From
Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
Seller rating 4 out of 5 stars
AbeBooks Seller since March 25, 2024
Placard in-4° broché destiné à être distribué dans la rue comme tract ou affiché. Le tirage au sort se fait en présence du sous-préfet ou à défaut du secrétaire général de la préfecture, de tous les maires des communes concernées (le tirage se fait au chef-lieu de canton), munis de leur écharpe tricolore. On notera l'absence de personnel militaire, cette étape étant encore purement administrative. Seuls sont présents des gendarmes (une ou deux brigades suivant le nombres d'inscrits) chargés de maintenir l'ordre pendant les opérations. Après vérification des tableaux de recensement, un premier tirage au sort a lieu : l'ordre dans lequel les communes du canton vont être appelées. Ensuite, pour chaque commune, les hommes sont appelés dans l'ordre de leur inscription sur le tableau de recensement. Ils tirent au sort un numéro (préalablement, on a mis dans une urne le même nombre de numéro que de personnes recensées, les absents et les fraudeurs obtenant d'office les plus petits). Chaque homme tire un numéro qui est inscrit alors sur les tables de recensement. Les hommes ne savent pas encore si le numéro est "bon" ou "mauvais", même s'ils devaient en avoir une idée. Les petits numéros étaient systématiquement ceux qui faisaient le temps de service complet, les plus gros, ceux qui ne faisaient qu'un an (ou deux s'ils étaient illettrés et qu'on leur demandait de rester un an de plus pour corriger ce problème). Ce n'est pas pour rien que l'expression "tirer le bon numéro" est apparue à cette époque ! Ils ne le sauront officiellement que bien plus tard, fin août, à peine un mois avant l'appel. C'est une circulaire ministérielle qui fixe chaque année le contingent appartenant à la première portion et celui de la deuxième portion. Première : service complet, petits numéros ; deuxième : service d'un an, gros numéros. Cette information était transmise par la préfecture aux mairies du département qui devaient ensuite informer les futurs appelés par un affichage. Seller Inventory # YQU7145
Title: Traités a forfait avant et après le tirage ...
Publication Date: 1836
Binding: Couverture souple
Condition: Très bon
Edition: Edition originale
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. Placard in-4° broché destiné à être distribué dans la rue comme tract ou affiché. Le tirage au sort se fait en présence du sous-préfet ou à défaut du secrétaire général de la préfecture, de tous les maires des communes concernées (le tirage se fait au chef-lieu de canton), munis de leur écharpe tricolore. On notera l'absence de personnel militaire, cette étape étant encore purement administrative. Seuls sont présents des gendarmes (une ou deux brigades suivant le nombres d'inscrits) chargés de maintenir l'ordre pendant les opérations. Après vérification des tableaux de recensement, un premier tirage au sort a lieu : l'ordre dans lequel les communes du canton vont être appelées. Ensuite, pour chaque commune, les hommes sont appelés dans l'ordre de leur inscription sur le tableau de recensement. Ils tirent au sort un numéro (préalablement, on a mis dans une urne le même nombre de numéro que de personnes recensées, les absents et les fraudeurs obtenant d'office les plus petits). Chaque homme tire un numéro qui est inscrit alors sur les tables de recensement. Les hommes ne savent pas encore si le numéro est "bon" ou "mauvais", même s'ils devaient en avoir une idée. Les petits numéros étaient systématiquement ceux qui faisaient le temps de service complet, les plus gros, ceux qui ne faisaient qu'un an (ou deux s'ils étaient illettrés et qu'on leur demandait de rester un an de plus pour corriger ce problème). Ce n'est pas pour rien que l'expression "tirer le bon numéro" est apparue à cette époque ! Ils ne le sauront officiellement que bien plus tard, fin août, à peine un mois avant l'appel. C'est une circulaire ministérielle qui fixe chaque année le contingent appartenant à la première portion et celui de la deuxième portion. Première : service complet, petits numéros ; deuxième : service d'un an, gros numéros. Cette information était transmise par la préfecture aux mairies du département qui devaient ensuite informer les futurs appelés par un affichage. Seller Inventory # OASY6793
Quantity: 1 available
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. Placard in-4° broché destiné à être distribué dans la rue comme tract ou affiché. Le tirage au sort se fait en présence du sous-préfet ou à défaut du secrétaire général de la préfecture, de tous les maires des communes concernées (le tirage se fait au chef-lieu de canton), munis de leur écharpe tricolore. On notera l'absence de personnel militaire, cette étape étant encore purement administrative. Seuls sont présents des gendarmes (une ou deux brigades suivant le nombres d'inscrits) chargés de maintenir l'ordre pendant les opérations. Après vérification des tableaux de recensement, un premier tirage au sort a lieu : l'ordre dans lequel les communes du canton vont être appelées. Ensuite, pour chaque commune, les hommes sont appelés dans l'ordre de leur inscription sur le tableau de recensement. Ils tirent au sort un numéro (préalablement, on a mis dans une urne le même nombre de numéro que de personnes recensées, les absents et les fraudeurs obtenant d'office les plus petits). Chaque homme tire un numéro qui est inscrit alors sur les tables de recensement. Les hommes ne savent pas encore si le numéro est "bon" ou "mauvais", même s'ils devaient en avoir une idée. Les petits numéros étaient systématiquement ceux qui faisaient le temps de service complet, les plus gros, ceux qui ne faisaient qu'un an (ou deux s'ils étaient illettrés et qu'on leur demandait de rester un an de plus pour corriger ce problème). Ce n'est pas pour rien que l'expression "tirer le bon numéro" est apparue à cette époque ! Ils ne le sauront officiellement que bien plus tard, fin août, à peine un mois avant l'appel. C'est une circulaire ministérielle qui fixe chaque année le contingent appartenant à la première portion et celui de la deuxième portion. Première : service complet, petits numéros ; deuxième : service d'un an, gros numéros. Cette information était transmise par la préfecture aux mairies du département qui devaient ensuite informer les futurs appelés par un affichage. Seller Inventory # oli3701
Quantity: 1 available