sur un mémoire consacré à L'Énervation sinu-carotidienne, étude anatomique et physiologique (Thèse, Paris, 1938), lui permit d'être l'élève d'Antonin Gosset, où la rigueur des opérations réglées était élevée à la hauteur d'un culte, et enfin d'Henri Mondor. Il rencontra là André Sicard et noua une amitié qui ne se démentît jamais. Après le dramatique entracte de la guerre de 1939-1940 à l'H.O.E., l'exode et la défaite, il revint chez Mondor. Tout a été dit et écrit sur Henri Mondor, tant fut grand le prestige du clinicien, du chirurgien, de l'homme de Lettres. En 1955, il est élu professeur de technique chirurgicale et de chirurgie expérimentale, et en 1960 il est élu à la chaire de clinique chirurgicale de l'Hôpital Cochin. Il l'animera jusqu'à son accession à l'Honorariat en 1980. À ses côtés, ses adjoints et assistants contribueront au rayonnement de cette grande école, Philippe Detrie, Claude Frileux, Jean-Claude Patel, Michel Prémont, Jean-Pierre Lenriot, et enfin Yves Chapuis qui lui succédera. Seller Inventory # NSAR85545

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Bibliographic Details

Title: Leçon inaugurale de Lucien Leger à la Chaire...
Publisher: Faculté de Médecine de Paris
Publication Date: 1960
Binding: Couverture souple
Condition: Très bon
Edition: Edition originale

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Lucien Léger
Published by Faculté de Médecine de Paris, 1960
Used Couverture souple First Edition

Seller: PRISCA, Paris, France

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Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. Plaquette in-8 de 56pp. Avec un portrait en frontispice. Envoi en page de faux-titre. C'est à Bastia, le 29 août 1912, que Lucien Léger naquit, au cours d'un bref séjour que fit sa famille en Corse, loin de son origine guadeloupéenne. Peu après, son père, Marcel Léger, médecin biologiste qui s'illustra par ses travaux sur la lèpre, la leishmaniose, la trypanosomiase, fut appelé à la direction de l'Institut Pasteur de Dakar. Dès ses premières années d'études, le jeune Lucien fit apparâitre une rapidité d'acquisition inhabituelle. Arrivé en classe de 4e en 1923 au Lycée Henri IV, dépourvu de formation initiale gréco-latine (absente à Dakar), il fut en quelques mois, dans ce temple des Lettres classiques, au niveau des meilleurs de ses condisciples. Le cursus à la Faculté de Médecine ne démentit pas ces prémices : à tous les examens, quelle que soit la matière, ce fut la note maximale, 10/10 ! La nomination à l'Internat, dès le premier Concours, en 1933, était dans la même ligne, avec cependant une grave péripétie : il dut passer deux fois l'écrit, parce que le concours fut cassé. Drame exceptionnel, lié à de déplorables effractions de l'anonymat dont certains, notamment des lecteurs, s'étaient rendus coupables. Il fut nommé 13e, entouré de Seringe, Gracianski, Siguier, Bour, Benassy, de notre ancien Président Fasquelle, de Domart, Bouvrain, de Faulong, son ancien condisciple du Lycée Henri IV, de Thieffry, etc. La mention de ses Maîtres de l'Internat mérite l'attention. On y trouve le germe de beaucoup d'aspects de sa pratique ultérieure. Après Paul Moure, attentif à la pathologie artérielle, il fut élève de Charles Lenormant, à la culture pathologique immense. Il y rencontra Pierre Wilmoth et se lia d'une profonde amitié avec Jean Patel. Puis il fut élève de Christophe Ménégaux, qui l'intéressa à la pathologie des membres, aux fractures, puis de Maurice Chevassu, pour une année entière d'urologie, " par contrat ". Le séjour chez René Toupet le marqua profondément. Dans cette école de chirurgie, la discipline du geste, issue de la médecine opératoire de Farabeuf, réglait les opérations de manière souveraine. Auprès de Raymond Grégoire, l'importance des fondements anatomiques du choix de la voie d'abord, qui rend l'acte aisé et rapide, était démontrée chaque jour. Enfin, chez Louis Michon, une vision nouvelle de la pathologie urinaire était illustrée par la finesse sémiologique. À la Faculté, élève d'André Hovelacque, de Henri Rouvière, d'Eugène Olivier, il fut nommé Prosecteur en 1938. Les " anciens " se souviennent encore de la qualité de ses démonstrations et de ses dessins (Gabriel Richet). L'obtention de la Médaille d'or de l'Internat en 1938, sur un mémoire consacré à L'Énervation sinu-carotidienne, étude anatomique et physiologique (Thèse, Paris, 1938), lui permit d'être l'élève d'Antonin Gosset, où la rigueur des opérations réglées était élevée à la hauteur d'un culte, et enfin d'Henri Mondor. Il rencontra là André Sicard et noua une amitié qui ne se démentît jamais. Après le dramatique entracte de la guerre de 1939-1940 à l'H.O.E., l'exode et la défaite, il revint chez Mondor. Tout a été dit et écrit sur Henri Mondor, tant fut grand le prestige du clinicien, du chirurgien, de l'homme de Lettres. En 1955, il est élu professeur de technique chirurgicale et de chirurgie expérimentale, et en 1960 il est élu à la chaire de clinique chirurgicale de l'Hôpital Cochin. Il l'animera jusqu'à son accession à l'Honorariat en 1980. À ses côtés, ses adjoints et assistants contribueront au rayonnement de cette grande école, Philippe Detrie, Claude Frileux, Jean-Claude Patel, Michel Prémont, Jean-Pierre Lenriot, et enfin Yves Chapuis qui lui succédera. Seller Inventory # 11014

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