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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
Seller rating 4 out of 5 stars
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In-8° broché, 16 pages manuscrites. Les prisons du Maine-et-Loire sont décrites dans un état de délabrement avancé et inquiété : Maison centrale de l'Abbaye Notre-Dame de Fontevraud : Abbaye fondée en 1101 par le moine Robert d'Arbrissel, elle accueille les dépouilles des rois d'Angleterre Henri II et Richard Coeur de Lion. Confisquée en 1790, pillée, elle reste sans occupant pendant 14 ans. En 1804, Napoléon 1er décide d'en faire une maison de détention. Albert Normand, ingénieur des Ponts et Chaussées, procède à un aménagement des lieux, sans modifier les bâtiments originaux - ceux-ci étant toujours en l'état, en 2015 - et réparant certains bâtiments en ruines. Recevant ses premiers détenus en 1812, elle est inaugurée le 03 août 1814. C'est alors l'une des plus grandes - sinon la plus grande - de France, puisque pouvant accueillir au moins 1000 détenus venant de dix-neuf départements proches. Un quartier y est réservé pour les femmes jusqu'en 1850 - elles sont alors envoyées à Rennes. Fontevraud ne tarde pas à avoir la réputation la plus rude des prisons de France - équivalent à Clairvaux, autre abbaye convertie à la même époque -. En 1853, la prison reçoit plus de 1800 détenus. - - - - Maison d'arrêt et de correction de Saumur : A l'instar de sa soeur de Cholet, la prison de Saumur se situait directement derrière le palais de justice, lui-même installé dans la rue Montesquieu. Un an après la construction du tribunal, en 1832, on décide de construire la prison sur l'ancien couvent des Cordeliers pour pallier à la maison d'arrêt de la tour Grenetière, d'une incroyable saleté. L'espace étant réduit, la prison, bâtie en croix grecque, est plus haute (un rez-de-chaussée, deux étages). L'adjudication a lieu le 23 septembre 1833 et ouverte le 23 mars 1836. Le quotidien des occupants est bien meilleur par rapport à Grenetière, mais le maire n'est pas ravi, considérant qu'il aurait mieux fallu conserver des cachots sombres et durs pour des hommes dangereux. - - - Maison d'arrêt de Segré : Voisine du tribunal, petite, sombre, composée au rez-de-chaussée d'un atelier et de la chapelle, d'un dortoir à l'étage, la prison de Segré resta en service jusqu'en 1926, mais fut ré-ouverte en 1942 afin d'y enfermer des détenues, jusqu'alors détenues à Caen ou à Rennes pour des délits mineurs - vols ou escroqueries alimentaires. Seller Inventory # ASY1375
Title: Manuscrit autographe : Observations sur ...
Publication Date: 1842
Binding: Couverture souple
Condition: Bon
Signed: Signé par l'auteur
Edition: Edition originale
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, 16 pages manuscrites. Les prisons du Maine-et-Loire sont décrites dans un état de délabrement avancé et inquiété : Maison centrale de l'Abbaye Notre-Dame de Fontevraud : Abbaye fondée en 1101 par le moine Robert d'Arbrissel, elle accueille les dépouilles des rois d'Angleterre Henri II et Richard Coeur de Lion. Confisquée en 1790, pillée, elle reste sans occupant pendant 14 ans. En 1804, Napoléon 1er décide d'en faire une maison de détention. Albert Normand, ingénieur des Ponts et Chaussées, procède à un aménagement des lieux, sans modifier les bâtiments originaux - ceux-ci étant toujours en l'état, en 2015 - et réparant certains bâtiments en ruines. Recevant ses premiers détenus en 1812, elle est inaugurée le 03 août 1814. C'est alors l'une des plus grandes - sinon la plus grande - de France, puisque pouvant accueillir au moins 1000 détenus venant de dix-neuf départements proches. Un quartier y est réservé pour les femmes jusqu'en 1850 - elles sont alors envoyées à Rennes. Fontevraud ne tarde pas à avoir la réputation la plus rude des prisons de France - équivalent à Clairvaux, autre abbaye convertie à la même époque -. En 1853, la prison reçoit plus de 1800 détenus. - - - - Maison d'arrêt et de correction de Saumur : A l'instar de sa soeur de Cholet, la prison de Saumur se situait directement derrière le palais de justice, lui-même installé dans la rue Montesquieu. Un an après la construction du tribunal, en 1832, on décide de construire la prison sur l'ancien couvent des Cordeliers pour pallier à la maison d'arrêt de la tour Grenetière, d'une incroyable saleté. L'espace étant réduit, la prison, bâtie en croix grecque, est plus haute (un rez-de-chaussée, deux étages). L'adjudication a lieu le 23 septembre 1833 et ouverte le 23 mars 1836. Le quotidien des occupants est bien meilleur par rapport à Grenetière, mais le maire n'est pas ravi, considérant qu'il aurait mieux fallu conserver des cachots sombres et durs pour des hommes dangereux. - - - Maison d'arrêt de Segré : Voisine du tribunal, petite, sombre, composée au rez-de-chaussée d'un atelier et de la chapelle, d'un dortoir à l'étage, la prison de Segré resta en service jusqu'en 1926, mais fut ré-ouverte en 1942 afin d'y enfermer des détenues, jusqu'alors détenues à Caen ou à Rennes pour des délits mineurs - vols ou escroqueries alimentaires. Signé par l'auteur. Seller Inventory # UNO7931
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