Liste des jurés pour la Haute-Cour de Justice [procès Babeuf]

[Gracchus Babeuf]

Publication Date: 1797
Used Couverture souple

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Description:

In-8° broché, en cahier, 8 pages. Le document est signé à la main à la fin par le Président de la Haute Cour et par le Secrétaire Général. Le document destiné au Palais uniquement donne la liste complète des jurés, pris un à un dans tous les départements de France. On donne leurs noms leurs qualités et professions. Rendu à la liberté le 26 vendémiaire an IV par la loi d'amnistie qui termine la session de la Convention nationale, il relance rapidement la publication du Tribun du peuple. Le gouvernement a une politique de répression de plus en plus forte, avec la fermeture du club du Panthéon, où sont présents nombre d'amis et de partisans de Babeuf, et tente d'arrêter Babeuf en janvier 1796. Étant parvenu à s'enfuir, ce dernier entre dans la clandestinité. Cette impossibilité d'agir légalement aboutit à la création de la « Conjuration des égaux », dirigée par Babeuf, Darthé, Philippe Buonarroti, Sylvain Maréchal, Félix Lepeletier (frère de l'ancien député Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau), Antoine Antonelle. Le réseau des « Égaux » recouvre tous les arrondissements de Paris et de nombreuses villes de province. À sa tête, un « Directoire secret de salut public », dirigé par Babeuf, coordonne la lutte. Le but est de continuer la Révolution, et d'aboutir à la collectivisation des terres et des moyens de production, pour obtenir « la parfaite égalité » et « le bonheur commun ». Grâce aux informations d'un indicateur, Georges Grisel, la police arrête Babeuf, Buonarroti, Darthé et les principaux meneurs des Égaux le 10 mai 1796 (19 floréal an IV). Une tentative populaire de les libérer échoue le 29 juin (11 messidor). Une seconde tentative échoue également. Pour éviter que le peuple ne les libère, les Égaux sont transférés à Vendôme. Une haute cour est constituée, et le procès s'ouvre à Vendôme le 20 février 1797 en présence de deux ministres. Le 16 avril, Lazare Carnot avait fait voter une loi qui punissait de mort l'apologie de la Constitution de 1793 et les appels à la dissolution du Directoire3. Babeuf, à qui l'on reproche l'initiative du complot, et Darthé, qui s'est enfermé lors des débats dans le mutisme le plus total et à qui l'on reproche la rédaction de l'ordre d'exécution des Directeurs, sont condamnés à mort3. En entendant sa condamnation à mort, Babeuf se frappa, dans le prétoire même, de plusieurs coups de stylet, et fut porté mourant, le lendemain, à l'échafaud. Darthé, qui avait également tenté de se suicider, est guillotiné avec lui le 8 prairial an V. Buonarroti, Germain et cinq autres accusés sont condamnés à la déportation. Cinquante-six autres accusés, dont Jean-Baptiste-André Amar, sont acquittés. Ses enfants furent adoptés par Lepeletier et Turreau. Seller Inventory # 9156

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Bibliographic Details

Title: Liste des jurés pour la Haute-Cour de ...
Publication Date: 1797
Binding: Couverture souple
Condition: Bon
Edition: Edition originale

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[Gracchus Babeuf]
Used Couverture souple First Edition

Seller: Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France

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Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, en cahier, 8 pages. Le document est signé à la main à la fin par le Président de la Haute Cour et par le Secrétaire Général. Le document destiné au Palais uniquement donne la liste complète des jurés, pris un à un dans tous les départements de France. On donne leurs noms leurs qualités et professions. Rendu à la liberté le 26 vendémiaire an IV par la loi d'amnistie qui termine la session de la Convention nationale, il relance rapidement la publication du Tribun du peuple. Le gouvernement a une politique de répression de plus en plus forte, avec la fermeture du club du Panthéon, où sont présents nombre d'amis et de partisans de Babeuf, et tente d'arrêter Babeuf en janvier 1796. Étant parvenu à s'enfuir, ce dernier entre dans la clandestinité. Cette impossibilité d'agir légalement aboutit à la création de la « Conjuration des égaux », dirigée par Babeuf, Darthé, Philippe Buonarroti, Sylvain Maréchal, Félix Lepeletier (frère de l'ancien député Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau), Antoine Antonelle. Le réseau des « Égaux » recouvre tous les arrondissements de Paris et de nombreuses villes de province. À sa tête, un « Directoire secret de salut public », dirigé par Babeuf, coordonne la lutte. Le but est de continuer la Révolution, et d'aboutir à la collectivisation des terres et des moyens de production, pour obtenir « la parfaite égalité » et « le bonheur commun ». Grâce aux informations d'un indicateur, Georges Grisel, la police arrête Babeuf, Buonarroti, Darthé et les principaux meneurs des Égaux le 10 mai 1796 (19 floréal an IV). Une tentative populaire de les libérer échoue le 29 juin (11 messidor). Une seconde tentative échoue également. Pour éviter que le peuple ne les libère, les Égaux sont transférés à Vendôme. Une haute cour est constituée, et le procès s'ouvre à Vendôme le 20 février 1797 en présence de deux ministres. Le 16 avril, Lazare Carnot avait fait voter une loi qui punissait de mort l'apologie de la Constitution de 1793 et les appels à la dissolution du Directoire3. Babeuf, à qui l'on reproche l'initiative du complot, et Darthé, qui s'est enfermé lors des débats dans le mutisme le plus total et à qui l'on reproche la rédaction de l'ordre d'exécution des Directeurs, sont condamnés à mort3. En entendant sa condamnation à mort, Babeuf se frappa, dans le prétoire même, de plusieurs coups de stylet, et fut porté mourant, le lendemain, à l'échafaud. Darthé, qui avait également tenté de se suicider, est guillotiné avec lui le 8 prairial an V. Buonarroti, Germain et cinq autres accusés sont condamnés à la déportation. Cinquante-six autres accusés, dont Jean-Baptiste-André Amar, sont acquittés. Ses enfants furent adoptés par Lepeletier et Turreau. Seller Inventory # NSAR3590

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