From
PRISCA, Paris, France
Seller rating 4 out of 5 stars
AbeBooks Seller since August 6, 2013
In-8° relié demi-basane jaspé, 56 pp., en frontispice portrait de Louis Philippe d'Orléans - - - Élu à la Convention nationale en 1792 par le département de la Seine, il siège toujours avec les cordeliers, au milieu de la Montagne, sous le nom de « Philippe Égalité ». C'est Manuel, le procureur de la commune et proche de Danton, qui lui suggère d'adopter ce nom, les titres princiers étant proscrits. Une lettre écrite en 1793 de prison à son avoué Jean-Baptiste Lemaire montre qu'il n'a jamais signé autrement : « Pourquoi m'appelez vous « Orléans » nom que vous savez que je n'ai pas signé depuis le début de l'assemblée constituante qui défendait de porter aucun titre ni nom de terre ? Est-ce qu'il y a un décret qui m'ordonne de m'appeler « Orléans » ? J'ai déjà fait cette question aux citoyens Gérard et Voidel, mais je n'y ai reçu aucune réponse ; peut-être serai-je plus heureux en m'adressant à vous. Je désire le savoir car s'il y en a un, il est trop ridicule à moi de continuer à signer « Égalité ». Cependant ce ridicule serait bien involontaire puisque je n'ai aucune connaissance que je doive signer autrement. » Le 29 juin 1791, Philippe Égalité renonce au trône de France, dont il est un lointain héritier potentiel, et à ses prérogatives princières. Il confirme cette renonciation le 14 septembre 1792, puis de nouveau le 7 décembre 1792. Il vote la mort de son cousin le roi Louis XVI, et sans appel. Georges Bordonove rapporte son intervention actant le régicide, alors que les Montagnards eux-mêmes l'encouragent à voter l'indulgence : « Uniquement occupé de mon devoir, convaincu que tous ceux qui ont attenté ou attenteront par la suite à la souveraineté du peuple méritent la mort, je vote la mort. ». Il s'oppose au vote de l'amendement Mailhe pouvant sauver le roi, entraînant le rejet de l'amendement. Il assiste en personne dans un cabriolet posté sur le pont de la Concorde, à l'exécution de Louis XVI. Le 4 avril 1793, son fils aîné le duc de Chartres (futur Louis-Philippe Ier), qui est alors lieutenant-général à l'Armée du Nord, passe à l'ennemi autrichien aux côtés de son chef, le général Dumouriez, auteur d'une tentative manquée de coup d'État. Égalité devient alors suspect aux yeux des Montagnards. Tous les membres de la famille de Bourbon sont arrêtés le 7 avril 1793. La mesure concerne le duc d'Orléans, ses deux autres fils, le duc de Montpensier et le Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais, et sa soeur Louise-Bathilde. La Convention décide d'éloigner toute la famille de Paris et opère leur transfert immédiat au fort Saint-Jean à Marseille. Seule sa fille Marie-Adélaïde bénéficie d'une certaine clémence et est assignée à résidence au château de Bizy. Accusé, Philippe Égalité est ramené à Paris et envoyé à la Conciergerie le 2 novembre. Il est jugé par le Tribunal révolutionnaire, présidé par Herman, le 6 novembre 1793. Il n'y a pas de preuves contre lui, mais durant cette période, la simple suspicion suffit. Malgré la plaidoirie de Voidel, il est condamné à mort et guillotiné le jour même, 6 novembre 1793, avec pour compagnons d'infortune Pierre Coustard de Massi, représentant de la Loire-Inférieure à la Convention et chef de la Garde nationale de Nantes, et trois inconnus. Seller Inventory # CYUV808
Title: Vie de L.-P.-J. Capet, ci-devant duc ...
Publisher: À Paris, se trouve à l'Imprimerie de Franklin. et chez les libraires du Palais de l'Égalité
Publication Date: 1792
Binding: Couverture rigide
Condition: Très bon
Edition: Edition originale
Seller: Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
Couverture rigide. Condition: Très bon. Edition originale. In-8° relié demi-basane jaspé, 56 pp., en frontispice portrait de Louis Philippe d'Orléans - - - Élu à la Convention nationale en 1792 par le département de la Seine, il siège toujours avec les cordeliers, au milieu de la Montagne, sous le nom de « Philippe Égalité ». C'est Manuel, le procureur de la commune et proche de Danton, qui lui suggère d'adopter ce nom, les titres princiers étant proscrits. Une lettre écrite en 1793 de prison à son avoué Jean-Baptiste Lemaire montre qu'il n'a jamais signé autrement : « Pourquoi m'appelez vous « Orléans » nom que vous savez que je n'ai pas signé depuis le début de l'assemblée constituante qui défendait de porter aucun titre ni nom de terre ? Est-ce qu'il y a un décret qui m'ordonne de m'appeler « Orléans » ? J'ai déjà fait cette question aux citoyens Gérard et Voidel, mais je n'y ai reçu aucune réponse ; peut-être serai-je plus heureux en m'adressant à vous. Je désire le savoir car s'il y en a un, il est trop ridicule à moi de continuer à signer « Égalité ». Cependant ce ridicule serait bien involontaire puisque je n'ai aucune connaissance que je doive signer autrement. » Le 29 juin 1791, Philippe Égalité renonce au trône de France, dont il est un lointain héritier potentiel, et à ses prérogatives princières. Il confirme cette renonciation le 14 septembre 1792, puis de nouveau le 7 décembre 1792. Il vote la mort de son cousin le roi Louis XVI, et sans appel. Georges Bordonove rapporte son intervention actant le régicide, alors que les Montagnards eux-mêmes l'encouragent à voter l'indulgence : « Uniquement occupé de mon devoir, convaincu que tous ceux qui ont attenté ou attenteront par la suite à la souveraineté du peuple méritent la mort, je vote la mort. ». Il s'oppose au vote de l'amendement Mailhe pouvant sauver le roi, entraînant le rejet de l'amendement. Il assiste en personne dans un cabriolet posté sur le pont de la Concorde, à l'exécution de Louis XVI. Le 4 avril 1793, son fils aîné le duc de Chartres (futur Louis-Philippe Ier), qui est alors lieutenant-général à l'Armée du Nord, passe à l'ennemi autrichien aux côtés de son chef, le général Dumouriez, auteur d'une tentative manquée de coup d'État. Égalité devient alors suspect aux yeux des Montagnards. Tous les membres de la famille de Bourbon sont arrêtés le 7 avril 1793. La mesure concerne le duc d'Orléans, ses deux autres fils, le duc de Montpensier et le Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais, et sa soeur Louise-Bathilde. La Convention décide d'éloigner toute la famille de Paris et opère leur transfert immédiat au fort Saint-Jean à Marseille. Seule sa fille Marie-Adélaïde bénéficie d'une certaine clémence et est assignée à résidence au château de Bizy. Accusé, Philippe Égalité est ramené à Paris et envoyé à la Conciergerie le 2 novembre. Il est jugé par le Tribunal révolutionnaire, présidé par Herman, le 6 novembre 1793. Il n'y a pas de preuves contre lui, mais durant cette période, la simple suspicion suffit. Malgré la plaidoirie de Voidel, il est condamné à mort et guillotiné le jour même, 6 novembre 1793, avec pour compagnons d'infortune Pierre Coustard de Massi, représentant de la Loire-Inférieure à la Convention et chef de la Garde nationale de Nantes, et trois inconnus. Seller Inventory # REAL200
Quantity: 1 available