Observations de M. d' Éprémesnil, sur un sujet très-important.

Jean-Jacques Duval d' Éprémesnil

Published by Imprimerie Vezard & Le Normant, 1790
Used Couverture souple

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Description:

In-octavo broché, 11 pages. Exemplaire à toutes marges, en condition de pratique. Jean-Jacques Duval d'Eprémesnil, né le 5 décembre 1745 à Pondichéry et guillotiné le 22 avril 1794 à Paris, est un magistrat, pamphlétaire et homme politique français. Issu d'une vieille famille havraise, Jean-Jacques Duval - ou « du Val » - d'Eprémesnil descendait d'Alain du Val de Coupeauville, père de Jacques, qui avait acquis en 1645 la terre d'Eprémesnil, bailliage de Montivilliers en pays de Caux. Très actif, très entreprenant, Jean-Jacques Duval d'Eprémesnil a la réputation de s'opposer sourdement, chaque fois que l'occasion se présente, aux ministres et à l'autorité monarchique. Il exprime sa fronde de toutes les manières possibles. Membre de la loge maçonnique des Neuf Soeurs - qui est fort contestée par Louis XVI qui veut la dissoudre en 1779 -, il tombe amoureux de l'épouse d'un frère et ami, Jacques Thilorier, Devenu adepte et ami de Cagliostro - le « grand Copte » - avec lequel il développa une franc-maçonnerie égyptienne, il participa à sa défense lorsque celui-ci fut compromis dans l'Affaire du collier de la reine. Il se montra fort critique avec Marie-Antoinette qui voulait passer outre les décisions du Parlement et lui faire rendre une décision favorable à la réhabilitation du comte Lally-Tollendal. Dans les mêmes années, il prit parti dans l'épineuse affaire Kornmann, tout aussi retentissante que les précédentes, dans laquelle s'opposèrent Beaumarchais, défenseur de Mme Kornmann, et ceux qui comme lui, considéraient que cette dame, qui s'était rendue coupable d'un adultère, était dans son tort. Sachant que d'Eprémesnil avait lui-même entretenu (pour reprendre l'expression amusée de Chamfort), un « commerce criminel » avec Mme Thilorier, Beaumarchais s'apprêtait à publier un manifeste cinglant à ce sujet lorsque Mme de Bonneuil, soeur de l'ex-Mme Thilorier, vint le prier de n'en rien faire. Duval d'Eprémesnil éprouvait le besoin irrépressible de se mettre en avant et de marquer son opposition à l'autorité monarchique. En ce sens, il est passé à juste titre pour « révolutionnaire ». Mais son opposition devait se révéler corporatiste, celle de grands propriétaires terriens qui ne supportaient plus d'être soumis à la fiscalité commune quand la vieille noblesse y échappait. C'est cette « injustice » qui semble avoir été, en 1788, le moteur de son opposition frontale à Versailles. Avec William Playfair, le marquis Lezay-Marnesia, député d'un bailliage de Franche-Comté, et Chais de Soissons, avocat au Parlement, il avait fondé, au début de l'année 1790, la compagnie du Scioto, dite aussi « compagnie des Vingt-quatre », qui acheta du gouvernement américain trois millions d'acres en Amérique septentrionale, entre l'Ohio et le Scioto. On y avait prévu la construction de la ville de Gallipolis. Le député acquit personnellement 11 000 acres mais les terrains ne furent jamais mis entre les mains des associés, restèrent occupés par les Indiens et la société fit faillite ruinant définitivement les candidats au départ, souvent des pauvres gens (domestiques, artisans, etc.) au chômage depuis l'émigration des riches aristocrates qui les employaient. Pour les venger, Camille Desmoulins écrivit ce morceau d'anthologie du journalisme révolutionnaire dans lequel il a donné la pleine mesure de son grand talent de pamphlétaire : Dès le début de la Révolution, d'Eprémesnil s'impliqua dans les résistances secrètes à la Révolution. Il n'en laissait rien paraître à l'Assemblée constituante mais beaucoup de députés et de journalistes, dont Camille Desmoulins ou Gorsas, le suspectèrent, dès le début, de vouloir un retour à l'ordre ancien. On reconnut le prince de Poix, gendre du banquier Laborde, Berthier, fils de l'intendant Berthier de Sauvigny, Charles de Sartine, fils de l'ancien ministre de la marine, Louis de Vaudreuil, MM. de Vioménil, de Lamberye, d'Albignac, de Virieu, de Tilly, Félix du Muy, etc. Seller Inventory # NVJ9347

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Bibliographic Details

Title: Observations de M. d' Éprémesnil, sur un ...
Publisher: Imprimerie Vezard & Le Normant
Publication Date: 1790
Binding: Couverture souple
Condition: Bon
Edition: Edition originale

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Jean-Jacques Duval d' Éprémesnil
Published by Imprimerie Vezard & Le Normant, 1790
Used Couverture souple First Edition

Seller: PRISCA, Paris, France

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Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-octavo broché, 11 pages. Exemplaire à toutes marges, en condition de pratique. Jean-Jacques Duval d'Eprémesnil, né le 5 décembre 1745 à Pondichéry et guillotiné le 22 avril 1794 à Paris, est un magistrat, pamphlétaire et homme politique français. Issu d'une vieille famille havraise, Jean-Jacques Duval - ou « du Val » - d'Eprémesnil descendait d'Alain du Val de Coupeauville, père de Jacques, qui avait acquis en 1645 la terre d'Eprémesnil, bailliage de Montivilliers en pays de Caux. Très actif, très entreprenant, Jean-Jacques Duval d'Eprémesnil a la réputation de s'opposer sourdement, chaque fois que l'occasion se présente, aux ministres et à l'autorité monarchique. Il exprime sa fronde de toutes les manières possibles. Membre de la loge maçonnique des Neuf Soeurs - qui est fort contestée par Louis XVI qui veut la dissoudre en 1779 -, il tombe amoureux de l'épouse d'un frère et ami, Jacques Thilorier, Devenu adepte et ami de Cagliostro - le « grand Copte » - avec lequel il développa une franc-maçonnerie égyptienne, il participa à sa défense lorsque celui-ci fut compromis dans l'Affaire du collier de la reine. Il se montra fort critique avec Marie-Antoinette qui voulait passer outre les décisions du Parlement et lui faire rendre une décision favorable à la réhabilitation du comte Lally-Tollendal. Dans les mêmes années, il prit parti dans l'épineuse affaire Kornmann, tout aussi retentissante que les précédentes, dans laquelle s'opposèrent Beaumarchais, défenseur de Mme Kornmann, et ceux qui comme lui, considéraient que cette dame, qui s'était rendue coupable d'un adultère, était dans son tort. Sachant que d'Eprémesnil avait lui-même entretenu (pour reprendre l'expression amusée de Chamfort), un « commerce criminel » avec Mme Thilorier, Beaumarchais s'apprêtait à publier un manifeste cinglant à ce sujet lorsque Mme de Bonneuil, soeur de l'ex-Mme Thilorier, vint le prier de n'en rien faire. Duval d'Eprémesnil éprouvait le besoin irrépressible de se mettre en avant et de marquer son opposition à l'autorité monarchique. En ce sens, il est passé à juste titre pour « révolutionnaire ». Mais son opposition devait se révéler corporatiste, celle de grands propriétaires terriens qui ne supportaient plus d'être soumis à la fiscalité commune quand la vieille noblesse y échappait. C'est cette « injustice » qui semble avoir été, en 1788, le moteur de son opposition frontale à Versailles. Avec William Playfair, le marquis Lezay-Marnesia, député d'un bailliage de Franche-Comté, et Chais de Soissons, avocat au Parlement, il avait fondé, au début de l'année 1790, la compagnie du Scioto, dite aussi « compagnie des Vingt-quatre », qui acheta du gouvernement américain trois millions d'acres en Amérique septentrionale, entre l'Ohio et le Scioto. On y avait prévu la construction de la ville de Gallipolis. Le député acquit personnellement 11 000 acres mais les terrains ne furent jamais mis entre les mains des associés, restèrent occupés par les Indiens et la société fit faillite ruinant définitivement les candidats au départ, souvent des pauvres gens (domestiques, artisans, etc.) au chômage depuis l'émigration des riches aristocrates qui les employaient. Pour les venger, Camille Desmoulins écrivit ce morceau d'anthologie du journalisme révolutionnaire dans lequel il a donné la pleine mesure de son grand talent de pamphlétaire : Dès le début de la Révolution, d'Eprémesnil s'impliqua dans les résistances secrètes à la Révolution. Il n'en laissait rien paraître à l'Assemblée constituante mais beaucoup de députés et de journalistes, dont Camille Desmoulins ou Gorsas, le suspectèrent, dès le début, de vouloir un retour à l'ordre ancien. On reconnut le prince de Poix, gendre du banquier Laborde, Berthier, fils de l'intendant Berthier de Sauvigny, Charles de Sartine, fils de l'ancien ministre de la marine, Louis de Vaudreuil, MM. de Vioménil, de Lamberye, d'Albignac, de Virieu, de Tilly, Félix du Muy, etc. Seller Inventory # GNB8137

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