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LIBRAIRIE PIMLICO, MELUN, France
Seller rating 1 out of 5 stars
AbeBooks Seller since March 26, 2024
In-8° broché en condition de parution, non rogné, à toutes marges, relié par une cordelette, 66 pages et deux pages in-fine du catalogue de l'éditeur. Jean-Marie Collot est fils de Gabriel-Jacques Collot, un marchand-orfèvre parisien. À l'âge de 18 ans, il commence une carrière d'acteur, adoptant d'Herbois comme nom de scène. Il joue alors à travers la France et même l'Europe, de 1767 à 1784. Il se produit notamment à Avignon, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Caen, Angers, Nancy, Marseille, Anvers, La Haye et enfin Lyon. Collot arrive à Lyon en 1782 et y demeure deux ans. C'est à cette époque que s'insère l'épisode controversé des sifflets rapportés par les témoignages du général Beurnonville et de Mme Jenny Chevalier, née Poirot, ancienne artiste, avec son mari, du théâtre de Lyon. Déjà précédé dans cette ville d'une détestable réputation, Collot y aurait été victime de déboires et d'échecs qui auraient suscité chez lui une rancune tenace1. Plusieurs auteurs contemporains, parmi lesquels Louis Marie Prudhomme et Antoine François Bertrand de Molleville3, affirment également que Collot d'Herbois, en tant que comédien, a été régulièrement sifflé par le public lyonnais, ce qui, selon eux, aurait causé sa rancoeur envers la population de la ville et inspiré la violence de ses actions à Lyon durant la Révolution. En revanche, d'après le témoignage de l'abbé Guillon de Montléon, écrivain royaliste par ailleurs très critique à l'égard de Collot, qui se trouvait à Lyon à l'époque, il ne reçut jamais « une pareille mortification », se comportait avec dignité, était reçu dans le monde et figura dans les fêtes organisées par l'intendant Flesselles. Il est engagé comme auteur dramatique et directeur du Théâtre de Genève, où, acteur le mieux payé, il touche 6 000 livres. De retour à Lyon en 1787, il y dirige le théâtre avant d'obtenir une place à Genève le 22 février 1789. En 1772, il écrit des pièces, qu'il signe de son patronyme accolé à son nom de scène : Collot d'Herbois. Certaines de ses pièces, comme Lucie ou les parents imprudents, drame en 5 actes et en prose créé le 14 mars 1772 et imprimé par Chappuis, un libraire bordelais9, ou le Paysan magistrat, comédie en 5 actes et en prose imitée de Calderón, jouée à Bordeaux en 1781 et à Paris, au Théâtre Français, à partir du 7 décembre 1789, connurent un certain succès. Il cesse toutefois d'écrire lorsqu'il prend un emploi de direction, vraisemblablement assez lourd. Avant avoir dirigé le théâtre de Genève, il rentre à Paris en 1789, s'installant au village de Chaillot. Seller Inventory # mich4513
Title: Le procès de Socrate, ou Le régime des ...
Publisher: chez la veuve Duchesne, & fils ., A Paris, et 1791
Publication Date: 1791
Binding: Couverture souple
Condition: Très bon
Edition: Edition originale
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. In-8° broché en condition de parution, non rogné, à toutes marges, relié par une cordelette, 66 pages et deux pages in-fine du catalogue de l'éditeur. Jean-Marie Collot est fils de Gabriel-Jacques Collot, un marchand-orfèvre parisien. À l'âge de 18 ans, il commence une carrière d'acteur, adoptant d'Herbois comme nom de scène. Il joue alors à travers la France et même l'Europe, de 1767 à 1784. Il se produit notamment à Avignon, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Caen, Angers, Nancy, Marseille, Anvers, La Haye et enfin Lyon. Collot arrive à Lyon en 1782 et y demeure deux ans. C'est à cette époque que s'insère l'épisode controversé des sifflets rapportés par les témoignages du général Beurnonville et de Mme Jenny Chevalier, née Poirot, ancienne artiste, avec son mari, du théâtre de Lyon. Déjà précédé dans cette ville d'une détestable réputation, Collot y aurait été victime de déboires et d'échecs qui auraient suscité chez lui une rancune tenace1. Plusieurs auteurs contemporains, parmi lesquels Louis Marie Prudhomme et Antoine François Bertrand de Molleville3, affirment également que Collot d'Herbois, en tant que comédien, a été régulièrement sifflé par le public lyonnais, ce qui, selon eux, aurait causé sa rancoeur envers la population de la ville et inspiré la violence de ses actions à Lyon durant la Révolution. En revanche, d'après le témoignage de l'abbé Guillon de Montléon, écrivain royaliste par ailleurs très critique à l'égard de Collot, qui se trouvait à Lyon à l'époque, il ne reçut jamais « une pareille mortification », se comportait avec dignité, était reçu dans le monde et figura dans les fêtes organisées par l'intendant Flesselles. Il est engagé comme auteur dramatique et directeur du Théâtre de Genève, où, acteur le mieux payé, il touche 6 000 livres. De retour à Lyon en 1787, il y dirige le théâtre avant d'obtenir une place à Genève le 22 février 1789. En 1772, il écrit des pièces, qu'il signe de son patronyme accolé à son nom de scène : Collot d'Herbois. Certaines de ses pièces, comme Lucie ou les parents imprudents, drame en 5 actes et en prose créé le 14 mars 1772 et imprimé par Chappuis, un libraire bordelais9, ou le Paysan magistrat, comédie en 5 actes et en prose imitée de Calderón, jouée à Bordeaux en 1781 et à Paris, au Théâtre Français, à partir du 7 décembre 1789, connurent un certain succès. Il cesse toutefois d'écrire lorsqu'il prend un emploi de direction, vraisemblablement assez lourd. Avant avoir dirigé le théâtre de Genève, il rentre à Paris en 1789, s'installant au village de Chaillot. Seller Inventory # mich4513
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