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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
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In-4° broché Nicolas Changarnier, né à Autun1 le 26 avril 1793 et mort à Versailles le 14 février 1877, est un général et homme politique français. Il fut candidat monarchiste à l'élection présidentielle française de 1848. Sorti sous-lieutenant de l'École militaire de Saint-Cyr, il entra au service le 10 janvier 1815 comme garde-lieutenant dans l'ex-garde du corps du Roi, compagnie de Wagram, d'où il passa lieutenant dans la légion départementale de l'Yonne, devenue le 60e régiment d'infanterie de ligne. Il débarque, en 1830, en Afrique, et prend part à l'expédition d'Alger à la tête d'une compagnie et ses premières campagnes sur la terre algérienne n'offrent aucun trait saillant. Connu, cependant, pour être un officier de mérite, il gagne tous ses grades à la pointe de l'épée sur divers champs de bataille. Parti avec son bataillon pour la province d'Oran en novembre 1835, il le commande par intérim à l'expédition de Mascara ; il se fait remarquer à l'avant-garde de la brigade Oudinot, à l'engagement de Sidi Embarek. Nommé chef de bataillon au 2e léger à la suite de cette campagne, il se conduit brillamment à la première expédition de Constantine en 1836, dans la division Trézel, où il forme avec son bataillon l'arrière-garde de la colonne2. Le commandant est fait lieutenant-colonel, et vient passer quelques mois à Autun, sa ville natale, qui le reçoit avec enthousiasme et fait exécuter un tableau reproduisant ce fait d'armes. Rentré en Afrique, Changarnier reçoit le commandement du camp du Fondouck, point alors très important, à l'Est d'Alger. Nommé lieutenant-colonel au 2e Léger en 1837, il participe en 1839, au lendemain de sa nomination comme chef de corps de ce régiment, à l'expédition des Portes de Fer, dont le but est d'établir la grande communication qui doit relier Alger à Constantine. Changarnier accompagne le duc d'Orléans et a un cheval tué sous lui, dans un combat d'arrière-garde. En 1839, il commande une colonne mobile à Boufarik3. Le 29 janvier suivant, le colonel Changarnier, à la tête de 430 hommes, remporte une victoire sur plusieurs milliers de combattants Kabyles. Il rentre en France début 1848, aidant le gouvernement provisoire à rétablir l'ordre. Il ne croit pas devoir accepter le portefeuille de la guerre qui lui était offert. Puis il retourne en Algérie au mois de mai pour succéder au général Louis Eugène Cavaignac comme gouverneur. Cependant, il est rapidement rappelé en France à la Constituante à la suite de son élection comme député de la Seine le 4 juin 1848. Peu doué pour le jeu politique, mais paré du prestige de l'uniforme et d'exploits exotiques autant que martiaux, il est choisi par « une poignée de légitimistes intransigeants » pour les représenter à l'élection présidentielle du 10 décembre 1848. Il n'obtiendra que peu de suffrages, loin derrière Lamartine (7910), l'avant-dernier des candidats. Nommé commandant de la division de Paris et de la Garde Nationale, il met en pratique, comme en Algérie, une vision toute militaire de la politique. On le récompense par le titre de grand croix de la Légion d'Honneur le 5 avril 1849. Le 29 janvier 1849, journée de tous les périls, a une issue pacifique, résultat qu'il est permis d'attribuer à l'attitude du général Changarnier et à ses énergiques dispositions9. Dès le 10 juin, des signes nombreux, des faits d'une haute gravité avaient donné la certitude que l'on touchait à une crise et que la société allait encore une fois devoir son salut au recours aux armes. Changarnier mande à Paris par le télégraphe ou par des courriers extraordinaires des bataillons d'infanterie et des régiments de cavalerie tirés des garnisons voisines. Le 12, une partie de la cavalerie devait surveiller et contenir toute tentative qui, de l'extérieur, aurait été faite pour favoriser l'insurrection. Dans la matinée du 13, le général reçoit de son état-major des rapports unanimes pour signaler tout un plan d'insurrection devant aboutir à une révolution nouvelle. Seller Inventory # OASY1489
Title: Lettre autographe signée du Général ...
Publication Date: 1849
Binding: Couverture souple
Condition: Très bon
Signed: Signé par l'auteur
Edition: Edition originale
Seller: Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. In-4° broché Nicolas Changarnier, né à Autun1 le 26 avril 1793 et mort à Versailles le 14 février 1877, est un général et homme politique français. Il fut candidat monarchiste à l'élection présidentielle française de 1848. Sorti sous-lieutenant de l'École militaire de Saint-Cyr, il entra au service le 10 janvier 1815 comme garde-lieutenant dans l'ex-garde du corps du Roi, compagnie de Wagram, d'où il passa lieutenant dans la légion départementale de l'Yonne, devenue le 60e régiment d'infanterie de ligne. Il débarque, en 1830, en Afrique, et prend part à l'expédition d'Alger à la tête d'une compagnie et ses premières campagnes sur la terre algérienne n'offrent aucun trait saillant. Connu, cependant, pour être un officier de mérite, il gagne tous ses grades à la pointe de l'épée sur divers champs de bataille. Parti avec son bataillon pour la province d'Oran en novembre 1835, il le commande par intérim à l'expédition de Mascara ; il se fait remarquer à l'avant-garde de la brigade Oudinot, à l'engagement de Sidi Embarek. Nommé chef de bataillon au 2e léger à la suite de cette campagne, il se conduit brillamment à la première expédition de Constantine en 1836, dans la division Trézel, où il forme avec son bataillon l'arrière-garde de la colonne2. Le commandant est fait lieutenant-colonel, et vient passer quelques mois à Autun, sa ville natale, qui le reçoit avec enthousiasme et fait exécuter un tableau reproduisant ce fait d'armes. Rentré en Afrique, Changarnier reçoit le commandement du camp du Fondouck, point alors très important, à l'Est d'Alger. Nommé lieutenant-colonel au 2e Léger en 1837, il participe en 1839, au lendemain de sa nomination comme chef de corps de ce régiment, à l'expédition des Portes de Fer, dont le but est d'établir la grande communication qui doit relier Alger à Constantine. Changarnier accompagne le duc d'Orléans et a un cheval tué sous lui, dans un combat d'arrière-garde. En 1839, il commande une colonne mobile à Boufarik3. Le 29 janvier suivant, le colonel Changarnier, à la tête de 430 hommes, remporte une victoire sur plusieurs milliers de combattants Kabyles. Il rentre en France début 1848, aidant le gouvernement provisoire à rétablir l'ordre. Il ne croit pas devoir accepter le portefeuille de la guerre qui lui était offert. Puis il retourne en Algérie au mois de mai pour succéder au général Louis Eugène Cavaignac comme gouverneur. Cependant, il est rapidement rappelé en France à la Constituante à la suite de son élection comme député de la Seine le 4 juin 1848. Peu doué pour le jeu politique, mais paré du prestige de l'uniforme et d'exploits exotiques autant que martiaux, il est choisi par « une poignée de légitimistes intransigeants » pour les représenter à l'élection présidentielle du 10 décembre 1848. Il n'obtiendra que peu de suffrages, loin derrière Lamartine (7910), l'avant-dernier des candidats. Nommé commandant de la division de Paris et de la Garde Nationale, il met en pratique, comme en Algérie, une vision toute militaire de la politique. On le récompense par le titre de grand croix de la Légion d'Honneur le 5 avril 1849. Le 29 janvier 1849, journée de tous les périls, a une issue pacifique, résultat qu'il est permis d'attribuer à l'attitude du général Changarnier et à ses énergiques dispositions9. Dès le 10 juin, des signes nombreux, des faits d'une haute gravité avaient donné la certitude que l'on touchait à une crise et que la société allait encore une fois devoir son salut au recours aux armes. Changarnier mande à Paris par le télégraphe ou par des courriers extraordinaires des bataillons d'infanterie et des régiments de cavalerie tirés des garnisons voisines. Le 12, une partie de la cavalerie devait surveiller et contenir toute tentative qui, de l'extérieur, aurait été faite pour favoriser l'insurrection. Dans la matinée du 13, le général reçoit de son état-major des rapports unanimes pour signaler tout un plan d'insurrection devant aboutir à une révolution nouvelle. Signé par l'auteur. Seller Inventory # oli2358
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