Essai théori-physique et méthodique à l’usage des personnes constipées, des personnes graves et austères, des dames mélancoliqueset de tous ceux qui restent esclaves du préjugé.Être esclave du préjugé peut coûter cher. Ainsi, une femme qui, par coquetterie, n’avait plus pété depuis douze ans, est morte de s’être trop retenue. Cette anecdote, parmi bien d’autres, est rapportée par un érudit du XVIIIe siècle pour qui péter était un art et le pet, bien lancé, une arme sociale.Publié en 1751, L’Art de péter est rapidement devenu un classique de la littérature comique et pseudo-médicale. Avec une précision fort peu convaincante pour la médecine, mais très amusante pour les esprits mal tournés, Hurtaut montre toute la diversité des pets, qu’il classe selon leur musicalité, et décrit les différentes manières d’en prolonger, d’en moduler, ou d’en minorer les sonorités. « L’intérêt ? Très ludique, et surtout délicieusement écrit, on y fait l’apologie du pet en général (péter est un art, encore faut-il péter avec règle et avec goût), tout en déclinant ses différentes expressions, du pet diphtongue au pet semi-vocal, en passant par le pet muet. Une lecture de toilette idéale, pour tout savoir des pets de bourgeoises, de pucelles, de cocus et de vieilles. » – Silvia Galipeau, La Presse
"synopsis" may belong to another edition of this title.