About this Item
Photographie,CDV vintage albumen carte de visite - Francisque Sarcey est un critique dramatique et journaliste français, né le 8 octobre 1827 à Dourdan et mort le 16 mai 1899 à Paris. Déclaré à l'état civil sous l'unique prénom de François, il est issu d'un milieu modeste. Son père, Jean-Benoist Sarcey, est le onzième enfant d'une famille de canuts lyonnais. Maître d'étude à l'institution Massin, rue des Minimes à Paris, avant de tenir son propre pensionnat à Dourdan, il le revend pour devenir greffier du tribunal de commerce de Dourdan, ville dont il est également conseiller municipal et adjoint au maire. Sa mère, Odile Constance de Brunelles Serbonnes, est fille de marquis selon Sarcey. Son père rêve d'en faire un grand musicien et lui fait donner de nombreuses leçons de musique pendant son enfance. Vivant à Dourdan, il y croise souvent Roustam Raza, le mamelouk de l'Empereur qu'il décrit comme étant « taillé en hercule ». C'est grâce aux relations paternelles qu'il est accepté à la pension Massin et peut faire son externat au lycée Charlemagne. Il y rencontre Edmond About, qui demeurera son grand ami. En 1848, il entre à l'École normale supérieure où il est condisciple d'Edmond About, d'Hippolyte Taine, d'Alfred Assolant et de Lucien-Anatole Prévost-Paradol. En cette période révolutionnaire qui voit la fin du régime de Louis-Philippe, il est très marqué par Voltaire et l'esprit du xviiie siècle. À sa sortie de l'École en 1851, il devient professeur de lettres à Chaumont. Hostile au régime impérial, il se montre à plusieurs reprises impertinent envers sa hiérarchie. Lorsque le ministre de l'Instruction publique, Hippolyte Fortoul, décide d'interdire aux professeurs le port de la barbe parce qu'il y voit un signe d'anarchie, Sarcey envoie à son recteur une lettre si ironique que celui-ci la fait parvenir au ministre. Le jeune professeur se retrouve aussitôt muté à Lesneven (Finistère), dans un établissement où la plupart des enseignants sont des prêtres, et comme les choses s'y passent bien et qu'il demande à y rester, il est envoyé à Rodez, puis à Grenoble. Introduit par About, il donne son premier article dans Le Figaro du 1er janvier 1857, puis démissionne de l'enseignement et s'installe à Paris en 1858. En 1860, il devient critique dramatique au journal L'Opinion nationale tout en collaborant à d'autres publications. En 1867, il entre au journal Le Temps, toujours comme critique dramatique. Chaque lundi, il critique les pièces de la semaine ou donne une analyse d'art dramatique. Il y tiendra son feuilleton pendant 32 ans, jusqu'au 8 mai 1899, huit jours avant sa mort. C'est dans ce journal qu'il écrira « les paysans bretons sont si ignorants qu'ils croient à l'influence de la lune sur les marées », alors que Aristote, puis Galilée et Newton présentaient déjà, sans encore arriver à le prouver, l'influence de la lune et du soleil sur les marées. De 1868 à 1871, il collabore presque quotidiennement au Gaulois. Ses articles, parfois vifs, donnent lieu à des polémiques et lui valent même un duel avec Clément Duvernois. Enrôlé dans la garde nationale durant le siège de Paris, il tire de cette expérience un livre de souvenirs. Pendant la Commune, il publie une brochure hebdomadaire, Le Drapeau tricolore. Il y écrit une série d'articles anti-communards dans lesquels il se résout à ce qu'on doive fusiller « 80 000 gredins » pour sauver l'ordre républicain et la démocratie, s'en prend violemment à Jules Vallès, « rongé de ce double cancer de la haine et de la fainéantise », et même à Victor Hugo, « le manitou de la Commune ». Pendant l'affaire Dreyfus, il rejoint la Ligue de la patrie française, ligue anti-dreyfusarde modérée. Il y côtoie les peintres Edgar Degas et Auguste Renoir, les poètes José-Maria de Heredia et Pierre Louÿs, le compositeur Vincent d'Indy, etc. Il quitte Le Gaulois en 1871, lorsque ce journal devient bonapartiste pour entrer au xixe siècle, un journal fondé en 1871 par About, qui milite pour une république mod. Seller Inventory # PE5863
Contact seller
Report this item