A propos de la plainte de l'ame du boeuf (yasna, 29)

Georges Dumézil

Published by Bruxelles: [publisher not identified], 1965
Used Couverture souple

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Description:

In-8° broché, 20 pages. - - - - Dumézil a entretenu des relations avec des écrivains tels que Charles Maurras, Pierre Gaxotte (dont il était resté l'ami), ou Pierre Drieu la Rochelle dans les années 1920, et collaboré dans les années 1930 au journal nationaliste Le Jour de Léon Bailby, où il signa de son pseudonyme de Georges Marcenay des éditoriaux à la fois anticommunistes et antinazis, dénonçant le danger que représente l'Allemagne hitlérienne. À partir des années 1960 et surtout au cours des années 1980, des historiens comme Arnaldo Momigliano et Carlo Ginzburg reprochent à Dumézil, apparemment pour des raisons idéologiques, de nourrir des affinités avec l'extrême droite, voire de témoigner d'une certaine sensibilité aux idées national-socialistes, attaques qui furent réfutées. Dumézil a fait partie du comité de patronage de Nouvelle École revue liée à la Nouvelle Droite fondée par Alain de Benoist et accusée par la gauche intellectuelle d'entretenir un mythe indo-européen de mai-juin 1972 à novembre 1973 : « [.] plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer aussi bien l'entrée dans le comité de patronage de Nouvelle École que la décision d'en sortir ». Pour certains, Dumézil est suspect en raison de son thème de prédilection, les Indo-Européens, que le GRECE mettait en avant dans les années 1970-8030. Pourquoi s'intéresser, à partir des années 1930, à un peuple auquel les tenants de l'idéologie aryenne voulaient identifier la « race » germanique ? Pour Didier Eribon, Dumézil, vigoureusement opposé à toute forme d'antisémitisme, n'a rien d'un nazi : ses études sur les Indo-Européens, qui ne laissent rien présager de ses opinions politiques, remontent à une période antérieure à la popularisation de ce thème par les nazis, puisque son premier article sur le sujet date de 1930. Il montre dans cet ouvrage que les détracteurs et accusateurs de Dumézil ne s'étaient pas donné la peine de lire ses livres et plus particulièrement celui qu'ils utilisaient pour l'accuser (Mythes et dieux des Germains : essai d'interprétation comparative, PUF, 1939). Dans l'entretien télévisé qu'il a accordé le 18 juillet 1986, à la fin de sa vie, au journaliste Bernard Pivot dans le cadre de l'émission Apostrophes, l'historien, interrogé sur une publication de Drieu la Rochelle parue en 1943 dans La Nouvelle Revue française (article consacré à Dumézil et intitulé Éternelle Germanie), précise que la critique récurrente selon laquelle il aurait présenté les Indo-Européens comme une race supérieure s'opposant aux Sémites lui a toujours été complètement étrangère. À Didier Eribon, Dumézil confie : « J'ai eu une tentation politique quand j'étais jeune, au sortir de la guerre. Gaxotte me présenta à Maurras, qui était un homme fascinant. » Question : « Vous vous êtes rapproché de l'Action française ? » Dumézil : « Je n'ai jamais adhéré. Trop de choses me séparaient d'elle. Le credo de l'Action française était un bloc : il interdisait aussi bien de goûter Edmond Rostand que de croire à l'innocence du capitaine Dreyfus. Très vite, il m'a semblé vain de me soucier de politique intérieure. En fait, dès 1924, le malheur était déjà dans l'air. Et je suis parti pour Istanbul, où je me suis laissé pénétrer par le sage fatalisme oriental. » Il déclare aussi à Didier Eribon : « Le principe non pas simplement monarchique, mais dynastique, qui met le plus haut poste de l'État à l'abri des caprices et des ambitions, me paraissait, et me paraît toujours, préférable à l'élection généralisée dans laquelle nous vivons depuis Danton et Bonaparte. L'exemple des monarchies du Nord (de l'Europe) m'a confirmé dans ce sentiment. Bien entendu, la formule n'est pas applicable en France. ». Seller Inventory # UNO0882

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Bibliographic Details

Title: A propos de la plainte de l'ame du boeuf (...
Publisher: Bruxelles: [publisher not identified]
Publication Date: 1965
Binding: Couverture souple
Condition: Très bon
Edition: Edition originale

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Georges Dumézil
Used Couverture souple First Edition

Seller: PRISCA, Paris, France

Seller rating 4 out of 5 stars 4-star rating, Learn more about seller ratings

Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. In-8° broché, 20 pages. - - - - Dumézil a entretenu des relations avec des écrivains tels que Charles Maurras, Pierre Gaxotte (dont il était resté l'ami), ou Pierre Drieu la Rochelle dans les années 1920, et collaboré dans les années 1930 au journal nationaliste Le Jour de Léon Bailby, où il signa de son pseudonyme de Georges Marcenay des éditoriaux à la fois anticommunistes et antinazis, dénonçant le danger que représente l'Allemagne hitlérienne. À partir des années 1960 et surtout au cours des années 1980, des historiens comme Arnaldo Momigliano et Carlo Ginzburg reprochent à Dumézil, apparemment pour des raisons idéologiques, de nourrir des affinités avec l'extrême droite, voire de témoigner d'une certaine sensibilité aux idées national-socialistes, attaques qui furent réfutées. Dumézil a fait partie du comité de patronage de Nouvelle École revue liée à la Nouvelle Droite fondée par Alain de Benoist et accusée par la gauche intellectuelle d'entretenir un mythe indo-européen de mai-juin 1972 à novembre 1973 : « [.] plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer aussi bien l'entrée dans le comité de patronage de Nouvelle École que la décision d'en sortir ». Pour certains, Dumézil est suspect en raison de son thème de prédilection, les Indo-Européens, que le GRECE mettait en avant dans les années 1970-8030. Pourquoi s'intéresser, à partir des années 1930, à un peuple auquel les tenants de l'idéologie aryenne voulaient identifier la « race » germanique ? Pour Didier Eribon, Dumézil, vigoureusement opposé à toute forme d'antisémitisme, n'a rien d'un nazi : ses études sur les Indo-Européens, qui ne laissent rien présager de ses opinions politiques, remontent à une période antérieure à la popularisation de ce thème par les nazis, puisque son premier article sur le sujet date de 1930. Il montre dans cet ouvrage que les détracteurs et accusateurs de Dumézil ne s'étaient pas donné la peine de lire ses livres et plus particulièrement celui qu'ils utilisaient pour l'accuser (Mythes et dieux des Germains : essai d'interprétation comparative, PUF, 1939). Dans l'entretien télévisé qu'il a accordé le 18 juillet 1986, à la fin de sa vie, au journaliste Bernard Pivot dans le cadre de l'émission Apostrophes, l'historien, interrogé sur une publication de Drieu la Rochelle parue en 1943 dans La Nouvelle Revue française (article consacré à Dumézil et intitulé Éternelle Germanie), précise que la critique récurrente selon laquelle il aurait présenté les Indo-Européens comme une race supérieure s'opposant aux Sémites lui a toujours été complètement étrangère. À Didier Eribon, Dumézil confie : « J'ai eu une tentation politique quand j'étais jeune, au sortir de la guerre. Gaxotte me présenta à Maurras, qui était un homme fascinant. » Question : « Vous vous êtes rapproché de l'Action française ? » Dumézil : « Je n'ai jamais adhéré. Trop de choses me séparaient d'elle. Le credo de l'Action française était un bloc : il interdisait aussi bien de goûter Edmond Rostand que de croire à l'innocence du capitaine Dreyfus. Très vite, il m'a semblé vain de me soucier de politique intérieure. En fait, dès 1924, le malheur était déjà dans l'air. Et je suis parti pour Istanbul, où je me suis laissé pénétrer par le sage fatalisme oriental. » Il déclare aussi à Didier Eribon : « Le principe non pas simplement monarchique, mais dynastique, qui met le plus haut poste de l'État à l'abri des caprices et des ambitions, me paraissait, et me paraît toujours, préférable à l'élection généralisée dans laquelle nous vivons depuis Danton et Bonaparte. L'exemple des monarchies du Nord (de l'Europe) m'a confirmé dans ce sentiment. Bien entendu, la formule n'est pas applicable en France. ». Seller Inventory # ASY4226

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