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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
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In-quarto broché en condition de parution, en feuilles non massicotées, 4 pages - - - Louis-Marie-Jacques-Amalric de Narbonne-Lara, né à Colorno le 23 août 1755, mort à Torgau le 17 novembre 1813, est un général français. Il est né à Colorno dans le duché de Parme, dans une famille distinguée. Il est le frère cadet du duc Philippe de Narbonne-Lara et le neveu de François de Narbonne-Lara. Sa mère, Françoise de Châlus (1734-1821) dame d'honneur de Madame Adélaïde, fille du roi Louis XV de France, fut une des maîtresses du roi dès 1749. En 1750, elle fut mariée à Jean-François de Narbonne, de 16 ans plus âgé qu'elle. D'après des documents conservés au ministère des armées (datés de 1746), M. de Narbonne était dans l'impossibilité de procréer (ces documents indiquant qu'il eut une partie de la verge emportée par un coup de pistolet lors de combats, et un seul testicule)1. Il ne fut pas le père biologique de ses deux enfants. Plusieurs auteurs récents considèrent que Louis-Marie de Narbonne-Lara est un enfant naturel de Louis XV (et peut-être aussi son frère aîné le duc de Narbonne-Lara). La mère et le père officiel furent envoyés à Parme où régnait le gendre du roi pour que l'accouchement puisse se dérouler de manière discrète afin de préserver la réputation du souverain et l'honneur du mari. Au début de la Révolution, il embrasse les idées nouvelles et se lie à des nobles libéraux tels que le duc d'Aiguillon. En 1790, alors qu'il se trouve en garnison à Besançon, il parvient à maintenir l'ordre malgré des troubles et est nommé commandant en chef de la garde nationale du Doubs. Il revient toutefois à Paris, où il devient célèbre en étant l'amant de Madame de Staël. En 1791, Narbonne accompagne à Rome les tantes de Louis XVI : Mesdames Adélaïde et Victoire, ses supposées demi-soeurs. Nommé le 4 septembre 1791, par le roi, maréchal de camp, il devient ministre de la guerre le 6 décembre 1791. Ni Louis XVI ni Marie-Antoinette ne l'apprécient, mais sa nomination doit barrer la route à La Fayette que la famille royale déteste. En vue de la guerre prochaine, Narbonne visite les frontières du royaume pendant son ministère, et fait à la suite de ce voyage un brillant rapport à l'Assemblée législative sur les ressources militaires de la France ; il organise trois armées sous les ordres des généraux Rochambeau, Luckner et La Fayette. Cependant, il ne cesse d'être attaqué par les brissotins et les députés cordeliers comme Chabot. Au sein du ministère, il est la cible des royalistes comme Bertrand de Molleville. Celui-ci obtient son renvoi le 9 mars 1792. Le comte rejoint alors l'Armée de l'est puis l'état-major de Luckner à Strasbourg. Il est promu lieutenant général le 22 mai 1792. Au cours de l'été 1792, il intrigue auprès du roi pour retrouver son ministère. Il revient pour cela à Paris et assiste à la Journée du 10 août 1792 aux côtés de Louis XVI. Décrété d'accusation le 14 août 1792, il émigre à Londres avec l'aide de Madame de Staël. De là il écrit à la Convention pour lui demander un sauf-conduit afin de venir assumer sa part de responsabilité dans les actes du gouvernement de Louis XVI. Cette dangereuse faveur lui est refusée. L'Angleterre étant entrée en guerre contre la France, il passe en Suisse puis en Allemagne, à Hambourg. Seller Inventory # BJV28797
Title: Loi qui permet à M. de Narbonne d'aller ...
Publisher: Paris, Imprimerie Nationale
Publication Date: 1792
Binding: Couverture souple
Condition: Très bon
Edition: Edition originale
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. In-quarto broché en condition de parution, en feuilles non massicotées, 4 pages - - - Louis-Marie-Jacques-Amalric de Narbonne-Lara, né à Colorno le 23 août 1755, mort à Torgau le 17 novembre 1813, est un général français. Il est né à Colorno dans le duché de Parme, dans une famille distinguée. Il est le frère cadet du duc Philippe de Narbonne-Lara et le neveu de François de Narbonne-Lara. Sa mère, Françoise de Châlus (1734-1821) dame d'honneur de Madame Adélaïde, fille du roi Louis XV de France, fut une des maîtresses du roi dès 1749. En 1750, elle fut mariée à Jean-François de Narbonne, de 16 ans plus âgé qu'elle. D'après des documents conservés au ministère des armées (datés de 1746), M. de Narbonne était dans l'impossibilité de procréer (ces documents indiquant qu'il eut une partie de la verge emportée par un coup de pistolet lors de combats, et un seul testicule)1. Il ne fut pas le père biologique de ses deux enfants. Plusieurs auteurs récents considèrent que Louis-Marie de Narbonne-Lara est un enfant naturel de Louis XV (et peut-être aussi son frère aîné le duc de Narbonne-Lara). La mère et le père officiel furent envoyés à Parme où régnait le gendre du roi pour que l'accouchement puisse se dérouler de manière discrète afin de préserver la réputation du souverain et l'honneur du mari. Au début de la Révolution, il embrasse les idées nouvelles et se lie à des nobles libéraux tels que le duc d'Aiguillon. En 1790, alors qu'il se trouve en garnison à Besançon, il parvient à maintenir l'ordre malgré des troubles et est nommé commandant en chef de la garde nationale du Doubs. Il revient toutefois à Paris, où il devient célèbre en étant l'amant de Madame de Staël. En 1791, Narbonne accompagne à Rome les tantes de Louis XVI : Mesdames Adélaïde et Victoire, ses supposées demi-soeurs. Nommé le 4 septembre 1791, par le roi, maréchal de camp, il devient ministre de la guerre le 6 décembre 1791. Ni Louis XVI ni Marie-Antoinette ne l'apprécient, mais sa nomination doit barrer la route à La Fayette que la famille royale déteste. En vue de la guerre prochaine, Narbonne visite les frontières du royaume pendant son ministère, et fait à la suite de ce voyage un brillant rapport à l'Assemblée législative sur les ressources militaires de la France ; il organise trois armées sous les ordres des généraux Rochambeau, Luckner et La Fayette. Cependant, il ne cesse d'être attaqué par les brissotins et les députés cordeliers comme Chabot. Au sein du ministère, il est la cible des royalistes comme Bertrand de Molleville. Celui-ci obtient son renvoi le 9 mars 1792. Le comte rejoint alors l'Armée de l'est puis l'état-major de Luckner à Strasbourg. Il est promu lieutenant général le 22 mai 1792. Au cours de l'été 1792, il intrigue auprès du roi pour retrouver son ministère. Il revient pour cela à Paris et assiste à la Journée du 10 août 1792 aux côtés de Louis XVI. Décrété d'accusation le 14 août 1792, il émigre à Londres avec l'aide de Madame de Staël. De là il écrit à la Convention pour lui demander un sauf-conduit afin de venir assumer sa part de responsabilité dans les actes du gouvernement de Louis XVI. Cette dangereuse faveur lui est refusée. L'Angleterre étant entrée en guerre contre la France, il passe en Suisse puis en Allemagne, à Hambourg. Seller Inventory # GNB16213
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