Tube propulseur-Hallette système d'exécution et d'exploitation des chemins de fer par la pression atmosphérique.

A Hallette

Published by [Paris] : [Hennuyer et Turpin], 1845
Used Couverture souple

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About this Item

Description:

In-8° broché sous couverture d'attente azur, 45 pages et 2 planches hors-texte dépliantes. Habile mécanicien d'Arras, Hallette a perfectionné la presse hydraulique pour l'extraction des huiles, du vin, a procuré de l'eau à Roubaix au moyen de sondages, et inventé pour les chemins de fer atmosphériques un nouveau système de tubes qui porte son nom. Larousse du XIXe s. IX/p.38 - - Alexis Hallette (parfois écrit Alexis Halette1), né à Lille le 14 avril 1788 (originaire de Heuchin) et décédé le 3 juillet 1846, fut un précurseur de l'industrie moderne. Son père, fabricant de fils et de lacets, lui donne le goût de la mécanique. Alexis Hallette s'installe à Arras en 1812 et s'associe à Crespel-Delisse en concevant les premières machines pour la fabrication du sucre de betterave. Avec des ateliers couvrant plus de deux hectares et employant 800 ouvriers, il perfectionne un nombre impressionnant de machines dans des domaines très différents : chaudières, bateau-dragueur, presse hydraulique pour les moulins à huile, machines à vapeur, et enfin, il s'intéresse au chemin de fer. En 1828, lorsque Marc Seguin commande deux locomotives aux ateliers de Stephenson à Newcastle, comme modèle pour le chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon en cours de construction, l'une est confiée à Alexis Hallette. Il ne produit d'abord que des pièces détachées. Il faut attendre 10 ans pour que sortent de ses ateliers les premières locomotives pour la Compagnie des chemins de fer du Nord. Il les perfectionne et, pour éviter le mouvement de lacet si désagréable sur les premiers chemins de fer, il rapproche leurs cylindres. En 1846, pour assurer la pérennité de son entreprise et lui donner une assise financière plus solide, il crée par acte notarié devant maître Hailig, notaire à Paris, la société en commandite par actions "Alfred Hallette et compagnie" dont la gérance est assurée par son fils Alfred. C'est auprès de ce dernier que la Compagnie du chemin de fer de Montereau à Troyes commanda 16 locomotives à vapeur et 10 tenders pour l'exploitation de la ligne. Une seule est conservée actuellement, il s'agit de la "Sézanne" visible au Musée du chemin de fer à Mulhouse3. Cette locomotive à une seule roue motrice a circulé de 1848 à 1871. Alors que Marc Seguin met au point la chaudière tubulaire qui décuple la production de la vapeur, Alexis Hallette s'engage dans une autre voie. À cette époque, trois systèmes de locomotion sur rail s'affrontent ; le système tractif qui comporte des machines à vapeur fixes tirant les wagons par câble, le système locomotif qui l'a finalement emporté et le système atmosphérique. Ce système ne comprend plus de locomotive, mais un tube de 0,50 m de diamètre, placé entre les rails et où se trouve un piston devant lequel on fait le vide et qui se déplace grâce à la pression atmosphérique. Ce piston est relié à l'essieu du wagon par une tige de fer qui coulisse par une ouverture longitudinale ménagée dans la partie supérieure du tube. Mais un problème se pose : comment conserver l'herméticité de l'ouverture donnant accès à la tige ? Hallette met huit ans à le résoudre. En 1843 il trouve un procédé très simple : les rebords parallèles du tube propulseur sont munis de lèvres artificielles. Sa trouvaille est alors saluée comme révolutionnaire. Une commission d'experts conclut à la supériorité du système atmosphérique qui supprime, dans le convoi, la moitié de son poids constitué par la locomotive et le tender. De plus, les risques d'incendie sont éliminés, le coût du chemin de fer en est réduit. Mais les Anglais travaillent aussi sur ce projet et Hallette qui connaît des problèmes d'argent doit se résigner à leur vendre son procédé. Seller Inventory # UNO8878

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Bibliographic Details

Title: Tube propulseur-Hallette système d'exécution...
Publisher: [Paris] : [Hennuyer et Turpin]
Publication Date: 1845
Binding: Couverture souple
Condition: Très bon
Edition: Edition originale

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HALLETTE (A.)
Used Couverture souple

Seller: L'intersigne Livres anciens, Saint Xandre - La Rochelle, France

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Couverture souple. Condition: Bon. Jaquette. plaq. in 8°, de 45pp., et 15pp. 8pp. d'extraits du Moniteur Industriel de 1844 concernant les chemins de fer atmosphériques, 2 grandes planches se dépl., broché, mouillure. Habile mécanicien d'Arras, Hallette a perfectionné la presse hydraulique pour l'extraction des huiles, du vin, a procuré de l'eau à Roubaix au moyen de sondages, et inventé pour les chemins de fer atmosphériques un nouveau système de tubes qui porte son nom. Larousse du XIXe s. IX/p.38. Seller Inventory # 13725

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A Hallette
Published by [Paris] : [Hennuyer et Turpin], 1845
Used Couverture souple First Edition

Seller: PRISCA, Paris, France

Seller rating 4 out of 5 stars 4-star rating, Learn more about seller ratings

Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. In-8° broché sous couverture d'attente azur, 45 pages et 2 planches hors-texte dépliantes. Habile mécanicien d'Arras, Hallette a perfectionné la presse hydraulique pour l'extraction des huiles, du vin, a procuré de l'eau à Roubaix au moyen de sondages, et inventé pour les chemins de fer atmosphériques un nouveau système de tubes qui porte son nom. Larousse du XIXe s. IX/p.38 - - Alexis Hallette (parfois écrit Alexis Halette1), né à Lille le 14 avril 1788 (originaire de Heuchin) et décédé le 3 juillet 1846, fut un précurseur de l'industrie moderne. Son père, fabricant de fils et de lacets, lui donne le goût de la mécanique. Alexis Hallette s'installe à Arras en 1812 et s'associe à Crespel-Delisse en concevant les premières machines pour la fabrication du sucre de betterave. Avec des ateliers couvrant plus de deux hectares et employant 800 ouvriers, il perfectionne un nombre impressionnant de machines dans des domaines très différents : chaudières, bateau-dragueur, presse hydraulique pour les moulins à huile, machines à vapeur, et enfin, il s'intéresse au chemin de fer. En 1828, lorsque Marc Seguin commande deux locomotives aux ateliers de Stephenson à Newcastle, comme modèle pour le chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon en cours de construction, l'une est confiée à Alexis Hallette. Il ne produit d'abord que des pièces détachées. Il faut attendre 10 ans pour que sortent de ses ateliers les premières locomotives pour la Compagnie des chemins de fer du Nord. Il les perfectionne et, pour éviter le mouvement de lacet si désagréable sur les premiers chemins de fer, il rapproche leurs cylindres. En 1846, pour assurer la pérennité de son entreprise et lui donner une assise financière plus solide, il crée par acte notarié devant maître Hailig, notaire à Paris, la société en commandite par actions "Alfred Hallette et compagnie" dont la gérance est assurée par son fils Alfred. C'est auprès de ce dernier que la Compagnie du chemin de fer de Montereau à Troyes commanda 16 locomotives à vapeur et 10 tenders pour l'exploitation de la ligne. Une seule est conservée actuellement, il s'agit de la "Sézanne" visible au Musée du chemin de fer à Mulhouse3. Cette locomotive à une seule roue motrice a circulé de 1848 à 1871. Alors que Marc Seguin met au point la chaudière tubulaire qui décuple la production de la vapeur, Alexis Hallette s'engage dans une autre voie. À cette époque, trois systèmes de locomotion sur rail s'affrontent ; le système tractif qui comporte des machines à vapeur fixes tirant les wagons par câble, le système locomotif qui l'a finalement emporté et le système atmosphérique. Ce système ne comprend plus de locomotive, mais un tube de 0,50 m de diamètre, placé entre les rails et où se trouve un piston devant lequel on fait le vide et qui se déplace grâce à la pression atmosphérique. Ce piston est relié à l'essieu du wagon par une tige de fer qui coulisse par une ouverture longitudinale ménagée dans la partie supérieure du tube. Mais un problème se pose : comment conserver l'herméticité de l'ouverture donnant accès à la tige ? Hallette met huit ans à le résoudre. En 1843 il trouve un procédé très simple : les rebords parallèles du tube propulseur sont munis de lèvres artificielles. Sa trouvaille est alors saluée comme révolutionnaire. Une commission d'experts conclut à la supériorité du système atmosphérique qui supprime, dans le convoi, la moitié de son poids constitué par la locomotive et le tender. De plus, les risques d'incendie sont éliminés, le coût du chemin de fer en est réduit. Mais les Anglais travaillent aussi sur ce projet et Hallette qui connaît des problèmes d'argent doit se résigner à leur vendre son procédé. Seller Inventory # UNO8878

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