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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
Seller rating 4 out of 5 stars
AbeBooks Seller since March 25, 2024
In-12, demi-chagrin, couverture mouchetée, dos à nerfs, envoi :. " à mon ami Guyot, Léon Houyeau (Janvier 1875) ", frontispice-portrait de Cochin - 412 pages. Il est question au chapitre IV, aux pages 117-137, de l'engagement de Cochin en faveur de l'abolition de l'esclavage : " Un autre mal, un fléau plus triste encore que la misère, car il dégrade la victime et déshonore l'humanité, l'esclavage, éveilla de bonne heure aussi le zèle de M. Cochin. [.] À ceux qui ne voient, qui ne comprennent, qui ne suivent que l'intérêt, c'est le langage de l'intérêt qu'il faut faire entendre. Aussi M. Cochin entreprend de démontrer que l'esclavage, loin d'être une source de richesses, est une cause de ruine, que loin d'être nécessaire à la culture, il en multiplie les difficultés, diminue la population et restreint le commerce, tue les noirs, corrompt les blancs, et, pernicieux aux deux races, fait peser sur toutes les deux un joug également funeste. " (p. 117-118). Après avoir démontré par des études approfondies que les conséquences de l'esclavage sont finalement très désavantageuses à tous points de vue, Cochin s'applique à démontrer que l'émancipation serait l'oeuvre du christianisme : " Qui a préparé cette joie à la terre ? C'est le christianisme. Avant lui, les politiques regardent l'esclavage comme nécessaire, les philosophes, comme juste, les économistes, comme utile ; seuls parmi les peuples anciens, les Hébreux ne font que le tolérer, en lui imposant des limites et en l'entourant de précautions. Mais le jour où le Christ rendit aux humbles leur dignité, ouvrit à tous les mêmes espérances, inspira au genre humain la charité, et proclama l'égalité de tous les hommes sous la main d'un Dieu créateur, ce jour-là l'esclavage fut atteint dans son effet, qui est le mépris du travail, condamné dans sa cause, qui est la force, dans son principe, qui est l'inégalité. [.] C'est aux esclaves qu'elle s'adressa d'abord. C'est par eux qu'elle commença cette étonnante transformation de la société romaine qui se termina par la ruine du paganisme. " (p. 131-132). Le destinataire de l'envoi est probablement le publiciste et homme d'État Yves Guyot. Seller Inventory # GNB2653
Title: Augustin Cochin copy signed
Publisher: Paris, Didier et Cie
Publication Date: 1875
Binding: Couverture rigide
Condition: Très bon
Signed: Signé par l'auteur
Edition: 2ème Édition
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture rigide. Condition: Très bon. 2ème Édition. In-12, demi-chagrin, couverture mouchetée, dos à nerfs, envoi :. " à mon ami Guyot, Léon Houyeau (Janvier 1875) ", frontispice-portrait de Cochin - 412 pages. Il est question au chapitre IV, aux pages 117-137, de l'engagement de Cochin en faveur de l'abolition de l'esclavage : " Un autre mal, un fléau plus triste encore que la misère, car il dégrade la victime et déshonore l'humanité, l'esclavage, éveilla de bonne heure aussi le zèle de M. Cochin. [.] À ceux qui ne voient, qui ne comprennent, qui ne suivent que l'intérêt, c'est le langage de l'intérêt qu'il faut faire entendre. Aussi M. Cochin entreprend de démontrer que l'esclavage, loin d'être une source de richesses, est une cause de ruine, que loin d'être nécessaire à la culture, il en multiplie les difficultés, diminue la population et restreint le commerce, tue les noirs, corrompt les blancs, et, pernicieux aux deux races, fait peser sur toutes les deux un joug également funeste. " (p. 117-118). Après avoir démontré par des études approfondies que les conséquences de l'esclavage sont finalement très désavantageuses à tous points de vue, Cochin s'applique à démontrer que l'émancipation serait l'oeuvre du christianisme : " Qui a préparé cette joie à la terre ? C'est le christianisme. Avant lui, les politiques regardent l'esclavage comme nécessaire, les philosophes, comme juste, les économistes, comme utile ; seuls parmi les peuples anciens, les Hébreux ne font que le tolérer, en lui imposant des limites et en l'entourant de précautions. Mais le jour où le Christ rendit aux humbles leur dignité, ouvrit à tous les mêmes espérances, inspira au genre humain la charité, et proclama l'égalité de tous les hommes sous la main d'un Dieu créateur, ce jour-là l'esclavage fut atteint dans son effet, qui est le mépris du travail, condamné dans sa cause, qui est la force, dans son principe, qui est l'inégalité. [.] C'est aux esclaves qu'elle s'adressa d'abord. C'est par eux qu'elle commença cette étonnante transformation de la société romaine qui se termina par la ruine du paganisme. " (p. 131-132). Le destinataire de l'envoi est probablement le publiciste et homme d'État Yves Guyot. Signé par l'auteur. Seller Inventory # JQD7548
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