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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
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1- Domeyko, Ignacy (1802-1889) Recherches sur la géologie du Chili, et, particulièrement, 1° sur le terrain de porphyres stratifies, dans les Cordillères; 2° sur le rapport qui existe entre les filons métallifères et les terrains du système des Andes (1846), une tres grande planche hors-texte, 34 pages - - - - - 2- Domeyko, Ignacy Mémoire sur la constitution géologique du Chili 1846, en deux parties 175 pages numerotes de 365 a 540, 6 planches pour 9 declarees a la table des matieres - - - - - 3- SAUVAGE Description géologique de l'Ile de Milo : Observations sur la géologie d'une partie de la Grèce continentale et de l'Ile d'Eubée. pagine 69 a 156, 4 planches hors-texte - - - - - 4- AUGUSTE DAUBREE Recherches sur la formation jounalière du minerai de fer des marais et des lacs 1846, pagine 37 a 68 - - - - - 5- HENRI FOURNEL Mémoire sur les gisements de muriate de soude en Algérie. V Dalmont, 1846, pagine 541 a 586 et une planche hors-texte - - - - - 6- JULES LACROIX Essai sur l'histoire hydraulique de la Néerlande. 1846, pagine 183 a 238 et une planche hors-texte - - - - - 7- ADRIEN RUELLE Memoires sur les travaux de percement du canal du Lioran dans le Cantal, 126 pages et une planche hors-texte - - - - Au xixe siècle, l'ouest et l'est du département ne sont reliés que par la route royale no 126 entre Montauban et Saint-Flour, construite en 1789. Celle-ci était censée remplacer l'ancienne voie romaine de la via Celtica qui traversait les monts du Cantal par le col de la Tombe du Père au pied du Plomb du Cantal. Cependant, la route royale, essentiellement fréquentée par les troupes royales, franchit le col de Font-de-Cère (1 296 m) recouvert en hiver par des congères de 3 à 4 mètres de neige et exposé à des vents violents, ce qui rend cet itinéraire impraticable d'octobre à mai. Infranchissable en hiver, il ne l'était pas moins en été, mais pour d'autres raisons comme le brigandage excessif, les loups s'attaquant aux passant et la forêt du Lioran alimentant les peurs. Le fréquenter était donc très dangereux comme le témoignaient de nombreuses croix en bois et en fer le long de la route en souvenirs de personnes agressées par les brigands ou les loups, ou bien surprises par les rigueurs de l'hiver. Par conséquent, la route est délaissée des voyageurs préférant réutiliser l'ancienne voie romaine de la via Celtica. Il est donc décidé de construire un tunnel, technique déjà répandue pour les canaux et les chemins de fer, mais encore rare pour les routes. Le préfet du Cantal, Edouard François Désiré Delamarre, se rend sur place avec plusieurs ingénieurs. Au total six projets de souterrain lui sont présentés, du plus fou au plus sérieux. Le projet d'un tunnel traversant le puy de Masseboeuf fut retenu et ses plus de 1 400 mètres de longueur en faisait un ouvrage comparable au tunnel de Terrenoire (Voie ferrée Lyon Saint Etienne, 1826,longueur initiale d'environ 1500m) La construction d'un souterrain est donc décidée. On voit l'arrivée de centaines d'ouvriers de toute la France, du Poitou, de Bretagne, du Berry et naturellement d'Auvergne mais aussi de toute l'Europe avec des Piémontais, des Suisses, des Bavarois, etc. Le chantier est mené sous la houlette d'Adrien Ruelle et le premier coup de pioche est donné le 10 août 1839 par le préfet Delamarre. La première pierre est posée symboliquement le 30 septembre de la même année. Après 4 ans de creusement effectué de part et d'autre à la seule force des bras qui manient les pioches, la jonction a lieu le 23 novembre 1843. Le tunnel est inauguré le 4 décembre 1843, jour de la Sainte Barbe patronne des mineurs. D'une longueur de 1 414 mètres, le tunnel fait 5,30 m de large, et 6,50 m de haut en son centre (cette valeur varie sur les côtés en raison de la forme voûtée du tube). Seller Inventory # son17909
Title: RECUEIL DE 7 DOCUMENTS SUR LES MINES ET LA ...
Publication Date: 1840
Binding: Couverture rigide
Condition: Très bon
Edition: Edition originale
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture rigide. Condition: Très bon. Edition originale. 1- Domeyko, Ignacy (1802-1889) Recherches sur la géologie du Chili, et, particulièrement, 1° sur le terrain de porphyres stratifies, dans les Cordillères; 2° sur le rapport qui existe entre les filons métallifères et les terrains du système des Andes (1846), une tres grande planche hors-texte, 34 pages - - - - - 2- Domeyko, Ignacy Mémoire sur la constitution géologique du Chili 1846, en deux parties 175 pages numerotes de 365 a 540, 6 planches pour 9 declarees a la table des matieres - - - - - 3- SAUVAGE Description géologique de l'Ile de Milo : Observations sur la géologie d'une partie de la Grèce continentale et de l'Ile d'Eubée. pagine 69 a 156, 4 planches hors-texte - - - - - 4- AUGUSTE DAUBREE Recherches sur la formation jounalière du minerai de fer des marais et des lacs 1846, pagine 37 a 68 - - - - - 5- HENRI FOURNEL Mémoire sur les gisements de muriate de soude en Algérie. V Dalmont, 1846, pagine 541 a 586 et une planche hors-texte - - - - - 6- JULES LACROIX Essai sur l'histoire hydraulique de la Néerlande. 1846, pagine 183 a 238 et une planche hors-texte - - - - - 7- ADRIEN RUELLE Memoires sur les travaux de percement du canal du Lioran dans le Cantal, 126 pages et une planche hors-texte - - - - Au xixe siècle, l'ouest et l'est du département ne sont reliés que par la route royale no 126 entre Montauban et Saint-Flour, construite en 1789. Celle-ci était censée remplacer l'ancienne voie romaine de la via Celtica qui traversait les monts du Cantal par le col de la Tombe du Père au pied du Plomb du Cantal. Cependant, la route royale, essentiellement fréquentée par les troupes royales, franchit le col de Font-de-Cère (1 296 m) recouvert en hiver par des congères de 3 à 4 mètres de neige et exposé à des vents violents, ce qui rend cet itinéraire impraticable d'octobre à mai. Infranchissable en hiver, il ne l'était pas moins en été, mais pour d'autres raisons comme le brigandage excessif, les loups s'attaquant aux passant et la forêt du Lioran alimentant les peurs. Le fréquenter était donc très dangereux comme le témoignaient de nombreuses croix en bois et en fer le long de la route en souvenirs de personnes agressées par les brigands ou les loups, ou bien surprises par les rigueurs de l'hiver. Par conséquent, la route est délaissée des voyageurs préférant réutiliser l'ancienne voie romaine de la via Celtica. Il est donc décidé de construire un tunnel, technique déjà répandue pour les canaux et les chemins de fer, mais encore rare pour les routes. Le préfet du Cantal, Edouard François Désiré Delamarre, se rend sur place avec plusieurs ingénieurs. Au total six projets de souterrain lui sont présentés, du plus fou au plus sérieux. Le projet d'un tunnel traversant le puy de Masseboeuf fut retenu et ses plus de 1 400 mètres de longueur en faisait un ouvrage comparable au tunnel de Terrenoire (Voie ferrée Lyon Saint Etienne, 1826,longueur initiale d'environ 1500m) La construction d'un souterrain est donc décidée. On voit l'arrivée de centaines d'ouvriers de toute la France, du Poitou, de Bretagne, du Berry et naturellement d'Auvergne mais aussi de toute l'Europe avec des Piémontais, des Suisses, des Bavarois, etc. Le chantier est mené sous la houlette d'Adrien Ruelle et le premier coup de pioche est donné le 10 août 1839 par le préfet Delamarre. La première pierre est posée symboliquement le 30 septembre de la même année. Après 4 ans de creusement effectué de part et d'autre à la seule force des bras qui manient les pioches, la jonction a lieu le 23 novembre 1843. Le tunnel est inauguré le 4 décembre 1843, jour de la Sainte Barbe patronne des mineurs. D'une longueur de 1 414 mètres, le tunnel fait 5,30 m de large, et 6,50 m de haut en son centre (cette valeur varie sur les côtés en raison de la forme voûtée du tube). Seller Inventory # BAV35657
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