Excerpt from Cours d'Histoire du Canada, Vol. 3: 1815-1833
Gouvernement arbitraire de Craig. M. Ryland épan chait dans sa correspondance les amertumes de son coeur. Prévost, après quelque temps, l'avait remercié de ses services comme secrétaire civil du gouverneur, et naturellement cela n'avait pas peu contribué à assombrir l'humeur du fonctionnaire amputé d'un de ses nombreux et plantureux cumuls. Dans une lettre à lord Spencer, un homme politique anglais qu'il avait connu durant sa mission à Londres, il se plaignait vivement du traitement qu'il avait subi. Ni directe ment, ni indirectement, écrivait - il, je n'ai entendu assigner une seule raison de la conduite de sir George Prévost envers moi. Je suis prèt à admettre, toute fois, que, par l'ensemble de ma correspondance avec lui durant mon séjour en Angleterre, il a pu constater que mes sentiments à propos du système politique le mieux adapté à l'administration de ce gouvernement sont absolument opposés aux siens. Mais je n'ai essayé à aucun moment de les faire prévaloir auprès de lui. Je ne puis cependant m'empècher de déplorer que ces mesures, considérées pendant les dix ou douze dernières années comme les principaux objets de cette branche de la correspondance coloniale, aient été mises au rancart, peut-ètre pour toujours. Je sais que le gouverneur actuel de cette province les tient en mince estime, mais ses prédécesseurs immédiats, le lieutenant gouverneur Milnes et sir James Craig, les considéraient de la plus haute importance pour les intérèts de la Cou ronne et le bien général de cette colonie. (1) Dans une sorte de revue de la situation politique bas - cana dienne, écrite subséquemment par le confident et l'ambassadeur déconf1t de sir James Craig, il spécifiait.
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